Noticias sobre la Revolución Bolivariana y Venezuela en Francia.
Trabajo realizado por Observatorio de medios Frances
Le Point
Très populaire sur Twitter, Hugo Chavez appelle Castro et Morales à le rejoindre
Le président du Venezuela, Hugo Chavez, s'amuse beaucoup sur Internet. Connu pour ses discours vindicatifs et à rallonge lors des réunions internationales, il a choisi d'exprimer ses idées sur... Twitter. Seulement 140 caractères par message, voilà qui doit agacer ChavezCandanga (son pseudonyme signifie "Chavez l'agitateur"). Mais le succès de son compte le rend presque hystérique : plus de 120.000 "suiveurs" l'ont rejoint en seulement deux jours, alors que lui-même ne s'est abonné qu'à cinq comptes : certains de ses ministres et un profil créé en hommage à Fidel Castro, son père spirituel.
Le premier tweet, qui date du mercredi 28 avril, est d'un intérêt relatif : "Salut comment va ? Apparu comme je l'avais dit : à minuit. Vais au Brésil. Très content de travailler pour le Venezuela. Nous vaincrons !" Le second est daté de jeudi 29 avril : "Salut mes chers Candangueros et Candangueras. C'est une explosion inattendue. En ce moment à Barinas avec Evo. Nous vaincrons !" Hugo Chavez a rencontré le président bolivien Evo Morales dans l'État de Barinas et en a profité pour faire la promotion de son profil : "C'est mon arme secrète [...]. J'ai envoyé à peine deux messages et déjà j'ai plus de 100.000 abonnés sur mon compte ! Et toi, Evo, tu n'es pas sur Twitter ?" "Je vais envoyer un message à Fidel" (Castro), a poursuivi Chavez, ajoutant : "Je t'écris Fidel, prépare ton Twitter !"
Pour poster ses messages, le président vénézuélien utilise un BlackBerry, smartphone préféré des plus grands capitalistes du monde, traders en tête. Il passe par le biais d'ÜberTwitter, une application pour BlackBerry dédiée au réseau social. Hugo Chavez espère ainsi contrecarrer une opposition qui a pris de l'ampleur grâce au Web : l'éditorialiste Nelson Bocaranda est par exemple suivi par plus de 147.000 personnes sur Twitter. Le Venezuela compte 8,8 millions d'internautes , soit un tiers de sa population totale.
http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2010-04-30/communication-politique-tres-populaire-sur-twitter-hugo-chavez-appelle-castro-et-morales/1387/0/449845
L’Humanité
Le Venezuela menacé par treize bases américaines
Ignacio Ramonet. Écrivain et journaliste, Président de l’association Mémoire des luttes.
Hugo Chavez, président du Venezuela, est revenu lundi dernier sur la menace que représente pour son pays « le déploiement de forces militaires des États-Unis dans sept nouvelles bases militaires établies en Colombie ». Depuis l’entrée en fonction de Chavez, le 2 février 1999, l’objectif du Pentagone est clair : déstabiliser la révolution bolivarienne. Après les attentats du 11 septembre 2001, Donald Rumsfeld, alors secrétaire d’État à la Défense, a défini une nouvelle doctrine militaire contre le terrorisme international. Déployées dans 46 pays, les installations militaires américaines ont atteint le chiffre de 865 bases…
La pression sur Caracas s’est accentuée. Washington a imposé un embargo sur la vente d’armes au Venezuela. Contraignant le gouvernement bolivarien à se tourner vers la Russie. Ce qui a été dénoncé comme un « réarmement massif ». Alors que les principaux budgets militaires d’Amérique latine sont ceux du Brésil, de la Colombie et du Chili.
Washington a aussi lancé de fausses informations sur une présumée présence en territoire vénézuelien d’organisations comme le Hamas, le Hezbollah et al-Qaida, et sur l’installation de brigades iraniennes de gardiens de la révolution… Sous ces prétextes, le Pentagone a renouvelé un accord avec les Pays-Bas pour développer des bases dans
les îles d’Aruba et de Curaçao, près des côtes vénézuéliennes. Et a réactivé la IVe Flotte, démantelée en 1948… En août 2009, les États-Unis ont également révélé qu’ils disposeraient, en Colombie, de sept nouvelles bases militaires… Et que le président du Panama, Ricardo Martinelli, leur avait cédé l’usage de quatre autres bases…
La révolution bolivarienne se retrouve ainsi encerclée et menacée par treize bases américaines… Barack Obama semble avoir donné carte blanche au Pentagone. Mais les peuples de la région n’accepteront jamais qu’un nouveau crime soit commis, en Amérique latine, contre la démocratie.
http://www.humanite.fr/article2765481,2765481
Le Monde
Extrême brièveté
C'est une révolution dans la révolution : le président du Venezuela, Hugo Chavez, l'homme qui monopolise les ondes de la radio et de la télévision des heures entières, vient d'ouvrir un compte sur Twitter. Ses messages ne pourront pas dépasser 140 signes, comme ceux de tous les autres membres de ce réseau social. Le Comandante s'est aussitôt adressé à ses partisans : "Salut, comment ça va ? Me voilà, comme je l'avais dit, à minuit. Je vais au Brésil. Et très content de travailler pour le Venezuela. Nous vaincrons." Les messages ultérieurs viseront ses opposants, très actifs sur la Toile pour dénoncer une dictature de plus en plus pesante.
Qui aurait imaginé Chavez en 140 signes ? Un tel effort de concision ne peut qu'être salué dans cette minichronique. Bienvenue, Comandante, au royaume de la brièveté. Vous n'avez pas choisi la facilité. Vous verrez qu'il est moins aisé d'être succinct que de se répandre. Mais on s'y fait, et on finit par s'y plaire. Pour étouffer la voix des opposants, il vous reste, bien sûr, la possibilité de remplacer la taille par le nombre. Si mille gazouillis font un beau concert, il suffit d'un milliard de twitts pour fabriquer un discours chaviste.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/30/extreme-brievete-par-robert-sole_1345209_3232.html
Ria Novosti
Pétrole: le premier lot de brut vénézuélien livré en Biélorussie
Le premier lot de pétrole vénézuélien a été livré en Biélorussie, une rame transportant 4.400 tonnes de brut est arrivée dimanche à la raffinerie de Mozyr (région de Gomel), a annoncé à RIA Novosti le porte-parole du groupe.
"Dimanche matin la raffinerie de Mozyr a reçu 4.400 tonnes de brut vénézuélien", a-t-il indiqué.
Les présidents biélorusse et vénézuélien Alexandre Loukachenko et Hugo Chavez ont convenu le 15 mars dernier à Caracas que le Venezuela livrerait à la Biélorussie en mai 2010 80.000 tonnes de pétrole et 4 millions de tonnes d'ici la fin de l'année. Il est planifié que quotidiennement la raffinerie de Mozyr recevra deux rames de brut.
En dépit du fait que 42,58% des parts de la raffinerie de Mozyr appartiennent au pétrolier russe Slavneft, le président Loukachenko a déclaré à la fin d'avril dernier que les actionnaires russes de la raffinerie en question ne devaient pas toucher des bénéfices provenant du raffinage du brut vénézuélien, en soulignant que tout l'argent et tous les bénéfices devaient rester en Biélorussie.
Dès le début de 2010, les raffineries biélorusses, dont celle de Mozyr, se heurtent à des difficultés avec l'approvisionnement en brut, suite au litige sur les taxes douanières instaurées par Moscou.
La Russie a introduit une taxe à l'exportation de son brut vers la Biélorussie après que cette dernière eut instauré une taxe analogue sur les produits de ses raffineries acheminés vers l'Europe.
http://fr.rian.ru/world/20100502/186607442.html
Le quotidien du peuple en ligne
Xinhua
Le Venezuela et la Bolivie signent 15 accords de coopération
Le Venezuela et la Bolivie ont signé vendredi une déclaration politique et 15 accords sur la coopération lors de la visite du président bolivien Evo Morales au Venezuela.
Les accords couvrent un large éventail de domaines tels que l'énergie, le secteur minier, l'agriculture, la finance et la culture.
Les deux pays ont aussi convenu d'établir sept compagnies dans le domaine des hydrocarbures, deux entreprises minières, des sociétés pour les échanges dans les domaines de la science et de la téchnologie ainsi que des entreprises de logistique.
"C'est très important. On nous avait dit il n'y avait pas de gaz au Venezuela. Maintenant, nous sommes les 4e et 6e pays avec les plus grandes réserves de gaz", a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez, faisant référence à la création d'une société nationale pour le gaz et les hydrocarbures.
M. Morales a rappelé l'expérience réussie de leur efforts conjugués pour exploiter le minerais de fer en Bolivie.
Les deux pays ont aussi élaboré un programme de coopération culturelle pour 2010-12 qui prévoit entre autres des échanges dans le domaine cinématographique.
http://french.peopledaily.com.cn/International/6970575.html
Nouvel Obs
AP
"El Libertador" Simon Bolivar serait mort... en raison d'une consommation d'arsenic
BALTIMORE (AP) — Si l'on en croit la thèse d'un médecin de l'université Johns Hopkins, le plus grand "Libertador" de l'Amérique latine Simon Bolivar serait mort en 1830 en raison de la prise d'arsenic, et non de la tuberculose, réfutant ainsi la thèse communément admise.
Ce serait les médecins - et non une trahison - qui auraient conduit le Libertador à consommer de l'arsenic, selon la thèse défendue par le docteur Paul Auwaerter, qui a présenté le cas de la mort de Bolivar lors de la conférence annuelle consacrée aux morts des personnages célèbres. L'an passé, les causes des décès de Lincoln, Toutankhamon et Colomb avaient été passés au peigne fin.
Selon le médecin, l'arsenic était un traitement utilisé souvent à cette époque. Bolivar, surnommé également "culo de hierro" car il se déplaçait essentiellement à cheval, aurait pu également en consommer dans des aliments ou en buvant de l'eau contaminée.
"La tuberculose a été l'explication conventionnelle durant de nombreuses années, mais cela ne tient pas debout", a lancé Auwaerte. "Franchement, cela n'explique pas ses six derniers mois de vie", a-t-il ajouté, une fin de vie en forme de chemin de croix qui a été subtilement narrée par le prix nobel de littérature colombien Federico Garcia Marquez dans l'ouvrage "Le Général dans son labyrinthe".
Le président du Venezuela Hugo Chavez a rapidement réagi à ces révélations lors d'un discours retransmis à la télévision: "ils l'ont tué. Ici, dans mon coeur, depuis de nombreuses années, j'ai la conviction que Bolivar n'est pas mort de la tuberculose. Je ne sais pas si on peut le prouver, mais pour moi, Bolivar a été assassiné".
Les derniers mois ont été particulièrement tragiques pour Bolivar, amaigri, malade, traqué par ses alliés d'hier, contraint de périr sur le chemin de l'exil.
La figure de Bolivar est omniprésente en Amérique latine : la Bolivie doit son nom au Libertador. Au Venezuela, on arrive à Caracas à l'aéroport Simon Bolivar, on paye en Bolivar, les places principales des villes se nomment toujours "Plaza Bolivar", Hugo Chavez s'exprime derrière un tableau de Bolivar et les passeports vénézuélien sont ornés de la la mention "république bolivarienne du Venezuela". Il n'est ainsi guère surprenant que l'ambassade du Venezuela ait manifesté son souhait d'envoyer des représentants au colloque, dont un fonctionnaire qui a dirigé une enquête chargée par le président Hugo Chavez d'examiner les causes du décès du libérateur de l'Amérique.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100501.FAP0218/el-libertador-simon-bolivar-serait-mort-en-raison-d-une-consommation-d-arsenic.html
Nouvel Obs
AP
La consommation d'arsenic aurait contribué à la mort de Bolivar, selon un médecin
BALTIMORE (AP) — L'arsenic pourrait avoir contribué à la mort de Simon Bolivar en 1830, d'après un médecin de l'université américaine Johns Hopkins, dans le Maryland, qui remet en cause la thèse de la tuberculose, communément admise comme cause de la disparition du plus grand "Libertador" de l'Amérique latine.
Mais ce sont les médecins -et non une trahison- qui auraient conduit le Libertador à consommer de l'arsenic, selon la thèse défendue par le docteur Paul Auwaerter, qui a présenté son étude du cas Bolivar lors de la conférence annuelle de la faculté de médecine du Maryland à Baltimore consacrée aux décès de personnages célèbres. L'an passé, les causes des décès d'Abraham Lincoln, Toutankhamon et Christophe Colomb avaient été passés au peigne fin.
"La tuberculose est l'explication conventionnelle depuis de nombreuses années, mais cela ne tient pas debout", a lancé Auwaerte. "Franchement, cela n'explique pas ses six derniers mois de vie". Avant sa mort, le "Libertador" souffrait de fièvres, pertes de connaissance, migraines, essoufflements, perte de poids, problèmes de peau et autres maux. En revanche, Bolivar n'aurait pas toussé de sang et le fluide retrouvé ensuite autour de son coeur laisse penser à une infection bactérienne plutôt qu'à la tuberculose, selon le médecin.
D'après le Dr Auwaerte, l'arsenic était un traitement utilisé souvent à cette époque et aurait pu contribuer au décès de Bolivar qui devait vraisemblablement l'employer comme tonique. Le "Libertador", surnommé également "culo de hierro" car il se déplaçait essentiellement à cheval, a également pu en consommer sans le savoir via des aliments ou de l'eau contaminés. Mais "je ne soutiens pas la thèse de l'assassinat", a souligné le médecin.
Ce n'est pas le cas du président vénézuélien Hugo Chavez, qui a rapidement réagi aux conclusions du colloque. "Ils l'ont tué. Ici, dans mon coeur, depuis de nombreuses années, j'ai la conviction que Bolivar n'est pas mort de la tuberculose", a-t-il dit dans un discours à la télévision vénézuélienne. "Je ne sais pas si on peut le prouver, mais pour moi, Bolivar a été assassiné".
Icône latino-américaine, Simon Bolivar, né au Venezuela, est particulièrement vénéré par Hugo Chavez. L'ambassade vénézuélienne avait dépêché deux représentants à la conférence, dont un responsable qui avait présidé un conseil convoqué par le président vénézuélien pour se pencher sur la mort du héros de l'indépendance de nombreux pays d'Amérique du Sud.
La fin de vie en forme de chemin de croix de Simon Bolivar a inspiré un roman au prix Nobel de littérature colombien Federico Garcia Marquez, "Le Général dans son labyrinthe". Les derniers mois ont été particulièrement tragiques pour Bolivar, amaigri, malade, traqué par ses alliés d'hier, contraint de périr sur le chemin de l'exil.
La figure de Bolivar est omniprésente en Amérique latine: la Bolivie doit son nom au Libertador. Au Venezuela, on arrive à Caracas à l'aéroport Simon Bolivar, on paye en Bolivar, les places principales des villes se nomment toujours "Plaza Bolivar", Hugo Chavez s'exprime derrière un tableau de Bolivar et les passeports vénézuélien sont ornés de la mention "république bolivarienne du Venezuela".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100501.FAP0253/la-consommation-d-arsenic-aurait-contribue-a-la-mort-de-bolivar-selon-un-medecin.html
L’Indépendant
Carcassonne - "Libertad" parle médias ce soir avec M. Lemoine
La deuxième édition continue avec, dès aujourd'hui, une conférence à la Médiathèque.
NARBONNE . La deuxième édition de "Libertad" se poursuit cette semaine, avec plusieurs temps forts, de la danse ("Hermetico", mardi 4 mai au Théâtre) à la musique (concerts de Pedro Soler le 6 mai, de Paco Ibanez le 7 mai). Ce lundi 3 mai, l'Auditorium Jean-Eustache abritera une intéressante rencontre avec Maurice Lemoine, rédacteur en chef du Monde diplomatique. Un intervenant de qualité, qui a rédigé de nombreux ouvrages sur la situation en Amérique Latine, un de ses sujets de prédilection. Parmi ses dernières publications, figure "Le Venezuela de Chavez" (Editions Alternatives). Le thème pour cette rencontre, prévue à 20 h, sera justement : "Journalistes et médias en Amérique Latine". Tout un programme, toute une approche. Avec l'avis éclairé de Maurice Lemoine.
http://www.lindependant.com/articles/2010-05-03/libertad-parle-medias-ce-soir-avec-m-lemoine-173975.php
Le Figaro
(blog: Regards Latinos)
Desde Cuba 3 : La longue reconstruction après les ouragans de 2008
(…) Pour les parpaings, une fabrique locale sommaire a été aménagée. Quatre personnes s’affèrent autour d’elle et en produisent 1000 quotidiennement, soit la quantité nécessaire pour une maison. Le Venezuela a fourni 80 maisons en préfabriqué plastique, dont 35 ont déjà été bâties, bien en vue, à l’entrée du village. Par ailleurs l’Espagne a envoyé des plaques de tôles ondulées pour les toits. (…)
http://blog.lefigaro.fr/amerique-latine/2010/05/desde-cuba-3-la-longue-reconstruction-apres-les-ouragans-de-2008.html
04.05.2010
Service de presse de l’Unesco
Mónica González Mujica : « Un journaliste dénonce les irrégularités et les horreurs ou il n’est qu’un complice»
(…)
Quel regard portez-vous sur le paysage médiatique de l’Amérique latine ?
Deux problèmes menacent de plus en plus - et de plus en plus vite - le droit de la société à s’informer. Le premier, c’est l’impressionnante concentration de la propriété des médias, qui existe d’ailleurs aussi aux États-Unis et en Espagne.
Dans beaucoup de pays, on observe un modèle qui conduit à cette concentration de la propriété, elle-même inséparable d’un autre phénomène : à savoir que les groupes économiques qui mettent la main sur les médias, concentrant ainsi télévision, radio et presse écrite, ont en même temps des intérêts dans d’autres secteurs, comme l’agriculture, l’industrie minière, les services, l’immobilier, etc. Il en résulte donc un étouffement impressionnant de l’information car un média ne peut pas traiter avec objectivité des entreprises dans lesquelles son propriétaire possède des parts. C’est très grave. Les journalistes sont en train de perdre leur autonomie, leur dignité et leurs qualités ; ils deviennent de simples prête-noms.
La seconde menace émane de gouvernements autoritaires qui, bien qu’ils soient arrivés démocratiquement au pouvoir, comme c’est le cas au Venezuela, font des journalistes leurs ennemis et les soumettent à des menaces permanentes. Là encore, il n’y a malheureusement pas d’opposition capable de défendre la liberté d’information comme il se doit. Parce que la liberté d’information, ce n’est pas être partisan du gouvernement ou de l’opposition, c’est faire du journalisme de qualité. Cette menace est en train de s’étendre à d’autres pays, comme le Nicaragua, ou encore l’Équateur, où le président commence à voir les journalistes comme ses ennemis. Je pense que c’est très grave : tout comme il est inadmissible que les cartels du crime organisé partent en guerre contre les journalistes, il est inacceptable que des gouvernements démocratiquement élus fassent de même et se livrent à des pratiques autoritaires. Si on ajoute à cela la concentration de la propriété dont je parlais auparavant, le paysage médiatique est, en toute objectivité, décourageant ; il illustre une précarité du journalisme qui affecte profondément la société.
Le problème ne se limite pas à la personne dujournaliste ; c’est toute la démocratie qui est mise à mal et fragilisée car un citoyen mal informé est la proie de petits tyrans antidémocratiques. Alors nous qui avons subi des dictatures et qui n’avons recouvré la liberté qu’au prix de tant de vies perdues, nous pensons qu’on ne peut pas laisser la démocratie se fragiliser et être encore une fois utilisée par des pouvoirs autoritaires. Le pire, c’est que tout cela a lieu dans une indifférence absolue.
http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/monica_gonzalez_mujica_either_journalists_denounce_crimes_and_atrocities_or_they_become_accomp/back/24578/
Romandie news
AFP
Accord à l'Unasur pour nommer à sa tête l'Argentin Nestor Kirchner
CAMPANA (Argentine) - Un accord s'est dégagé lundi au sein de l'Union des nations d'Amérique du Sud (Unasur) pour nommer l'ancien président argentin Nestor Kirchner (2003-2007) premier secrétaire général de l'organisation créée en 2004.
Les ministres des Affaires étrangères du sous-continent, réunis à la veille d'un sommet au niveau des chefs d'Etat dans un grand hôtel à 70 km de Buenos Aires, étaient en revanche toujours défavorables à une reconnaissance du nouveau gouvernement du Honduras et préparaient une déclaration de soutien au président déchu Manuel Zelaya.
"Nous, ministres des Affaires étrangères et chefs de délégation, avons pris la décision de proposer au Conseil des chefs d'Etat (de l'Unasur) la nomination de Kirchner", a annoncé dans une brève déclaration à la presse le chef de la diplomatie équatorienne Ricardo Patino.
M. Kirchner était candidat depuis deux ans, mais l'Uruguay, en conflit avec l'Argentine au sujet d'une usine de pâte à papier construite sur le fleuve frontalier, bloquait sa candidature.
Des manifestants argentins bloquent depuis 2006 le pont international reliant les villes argentine de Gualeguaychu et uruguayenne de Fray-Bentos, ce qui a des conséquences néfastes pour l'économie uruguayenne, notamment le tourisme.
Le veto de l'Uruguay a été levé après l'arrivée de l'ex-guérillero José Mujica, candidat de la coalition de gauche au pouvoir, à la présidence de son pays. Le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Luis Almagro, a résumé lundi d'un mot la nouvelle position de son pays devant la presse : "Ni vote, ni veto".
Le président Mujica a décidé de lever le veto de son pays, mais s'est abstenu de voter pour lui afin de tenir compte des réticences au sein de sa coalition.
La Cour internationale de Justice de La Haye (CIJ) a rejeté le 20 avril le déplacement de l'usine demandé par l'Argentine, tout en considérant que l'Uruguay avait violé un traité fluvial de 1975 qui l'obligeait à informer et consulter son voisin avant de se lancer dans une telle entreprise.
Les ministres, faute de pouvoir se mettre d'accord sur une position commune vis-à-vis du gouvernement hondurien de Porfirio Lobo reconnu à ce jour par la Colombie et le Pérou seulement au sein de l'Unasur, envisageaient d'appporter leur soutien à M. Zelaya.
"La déclaration sur le Honduras contiendra un appel au retour de l'ex-président à la vie politique de son pays", a dit à l'AFP un diplomate péruvien sous couvert d'anonymat.
Il n'y a pas de consensus pour reconnaître le gouvernement de Porfirio Lobo, car il est "issu d'élections inconstitutionnelles, fruit d'un coup d'Etat", avait dit auparavant le chef de la diplomatie vénézuélienne Nicolas Maduro.
Le président du Venezuela Hugo Chavez s'était dit prêt en février à reconnaître le nouveau président du Honduras Porfirio Lobo s'il acceptait que l'ex-chef de l'Etat Manuel Zelaya, renversé par un coup d'Etat le 28 juin et exilé depuis trois mois en République dominicaine, réintègre la vie politique.
Le chef de file de la gauche radicale en Amérique latine a été l'un des principaux pourfendeurs du coup d'Etat contre son allié Zelaya et il a refusé de reconnaître les élections remportées fin novembre par M. Lobo, organisées par le gouvernement putschiste.
http://www.romandie.com/infos/news2/100503234235.9zoui90e.asp
Midi-Libre
JOURNALISTES ET MÉDIAS EN AMÉRIQUE LATINE
LIBERTAD
JOURNALISTES ET MÉDIAS EN AMÉRIQUE LATINE Ce lundi, à 20 h, l'auditorium Jean-Eustache de la Médiathèque accueillera le rédacteur en chef du Monde diplomatique qui viendra parler du travail des journalistes dans les différents pays d'Amérique latine. Un travail qu'il connaît bien pour l'avoir pratiqué durant de nombreuses années, essentiellement en tant que reporter de terrain. Et depuis quelques années, avec l'aura de ses fonctions plus prestigieuses.
Journaliste, il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Amérique centrale : les naufragés d'Esquipulas (L'Atalante, Nantes, 2002), Chavez Presidente ! (un roman paru chez Flammarion, Paris, 2005), Le Venezuela de Chavez (éditions Alternatives, Paris, 2008). (…)
http://www.midilibre.com/articles/2010/05/03/NARBONNE-LIBERTAD-JOURNALISTES-ET-MEDIAS-EN-AMERIQUE-LATINE-Ce-lundi-1212068.php5
Le Figaro
«Comme Papageno et Beethoven»
Ils ont entre 7 et 12 ans, vivent dans des quartiers sensibles. Ils sont les musiciens d'un ensemble pas comme les autres, l'Orchestre des Jeunes Demos.
Rue des Envierges, à Belleville, un mercredi. «Je veux réussir à le sortir, ce p… d'aigu!» Jason décoche un coup de poing à son pupitre, qui tombe à terre avec la partition du Carmina Burana.
- Tant que tu exploses comme ça, tu n'avanceras pas. Tu joues tout relâché ou trop serré. Il faut trouver le milieu , énonce Fabrice, le professeur de trombone, imperturbable, continuant sa leçon aux deux autres trombonistes.
- J'arrive pas à le trouver, ce p… de milieu, et il me soûle.
- Un proverbe dit: il faut souffrir pour être beau.
- Nan, ça, c'est pour les filles!
Ici, la musique n'est pas un jeu d'enfant. C'est une bouée de sauvetage. Depuis février, les jeunes élèves apprennent à jouer d'un instrument. Ils veulent participer à l'Orchestre Demos, qui donnera son premier concert en juin Salle Pleyel. Le projet est piloté par Laurent Bayle, directeur de la Cité de la musique, et soutenu par le secrétariat d'État à la Politique de la ville, le Conseil à la création artistique et le ministère de la Culture. Un mécène devrait se joindre à l'opération.
L'expérience est clairement copiée sur celle initiée par le pianiste et économiste José Antonio Abreu dans les favelas du Venezuela, dans les années 1970. Trente ans après, elle a porté sur les plus grandes scènes du monde l'Orchestre Simon Bolivar et son chef Gustavo Dudamel, invité des plus grandes phalanges. «Ce qui compte, dans la vie d'un enfant dont la famille est en situation d'exclusion, explique Gustavo Dudamel, c'est d'avoir vécu au moins une fois la possibilité d'appartenir à ce qui définit l'élite de son pays.»
(…)
http://www.lefigaro.fr/musique/2010/05/03/03006-20100503ARTFIG00810-comme-papageno-et-beethoven.php
L’Agenda du Bien Commun
La Russie, la Chine et le Canada en tête de liste des pays assurant la plus mauvaise protection de la propriété intellectuelle
Vendredi, le bureau du Représentant américain au commerce (Office of the US Trade Representative ou USTR) [site officiel, en anglais] a placé la Russie, la Chine et le Canada sur sa liste de vigilance prioritaire [document PDF, en anglais] comprenant douze pays qui ne protègent pas efficacement le droit de la propriété intellectuelle. Selon l’USTR, la Chine qui apparaît sur cette liste pour la sixième année consécutive, utilise certains marchés publics préférentiels pour développer des « innovations indigènes » qui restreignent l’accès du marché aux technologies étrangères. Le rapport insiste particulièrement sur l’évolution du système juridique de la Russie, sur la liste depuis 13 ans, qui peine à aligner ses normes sur les standards du droit de la propriété intellectuelle. Les États-Unis ont en outre épinglé le Canada, dont les agents de douane devraient pouvoir saisir les produits violant le copyright aux frontières sans permission préalable du tribunal.
La Russie, la Chine et le Canada sont dénoncés comme étant les pires en matière de violation du droit de la propriété intellectuelle américain, mais d’autres pays apparaissent également sur la liste tels que l’Algérie, l’Argentine, le Chili, l’Inde, l’Indonésie, le Pakistan, la Thaïlande et le Venezuela. Les organismes de surveillance internationaux soulignent l’augmentation des violations du droit de la propriété intellectuelle ces dernières années, en raison notamment de l’ « explosion du piratage en ligne ».
http://www.agendadubiencommun.fr/spip.php?article935
La depeche
Leidy leur a fait aimer l'espagnol
Leidy Uride repart jeudi vers son pays, le Venezuela. Arrivée à Vic-Fezensac le 1er octobre, avec un contrat jusqu'à fin avril comme enseignante d'espagnol, Leidy parle quatre langues : anglais, italien, français et espagnol, et elle a été sélectionnée en français. « Pour les élèves, c'est un apport important au sein de l'école. Depuis quatre ans, nous avons une assistante d'espagnole détachée pour les cycles 3, précise la directrice, Mariana Baric. L'espagnol avait été choisi par l'établissement dès le CE 1, avec deux séances par semaine. Leidy a apporté beaucoup au niveau du contenu, de l'acquisition de la langue, et également au niveau culturel car elle est d'origine sud-américaine. Ce qui a permis aux élèves d'avoir des informations sur cette région du monde. Les enfants l'ont beaucoup appréciée. C'est dommage qu'elle ne puisse pas terminer l'année scolaire. »
Dans son pays, Leidy étudie les langues modernes. Elle réside à Mérida, au sud-ouest du Venezuela, près de la Colombie. Après ce stage, elle devra présenter un rapport et suivra une licence de langues modernes. Leidy aimerait bien revenir en France et, pour cela, elle désire se spécialiser en phonétique française. Pour elle, cette expérience vicoise a été magnifique : « Je suis triste de partir et les élèves m'ont offert plein de souvenirs. J'avais les larmes aux yeux. Je pense vraiment revenir l'an prochain, soit si je trouve par rapport à ma spécialité, sinon, je reviendrai en vacances. Les gens sont très gentils ici, et l'accueil a été très chaleureux. » Jeudi, Leidy s'envolera de Paris pour dix heures de vol. Tous les enfants sont tristes : « Bon voyage Leidy, reviens vite ».
http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/04/828395-Vic-Fezensac-Leidy-leur-a-fait-aimer-l-espagnol.html
05.05.2010
Contrepoints (blog)
Dévaluation socialiste au Venezuela
Plus de 60% des importations se paient au taux flottant du dollar, chaque fois plus défavorable à mesure que s’accélère l’inflation au Venezuela, qui est actuellement de plus de 26%, reflet de la chute des réserves de la Banque centrale.
L’Argentine, Cuba ou le Venezuela ont joui de monnaies fortes et respectées qui conservaient le pouvoir d’achat à l’époque où les banques centrales y étaient des institutions sérieuses et indépendantes et tant que les gouvernants ne pouvaient spolier la population en faisant tourner la planche à billet, en augmentant la masse monétaire, en effaçant des zéros aux coupures, ni en rajoutant le surnom « fort » à la monnaie nationale. Aujourd’hui, les pesos ne pèsent rien et le « bolivar fort » est une insulte à la mémoire de Simon.
Depuis l’impressionnante dévaluation du bolivar en janvier, la monnaie vénézuélienne est en chute libre, accentuée au mois d’avril par le vol (en novlangue chaviste, on appelle cela « expropriation ») des implantations de l’entreprise de biens alimentaires Polar à Barquisimeto, dans l’État de Lara. Polar est devenu, tout au long de la seconde moitié du 20e siècle, une des entreprises les plus efficaces et prospères du Venezuela. Elle commença à fonctionner durant la Seconde Guerre mondiale, faisant concurrence à d’autres entreprises déjà bien installées et beaucoup plus importantes. Mais elle parvint à grandir et à augmenter ses ventes grâce à sa bonne gestion et à la qualité de ses produits. Cela, clairement, gênera toujours les dirigeants socialistes envieux, qui n’auront de cesse de mettre des bâtons dans les roues des actionnaires et de porter préjudice aux travailleurs de l’entreprise et aux millions de Vénézuéliens qui consomment des bon produits à des prix compétitifs.
Aujourd’hui, le régime chaviste propose aux Vénézuéliens trois monnaies de valeur différente, afin d’enrichir ses acolytes et de nuire à différents degrés aux autres. Les reportages et les témoignages sont désormais légion qui font état du grand train de vie des boligarques, alors qu’un nombre sans cesse croissant de Vénézuéliens souffre du chômage, qu’explose l’économie souterraine et disparaissent les entrepreneurs et se réduit dramatiquement l’accès aux sources de capitaux pour démarrer de nouveaux projets d’entreprises privées. La Caracas qui, à une époque pas si lointaine que cela, était surnommée « la succursale du Ciel » se transforme tristement en une banlieur lointaine de La Havane castriste.
Dans le nouveau et baroque système monétaire vénézuélien, le bolivar ayant la plus haute valeur ne s’utilise soi-disant que pour les importations essentielles. Ainsi, si vous êtes chaviste et ce que vous désirez importer est « important », le dollar vous coûte 2,6 bolivars. Les importations considérées comme « non essentielles », qui peuvent aller de l’outil domestique jusqu’aux alcools en passant par les automobiles, se paieront avec un dollar échangé contre 4,3 bolivars. Et ces dollars si précieux sont essentiellement accessibles à ceux qui ont les faveurs du régime « bolivarien » et vous les obtiendrez facilement si vous avez de bons contacts avec la CADIVI (Commission de l’administration des devises du Ministère du Pouvoir populaire [sic] pour les Finances de la République bolivarienne du Venezuela), mais vous les attendrez des mois, ou ne les recevrez jamais, si vos contacts sont moins bons ou si vous n’êtes pas prêts à payer la « commission » adéquate sous la table. Après l’étape CADIVI, il vous faudra encore attendre que la Banque centrale vous donne ces dollars.
C’est à cause de cette série d’entraves et de lourdes procédures que plus de 60% des importations se paient au taux flottant du dollar, chaque fois plus défavorable à mesure que s’accélère l’inflation au Venezuela, qui est actuellement de plus de 26%, reflet de la chute des réserves de la Banque centrale. Tel est ce nouveau Venezuela socialiste, où il faut importer de l’essence suite à la détérioration des capacité de raffinage de ce pays, où se multiplie les coupures d’eau et d’électricité dans une économie chaque fois plus contrôlée par un « socialisme du 21e siècle » singulièrement semblable à celui du 20e quant aux moyens et aux résultats.
http://www.contrepoints.org/Devaluation-socialiste-au.html
Le Monde
Les pétroliers continueront l'exploitation offshore
Sans doute est-ce une ironie de l'histoire : la première véritable découverte de pétrole offshore a eu lieu en 1947, à 20 kilomètres au large des côtes de la Louisiane, cet Etat du delta du Mississippi aujourd'hui menacé par une marée noire dévastatrice pour son économie et son écosystème.
Au fil des décennies, les pétroliers n'ont cessé de conquérir de nouvelles "provinces" pétrolières, les grands gisements d'hydrocarbures ayant été très souvent découverts en mer depuis les années 1960 : par quelques mètres de profondeur d'eau, comme à Kashagan (Kazakhstan) en 2000, par 1400 mètres de fond en Angola et au Nigeria. Et à des profondeurs abyssales (plus de 3000 mètres) au Brésil.
De 10 % de la production mondiale en 1960, la part du brut extrait en mer dépasse désormais 30 % à la faveur d'importantes découvertes depuis cinquante ans. Le quart des réserves mondiales se trouve sous les océans, indique l'Institut français du pétrole (IFP). Et davantage si l'on ajoute les ressources prometteuses de la région Arctique. Les majors internationales ont développé la production en mer depuis les années 1970 en raison de la décision de certains pays, notamment au Moyen-Orient, de nationaliser le secteur des hydrocarbures, interdisant (Arabie saoudite, Koweït, Mexique) ou restreignant (Iran, Venezuela…) l'accès à leurs réserves d'or noir.
(…)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/05/04/les-petroliers-continueront-l-exploitation-offshore_1346237_3244.html
Romandie News
AFP
La majorité des pays sud-américains boycotteront le sommet UE-Amlat
CAMPANA (Argentine) - La majorité des pays sud-américains, dont le Brésil et l'Argentine, boycotteront le prochain sommet UE-Amérique latine à Madrid pour protester contre l'invitation du président hondurien Porfirio Lobo jugé illégitime, a annoncé mardi le président équatorien Rafael Correa.
"Il existe un malaise partagé par la majorité, qui empêchera beaucoup de pays de l'Unasur d'assister à ce sommet", a déclaré M. Correa qui exerce la présidence tournante de l'Union des nations sud-américaines (Unasur).
"Pourquoi? Parce que nous sentons qu'on nous ignore et qu'on agit comme si rien ne s'était passé au Honduras", a-t-il ajouté.
Les pays d'Amérique du Sud, sauf la Colombie et le Pérou, ont refusé de reconnaître l'élection de M. Lobo à la présidence du Honduras en novembre, car ils contestent la légitimité de ce scrutin organisé par le gouvernement putschiste qui a renversé le chef de l'Etat de gauche, Manuel Zelaya, le 28 juin 2009.
Le président brésilien "Lula a fait savoir (à ses homologues) que si l'Espagne confirmait l'invitation faite à Lobo, il n'assisterait pas", a dit à la presse, sous couvert d'anonymat, un ministre de son gouvernement.
"Nous ne voulons pas boycotter le sommet, nous voulons que l'Europe y réfléchisse à deux fois", a expliqué le président vénézuélien Hugo Chavez. "Si Lobo n'est pas invité, je suis sûr que la plupart ira", a-t-il ajouté.
Le gouvernement de Porfirio Lobo est "issu d'élections inconstitutionnelles, fruit d'un coup d'Etat", a déclaré le chef de la diplomatie vénézuélienne Nicolas Maduro pendant le sommet organisé près de Buenos Aires.
L'Union européenne (UE), qui avait condamné le coup d'Etat et refusé d'envoyer des observateurs électoraux en novembre, a fini par reconnaître M. Lobo en février.
Un mois plus tard, l'Espagne qui assure la présidence tournante de l'UE au premier semestre 2010, a invité le gouvernement du Honduras à assister au sommet UE-Amlat, qui aura lieu à la mi-mai à Madrid.
http://www.romandie.com/infos/news2/100504212908.kute3che.asp
L’Indépendant
Coup d'État Pour l'Amérique Latine, Maurice Lemoine n'a pas fait voeu de silence !
Dans le cadre de "Libertad", le journaliste Maurice Lemoine a animé lundi soir, une conférence sur l'Amérique Latine vue par les médias français. Une intéressante remise en perspective, au nom d'une réalité. Paroles de passionné...
Comment est née votre passion pour l'Amérique Latine ?
M. L. C'est mon premier voyage en 1973 qui a déclenché cet attachement. L'Amérique Latine, de toute façon, soit on la trouve insupportable, soit on en tombe amoureux, c'est ce qui s'est passé pour moi. Pendant 7 mois avec 7 000 francs en poche, j'y ai fait la route, je n'étais pas journaliste à l'époque. Entre le Honduras, la Colombie et le Venezuela... Ensuite, j'ai effectué de nombreux voyages en vendant mes prem iers articles. Jusqu'à devenir, une appellation qui m'amuse toujours, un spécialiste de l'Amérique Latine.
Vous êtes considéré comme le spécialiste, justement du Venezuela et de Chavez...
J'y suis allé pour la première fois en 1973. En 1998, Chavez est arrivé au pouvoir et je m'y suis pas mal intéressé. Notamment avec la tentative de coup d'état contre lui en 2002. J'ai écrit un bouquin, puis un deuxième. De plus, au Monde diplomatique, on a la particularité de ne pas être hostile à Chavez, ce qui est un peu inhabituel dans les médias, et du coup, j'ai été catalogué journaliste "Chaviste" et spécialiste du Venezuela. Alors que je continue de travailler aussi sur d'autres pays.
Dans votre conférence, vous avez abordé le regard peu amène des médias français sur l'Amérique Latine...
Je suis un peu dur sur la manière dont les médias traitent aujourd'hui de l'Amérique Latine. Précisément par rapport aux changements qui s'y sont opérés depuis 1997 et cette vague de gauche, dans laquelle on a trouvé très vite des têtes de Turcs, Chavez, Morales, Correa, considérés comme des populistes, des nationaux populistes, des apprentis dictateurs... L'image donnée par les médias français de ces gouvernements, ne correspond pas du tout, selon moi, à la réalité. On a tout le temps un portrait à charge. On est passé de la critique à l'hostilité, notamment de la part des médias de centre-gauche, plus féroces que la presse de droite.
Pour quelles raisons ?
L'information a beaucoup bougé, les grands groupes économiques s'interpénètrent avec les médias. Des moyens de plus en plus réduits sont mis à la disposition des confrères. On fait de plus en plus de l'info sur Internet, malheureusement. Tout cela fait qu'il y a maintenant très peu de spécialistes de l'Amérique Latine. Les journalistes indépendants qui travaillaient sur ces pays ne gagnent plus leur vie, c'est un secteur du monde qui n'intéresse personne. Et les jeunes qui à un moment, vont dans ces pays n'en connaissent pas l'histoire, n'ont pas l'arrière-fond pour comprendre les logiques, sans les justifier.
Vous, homme de gauche, en voulez à la gauche ?
Il y a une dérive idéologique de la gauche depuis la chute du mur de Berlin, selon laquelle toute tentative de transformation radicale mène forcément au stalinisme. On refuse d'examiner ce qui se passe là-bas, parce que ça nous fout un peu la honte. Ils sont en train de montrer que s'il y a une volonté politique, on peut faire des choses.
http://www.lindependant.com/articles/2010-05-05/pour-l-amerique-latine-maurice-lemoine-n-a-pas-fait-voeu-de-silence-175032.php
Première
Rolling with Stone : Orange ciné novo se passionne pour Oliver Stone le 17 mai
(…)
Rolling with Stone est parti d'une volonté de suivre le réalisateur alors qu'il tournait un documentaire ( South of the border ) sur le président vénézuélien Hugo Chavez et la vague de leaders charismatiques en Amérique latine. Sarah Bertrand a pu approcher le réalisateur dans son travail comme à la vie. (…)
http://tele.premiere.fr/News-Tele/Rolling-with-Stone-Orange-cine-novo-se-passionne-pour-Oliver-Stone-le-17-mai/%28gid%29/2305148
06.05.2010
Nouvel Obs
AP
Venezuela : les entrepreneurs demandent le respect de la propriété privée
CARACAS (AP) — La plus grande organisation entrepreneuriale du Venezuela, la fedecamaras, a demandé mercredi le respect de la propriété privée et a estimé que depuis la fin de l'année 2005, près de 200 entreprises sont passés aux mains de l'Etat.
"Entre la fin 2005 et 2010 ont été transférées au secteur public quelque 200 entreprises" a expliqué le président de fedecamaras Noel Alvarez. "Dans la majeure partie des cas, ce sont bel et bien des confiscations, sans respect des lois prévues par la constitution".
"Aucun secteur de l'économie n'a été à l'abri des décisions arbitraires prises par le gouvernement", a-t-il ajouté.
Le président du Venezuela, Hugo Chavez, mène une politique de promotion "de modèle mixte", qui inclut la propriété privée et la propriété commune.
Les entrepreneurs expliquent la chute du nombre d'industries dans le pays par la crainte d'expropriations.
"En 1999 (date de la prise du pouvoir par Chavez), on dénombrait plus de 11.000 industries, aujourd'hui, il y en a un peu plus de 7.000", a déploré Alvarez, qui regrette que de nombreuses entreprises préfèrent s'installer dans d'autres pays de la région, notamment en Colombie et au Pérou. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/social/20100506.FAP0654/venezuela-les-entrepreneurs-demandent-le-respect-de-la-propriete-privee.html
Radio Canada
Téléjournal - Violent Venezuela
Vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=Q11f6pWSnMo
Au Venezuela, le nombre de meurtres a été multiplié par quatre depuis 1999, soit depuis que l'actuel président, Hugo Chavez, exerce le pouvoir.C'est ce que soutient l'ONG «L'Observatoire vénézuélien sur la violence», dans son dernier rapport. L'insécurité est d'ailleurs la préoccupation numéro UN des Vénézuéliens. Un reportage de Jean-Michel Leprince.
http://www.youtube.com/watch?v=Q11f6pWSnMo
Romandie News
AFP
Le Venezuela achète la moitié d'une raffinerie dominicaine
SAINT-DOMINGUE - Le président vénézuélien Hugo Chavez et son homologue dominicain Leonel Fernandez ont formalisé mercredi à Saint-Domingue la vente de 49% des actions de la raffinerie dominicaine Refidomsa au Venezuela, premier producteur de brut sud-américain.
"Aucun baril de pétrole ou molécule de gaz n'est disponible en territoire dominicain, mais tout ce dont ils ont besoin se trouve là-bas au Venezuela", s'est exclamé Chavez après avoir signé l'acquisition pour 131,5 millions de dollars (102,7 millions d'euros).
Refidomsa, auparavant contrôlée à 100% par le gouvernement dominicain, peut traiter jusqu'à 110.000 barils de brut par jour.
Dans les Caraïbes, la compagnie publique vénézuélienne Petroleos de Venezuela (PDVSA) raffine du brut à Cuba, en Jamaïque et à Curacao.
La transaction répond à la volonté du Venezuela d'augmenter ses capacités jusqu'ici réduites de raffinage, mais les deux parties avaient reporté à plusieurs reprises la signature de l'accord.
Jusqu'en 2008, Royal Dutch Shell contrôlait 50% de la raffinerie, mais la multinationale avait fini par revendre ses parts à la suite d'une série de désaccords avec l'Etat dominicain.
La République dominicaine est membre du programme Petrocaribe, en vertu duquel le Venezuela vend du pétrole à des conditions préférentielles à plusieurs de ses alliés de gauche d'Amérique centrale ou des Caraïbes.
http://www.romandie.com/infos/news2/100505220258.u1bvchyy.asp
Agora Vox
Chávez le bref
@chavezcandanga sur Twitter
C’est un véritable défi pour Hugo Chávez : se limiter à 140 pauvres caractères, lui qui est un habitué des discours fleuves de 200.000 caractères et plus. Telle est la dure règle de Twitter, service de micro-blogging auquel le Comandante vient de s’affilier. Ici, au-delà de 140 caractères, tu n’existes plus ! Voici le volubile président obligé de devenir Chávez le bref !
La grande et la petite presse ont déjà largement commenté l’entrée en fanfare de Hugo Chávez sur Twitter : des dizaines de milliers de followers en quelques heures, 188.000 en moins d’une semaine… Il est encore loin des 3.843.162 followers de Barack Obama, certes, mais il se trouve déjà dans le top 10 des hommes politiques sur Twitter, toutes nationalités confondues. Beau début pour quelqu’un qui s’est décidé tout récemment seulement à se lancer dans les réseaux sociaux. Il l’avait annoncé il y a quelque temps : il compte aussi mener la bataille sur ce front-là, afin d’occuper un espace qu’il avait quelque peu délaissé au profit de ses adversaires politiques. C’est aussi, par ailleurs, une façon directe de répondre à tous ceux qui le soupçonnaient de vouloir réguler ou censurer Internet au Venezuela.
Pour le choix de son pseudo, Chávez n’a pas fait dans la dentelle : le nom Hugo Chávez, écrit sous toutes ses formes, ayant été pris par des usurpateurs ou des petits marrants, il s’est reporté sur le pseudo chavezcandanga. Candanga veut dire, en bon vénézuélien, quelque chose comme « empêcheur de tourner en rond ». Dans d’autres pays d’Amérique latine, toutefois, le mot signifie “diable”. Une petite provocation de plus, bien dans le style du personnage…
Copain-copain
Mais que raconte au juste Hugo Chávez, dans le cadre restreint de ces fatidiques 140 caractères ? Jusqu’à présent pas de grosse révélation, pas de grandes idées, mais une approche plutôt copain-copain avec ses suiveurs. Jugez-en :
Le premier tweet, du 28 avril, était très générique :
Epa que tal ? Aparecí como lo dije : a la medianoche. Pa Brasil me voy. Y muy contento a trabajar por Venezuela. Venceremos !! [Salut, comment va ? Me voici tel que j’avais dit : à minuit. Je pars au Brésil. Et très content de travailler pour le Venezuela. Nous vaincrons !]
Le second, le 29 avril, n’était guère beaucoup plus précis :
Hola mis queridos Candangueros y Candangueras. Esto ha sido una explosión inesperada. Gracias.Thanks. Ahora en Barinas con Evo. Venceremos !! [Salut mes chers candangueros y candangueras. Ça a été une explosion inattendue. Merci. Thanks. Maintenant à Barinas avec Evo. Nous vaincrons !]
Puis vinrent une série de deux tweets relatifs à la fête des travailleurs (qu’il invite au « socialisme qui est le royaume de la classe ouvrière »). Puis, histoire de mobiliser les troupes, deux autres tweets à propos des élections internes du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), qui avaient lieu ce dimanche 2 mai.
Ensuite, ce 3 mai au matin, un autre tweet générique, et même rassembleur (plutôt rare chez Hugo Chávez) -avec utilisation d’une orthographe simplifiée type SMS :
Buen día a tí q m lees q te leo. Donde estés y sin importar quien seas ni lo q pienses. Si eres Venezolano aquí estoy, trabajando para tÍ. [Bonjour toi qui me lis que je te lis. Où que tu sois, peu importe qui tu es et ce que tu penses. Si tu es Vénézuélien, je suis ici, en train de travailler pour toi]
Changement de ton
Changement de ton ensuite. Le voilà qui personnalise son propos, avec des messages adressés directement à d’autres utilisateurs de Twitter qui lui ont envoyé des messages. À une telle Mariana de Lucio, d’abord, il répond :
@marianadelucio Saludos mariana. Yo en verdad soy un antidictador y amo mucho a mi México lindo. Ah, (cont) http://tl.gd/14qfnl [@marianadelucio Salut Mariana. Moi, à dire vrai, je suis un antidictateur et j’aime beaucoup mon Mexique adoré. Ah, (suite) http://tl.gd/14qfnl]
Pour la première fois, dans ce tweet, Hugo Chávez dépasse les 140 caractères ! Aussi utilise-t-il le service Twitlonger, qui permet à l’utilisateur incontinent d’allonger ses tweets…
Autant dire que Mariana de Lucio est devenue « célèbre » en moins de deux à la suite de cette première réponse personnalisée de Chávez. Il en sera sans doute de même de Dessiree Andre, une fan nouvelle venue sur Twitter, dont tous les tweets étaient jusqu’ici adressés au seul Hugo Chávez. Ce dernier vient de lui répondre :
@dessiree_andre Bueno mi querida Dessiree, a tí te mando un beso. Ahora estoy muy atareado saliendo para Argentina a la cumbre de UNASUR. [@dessiree_andre Bon ma chère Dessiree, je t’envoie un baiser. Je suis maintenant très occupé, je pars pour l’Argentine au sommet de l’UNASUR].
Dans le tweet suivant, l’étudiante Yesenia Gamardo est plus pragmatique. Elle lui demande un « crédit pour travailler », mais la réponse du président sur ce point reste plus que vague. Yesenia insiste : « J’ai besoin de savoir si vous m’aiderez avec le crédit ». Le président répondra-t-il ? Il est peu probable qu’il le fasse, car cela créerait un précédent plutôt gênant… D’autres tweets personnalisés se suivent à la chaîne ce soir. Utilisant son Blackberry et le service ÜberTwitter, Hugo Chávez semble ainsi s’occuper, en attendant le décollage de l’avion pour Buenos Aires…
Transcendance
Nous en sommes là, en ce 3 mai au soir : une douzaine de tweets en une semaine, des messages de plus en plus personnalisés, peu de politique dure, mais quelques messages d’orientation. À en juger par les derniers tweets, se dirige-t-on vers une utilisation personnalisée de Twitter , une sorte de lien direct entre le président et les citoyens ? Le public visé est-il exclusivement celui des partisans du président ? Ou bien la parole sera-t-elle ouverte plus largement, y compris aux opposants déclarés ? À suivre donc l’évolution de l’usage fait de ce moyen de communication peu commun par un président tout de même assez spécial.
Une seule certitude : il n’y aura sans doute rien de bien transcendant dans ces échanges. Mais Twitter, il est vrai, n’est pas fait pour la transcendance…
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/chavez-le-bref-74535
Le Figaro
AFP
Uranium/échange: l'Iran soutient le Brésil
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a approuvé une proposition brésilienne d'accueillir un échange d'uranium à destination de l'Iran pour résoudre la crise sur le programme nucléaire iranien, a indiqué aujourd'hui le site internet officiel de la présidence.
Selon le site president.ir, M. Ahmadinejad et son homologue vénézuélien Hugo Chavez ont discuté mardi de "la proposition du président brésilien concernant l'échange de combustible nucléaire et M. Ahmadinejad a fait part de son accord de principe".
(…)
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/05/97001-20100505FILWWW00390-l-iran-soutient-la-proposition-du-bresil.php
France 2
L'Iran dit accepter une médiation du Brésil
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est d'accord "sur le principe" d'une médiation du Brésil
"Dans une conversation téléphonique avec son homologue vénézuélien [Hugo Chavez, NDLR], Mahmoud Ahmadinejad a accepté le principe d'une médiation du Brésil sur l'accord du combustible nucléaire", a rapporté mercredi l'agence Fars citant un communiqué de la présidence iranienne, elle-même citée par Reuters.
(…)
http://info.france2.fr/monde/l-iran-dit-accepter-une-mediation-du-bresil-62891545.html
Ouest France
Téhéran, théâtre de tant de batailles - Rennes
(…)
L'Iran a-t-il des alliés ? Lesquels ?
Oui. Dans son voisinage immédiat, la Syrie. À l'échelle de « l'Internationale anti-impérialiste », le Venezuela d'Hugo Chavez, la Bolivie d'Evo Morales, le Zimbabwe de Robert Mugabe ou encore, mezza voce, le Brésil de Lula. Au Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine, hostile aux sanctions, et, à un moindre degré, la Russie, de plus en plus exaspérée par l'intransigeance de Téhéran.
(…)
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Teheran-theatre-de-tant-de-batailles-_35238-avd-20100504-58152202_actuLocale.Htm
Zamanfrance
La laïcité turque enfreint les libertés religieuses
(…) Cette année encore la Turquie reste sur cette dernière liste. Selon le rapport, les CPP de cette année sont le Myanmar, la Chine, l'Érythrée, l'Iran, la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite, le Soudan, l'Ouzbékistan, l'Irak, le Nigeria, le Pakistan, le Turkménistan et le Vietnam. En plus de ces 13 pays, désignés comme les pires violateurs des libertés religieuses dans le monde entier, la liste 2010 comprend l'Afghanistan, la Biélorussie, Cuba, l'Egypte, l'Inde, l'Indonésie, le Laos, la Russie, la Somalie, le Tadjikistan, le Venezuela ainsi que la Turquie pour "la nature et l'étendue des violations de la liberté religieuse perpétrées ou tolérées par les gouvernements".
(…)
http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?newsId=4013
07.05.2010
Ria Novosti
Hugo Chavez en Russie à l'automne 2010 (télévision)
Le président vénézuélien Hugo Chavez
Le président vénézuélien Hugo Chavez a déclaré avoir l'intention de se rendre en visite en Russie en octobre-novembre de l'année en cours afin de continuer à forger les relations bilatérales, rapporte la chaîne de télévision vénézuélienne VTV.
Mercredi le maire de Moscou Iouri Loujkov a visité la capitale vénézuélienne où il s'est entretenu pendant près de trois heures avec M.Chavez au palais présidentiel de Miraflores. Au cours de cette rencontre les parties ont abordé un large éventail de questions, notamment la construction des logements bon marché à Caracas et le plan général de développement de la capitale vénézuélienne.
Iouri Loujkov a promis à Hugo Chavez d'ériger dans la capitale russe une statue en mémoire de Simon Bolivar, héro national vénézuélien. Le président pour sa part assuré qu'il assisterait à son inauguration.
Si la visite annoncée par la chaîne vénézuélienne d'Etat a lieu, ce sera la neuvième fois que le président Chavez se rend à Moscou. Au cours de sa dernière visite en septembre 2009, le leader avait reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
http://fr.rian.ru/world/20100507/186645312.html
Radio Kiskeya
Chàvez promet d’être au sommet mondial sur la reconstruction d’Haïti
Un nouveau rendez-vous post-séisme fixé au 2 juin à Santo Domingo
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a dit jeudi qu’il espérait pouvoir assister au sommet mondial sur la reconstruction d’Haïti prévu le 2 juin prochain en République Dominicaine, rapporte EFE.
"Je veux participer au sommet sur la reconstruction d’Haïti. C’est mon désir de venir ici à nouveau afin d’être aux côtés de ce peuple frère", a répété à Santo Domingo le leader de la "révolution bolivarienne" en présence de son homologue dominicain Leonel Fernàndez.
Ces déclarations ont été faites en marge de la cérémonie officialisant l’acquistion par Caracas de 49% des actions de la raffinerie pétrolière d’Etat dominicaine (Refidomsa).
En trois occasions, Hugo Chàvez a réitéré sa volonté de prendre part à la rencontre de Santo Domingo au cours de laquelle devrait être mise au point une stratégie définitive de reconstruction d’Haïti ravagée par le séisme du 12 janvier.
Cette semaine encore, il a évoqué au sein de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) la nécessité pour les Etats membres de l’organisation de faire de notre pays l’une de leurs priorités.
Entre 250.000 et 300.000 personnes ont été tuées et 300.000 autres blessées dans le violent tremblement de terre qui a aussi fait 1,2 million de sans-abri. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article6749
L’Express
Sarkozy met en garde contre la menace Mercosur
Le sommet du 18 mai à Madrid devrait relancer la négociation d'un accord de libre-échange UE-Mercosur. Une libéralisation commerciale qui porterait un rude coup à l'agriculture européenne.
Nicolas Sarkozy a virilement mis en garde José Manuel Barroso, le 26 avril, à l'Elysée. Le sommet UE-Amérique latine du 18 mai à Madrid devrait relancer la négociation d'un accord de libre-échange entre l'Union et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela), au point mort depuis 2004. Tel est le souhait de l'Espagne, présidente de l'UE en exercice, qui ne cesse de militer pour un rapprochement entre les deux régions. Or une telle libéralisation commerciale porterait un rude coup à l'agriculture européenne, incapable de supporter la concurrence du boeuf, du poulet ou des fruits et légumes brésiliens. Aujourd'hui, l'Union importe déjà pour 19 milliards d'euros de produits agricoles du Mercosur et n'exporte que pour moins de 1 milliard. Mais le président de la Commission de Bruxelles, que la mondialisation n'effarouche pas outre mesure, subit la pression de José Luis Rodriguez Zapatero...
http://www.lexpress.fr/actualite/indiscrets/sarkozy-met-en-garde-contre-la-menace-mercosur_890257.html
Info Sud – Tribune des droits humains
L’UE veut éviter que la Grèce subisse le même sort que l’Argentine
7 mai 10 - Buenos Aires va proposer cette semaine à ses créanciers un échange de dette. En défaut depuis neuf ans, le pays ne peut toujours pas accéder aux marchés des capitaux
Buenos Aires, Pierre Bratschi/InfoSud - Si la Grèce se débat pour éviter le défaut de paiement, l’Argentine, elle, se démène pour en sortir. Le ministre argentin de l’Economie a en effet entamé cette semaine une grande tournée des principales places financières du monde pour convaincre les détenteurs de titres argentins en défaut depuis 2001 d’accepter la nouvelle offre de son gouvernement. En effet, décembre 2001, l’Argentine déclarait un moratoire sur la dette nationale qui atteignait alors 132 milliards de dollars, et qui à ce jour reste le plus gros défaut de l’histoire financière.
Pour rappel, en 2005, le gouvernement de Nestor Kirchner obtenait un réajustement de la dette avec les organismes multilatéraux (FMI, Banque mondiale, etc.) et négociait avec les créanciers étrangers une réduction de la dette de 65%. Près des trois quarts de ceux-ci ont accepté, mais le quart restant, pour la plupart des petits épargnants italiens, suisses et japonais, refusaient l’offre, empêchant ainsi l’Argentine d’accéder aux marchés internationaux des capitaux et la contraignant à emprunter à des taux quasiment usuriers.
Alors que le FMI, peu apprécié par Nestor et Cristina Kirchner, prête à 5-6%, l’Argentine emprunte à son allié et ami Hugo Chavez à 12,5%. Ne pouvant plus se financer à des taux raisonnables, le gouvernement a donc décidé d’essayer de convaincre les derniers créanciers d’accepter une nouvelle offre d’échange pour les 20 milliards de dollars de titres en défaut qu’ils détiennent encore, plus les 9 milliards d’intérêts. La valeur du titre sera réduite de deux tiers, les intérêts dus seront payés en liquide et les intérêts liés au nouveau titre dépendront de la croissance et de l’inflation. L’offre est valable un mois à partir de la semaine prochaine. Si le ministre de l’Economie Amado Boudou réussit à obtenir l’accord de 70 à 80% des derniers créanciers, alors le marché considérera que l’Argentine est définitivement sortie du défaut.
(…)
http://www.droitshumains-geneve.info/spip.php?article7980
RTL
Vers une aggravation de la crise grecque ?
(…)La Grèce peut-elle pour autant échapper à son plan de rigueur ?
Évidemment, non. Elle a besoin d'une aide étrangère. L'aide étrangère sera donnée, de toute façon, avec des conditions et des surveillances. Il n'y a pas moyen de faire autrement. Personne, aujourd'hui, ne prêtera sans un contrôle et des conditions terribles. On pourrait imaginer de rééchelonner la dette. Après tout, le Venezuela l'a fait. Simplement, la différence, c'est que le Venezuela a des produits d'exportation que n'a pas du tout la Grèce. (…)
http://www.rtl.fr/fiche/5940066335/vers-une-aggravation-de-la-crise-grecque.html
Latin Reporters
Menace de boycott du sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes
Reflétant la position d'au moins une douzaine de pays d'Amérique latine, le Brésil, le Venezuela, la Bolivie et l'Equateur ont explicitement menacé de boycotter le VIe sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes (UE-ALC), prévu du 17 au 19 mai à Madrid. La menace vise à empêcher la présence au sommet du président "illégitime" du Honduras, Porfirio Lobo. Il a été invité par l'Espagne, présidente en exercice de l'UE.
Programmée avant le coup d'Etat du 28 juin 2009, l'élection présidentielle remportée le 29 novembre au Honduras par Porfirio Lobo demeure contestée pour avoir été organisée sous le régime de transition issu du coup d'Etat. Soutenue par le Parlement et la justice, l'armée hondurienne avait expulsé du pays le 28 juin le président Manuel Zelaya, ancien libéral devenu l'allié des pays de la gauche radicale menée par le Venezuela d'Hugo Chavez.
Comme d'autres chefs d'Etat, les présidents Lula da Silva (Brésil, à gauche) et Hugo Chavez (Venezuela) menacent de boycotter le sommet UE-ALC prévu à Madrid du 17 au 19 mai 2010 - Archives, photo Prensa Presidencial, Venezuela
Le président Lobo est reconnu notamment par les Etats-Unis et l'Union européenne. En Amérique latine, la légitimité de Porfirio Lobo est encore déniée par au moins une douzaine de pays, à savoir le Brésil, le Venezuela, la Bolivie, l'Equateur, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay, le Surinam. la Guyana, le Nicaragua, Cuba et le Mexique.
La seule absence éventuelle du Brésil et du Mexique, deux poids lourds qui totalisent plus de la moitié des habitants et plus de 60% du produit intérieur brut des 33 pays de l'ALC, menacerait d'insignifiance le sommet UE-ALC, considéré par l'Espagne comme le plus important de sa présidence communautaire.
Il s'agirait d'un nouveau coup dur porté à l'image du chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, après l'annulation en février, à la fois par désintérêt de Barack Obama et par surcharge de son agenda, du sommet UE / Etats-Unis programmé pour les 24 et 25 mai à Madrid.
La menace d'un boycott latino-américain était exprimée publiquement pour la première le 4 mai dans la province de Buenos Aires par Rafael Correa, président de l'Equateur et président en exercice de l'Union des nations sud-américaines, à l'issue du sommet lors duquel cette UNASUR porta à son secrétariat général l'ex-président argentin Nestor Kirchner. (Voir article "Rafael Correa, roquet des Andes, menace de nous faire plaisir"). En écho, dès le lendemain, le Venezuela, la Bolivie et le Brésil confirmaient.
Reçu en République dominicaine, le président vénézuélien Hugo Chavez y admettait faire partie de ceux qui bouderaient le sommet de Madrid "si l'Europe persiste à inviter Monsieur Lobo". A la Paz, le président bolivien Evo Morales souhaitait devant la presse l'exclusion de Porfirio Lobo et espérait à ce propos recevoir de l'Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero "de bonnes nouvelles qui nous permettent de participer tous au sommet". Et au Brésil, l'influent conseiller aux Affaires internationales de la présidence, Marco Aurelio Garcia, chiffrait à "au moins dix présidents latino-américains", dont le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, les absents à Madrid si Porfirio Lobo participait au sommet.
Marco Aurelio Garcia affirmait toutefois ensuite être en condition "d'assurer que le Honduras n'ira pas" à Madrid, sans révéler le fondement de cette certitude. Paradoxalement, c'est Porfirio Lobo en personne qui a peut-être déjà confirmé le diagnostic du conseiller présidentiel brésilien.
Porfirio Lobo s'effacerait si Madrid le lui demandait
Nuançant fortement la position de son ministère des Affaires étrangères, qui refusait la remise en question de "l'invitation formelle du gouvernement espagnol", le président du Honduras a remis l'affaire "à la considération de l'Espagne". "Nous ne voulons pas être un élément de conflit ... Nous sommes disposés à faire ce qu'on nous indiquera ... S'il y a un problème, nous n'irons pas [à Madrid]" a déclaré Porfirio Lobo au Guatemala, s'exprimant aux journalistes à l'issue d'un entretien avec son homologue guatémaltèque Alvaro Colom.
Porfirio Lobo a ajouté que l'ex-président Manuel Zelaya, exilé actuellement en République dominicaine, ne serait pas emprisonné s'il revenait au Honduras, où la justice l'accuse toujours de divers délits communs et politiques. Les inquiétudes planant sur le sommet de Madrid ont incité la diplomatie espagnole à travailler activement à ce retour en douceur de Manuel Zelaya. Ses partisans n'espèrent plus qu'il récupère la présidence, fût-ce brièvement et symboliquement. L'essentiel serait qu'il jouisse pleinement de ses droits civils et politiques pour préparer "l'alternative progressiste" au Honduras.
Optimiste, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a affirmé le 6 mai que le sommet de Madrid sera "historique". Néanmoins, selon lui, "il faut dire la vérité : les choses ne vont pas bien entre l'Amérique latine et l'UE. Elles ne sont pas à la hauteur de l'ambition, des expectatives et du potentiel existant entre les deux [blocs partenaires]".
http://www.latinreporters.com/amlatpol06052010b.html
Latin Reporters
Rafael Correa, roquet des Andes, menace de nous faire plaisir
Si le président du Venezuela, Hugo Chavez, fait figure de pitbull des Caraïbes, la voix de fausset et la modicité du pays de son chiot idéologique Rafael Correa, président de l'Equateur, incitent à surnommer ce dernier le roquet des Andes.
Un roquet en pleine frénésie d'aboiements puisqu'il assume la présidence tournante de l'Union des nations sud-américaines. Cette UNASUR tenait le 4 mai dans la province de Buenos Aires un sommet extraordinaire pour propulser à son secrétariat général l'ex-président argentin Nestor Kirchner, dit le pingouin pour avoir sévi dans le grand sud pré-antarctique. (Voir article ci-contre).
L'UNASUR ou en tout cas la majorité de ses 12 pays membres a aussi concocté une menace, proférée à l'issue du sommet par le roquet des Andes : l'Amérique du Sud boycottera le VIe sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes (UE-ALC), du 17 au 19 mai à Madrid, si l'UE persiste à inviter à ce sommet le président "illégitime" du Honduras, Porfirio Lobo.
Là - wouh! wouh! - agitons la queue de plaisir en espérant que vienne Lobo (quel hasard, ce nom signifie loup). Car alors on ne devra pas flatter pour qu'ils fassent le beau à Madrid ni le roquet ni le pitbull ni surtout, puisqu'il se solidariserait avec les anti-Lobo, l'un des deux bouledogues de La Havane, Raul Castro. L'invitation qu'il a reçue devrait, elle, faire aboyer dans tous les chenils de la démocratie européenne.
Et un premier plaisir en amènerait un autre pour nombre d'Espagnols paniqués par les 20% de chômeurs du socialisme zapatériste.
En effet, l'éventuel sabotage du sommet UE-ALC succédant à l'annulation, pour désintérêt de Barack Obama, du sommet UE / Etats-Unis prévu pour les 24 et 25 mai à Madrid, l'actuelle présidence tournante espagnole de l'UE serait proclamée la plus vide de l'histoire communautaire européenne ... et cela hâterait le retour du chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à la niche de l'opposition.
http://www.latinreporters.com/amlatpol05052010a.html
10.05.2010
Street Press
Les gouvernements influencés par Chavez sont-ils moins respectueux des Droits de l’Homme?
Sur StreetPress Diego Garcia-Sayan, président de la Cour Inter-américaine des Droits de l'Homme explique qu'il n'y a pas de pays en Amérique statistiquement moins respectueux que d'autres des Droits de l'Homme.
Vidéo :
http://www.streetpress.com/sujet/587-les-pays-influences-par-chavez-sont-ils-moins-respectueux-des-droits-de-l-homme
1. Les faits
Ce jeudi, au Centre d’Accueil de la Presse Étrangère (CAPE) à Paris, Diego Garcia-Sayan, Président de la Cour Inter-américaine des Droits de l’Homme , a tenu une conférence de presse sur l’évolution des sociétés civiles en Amérique latine.
2. Le contexte
En Amérique latine, la révolution bolivarienne du vénézuélien Hugo Chavez, a vite conquit l’Équateur et la Bolivie, et influencée le Nicaragua. Censée apporter développement social et richesse aux peuples concernés, elle est néanmoins controversée. Au mois de février, la Cour Inter-américaine des Droits de l’Homme publiait ainsi un rapport accusant le Venezuela de ne respecter ni les Droits de l’Homme, ni la liberté d’expression.
3. La question de StreetPress
Les gouvernements influencés par la révolution bolivarienne de Hugo Chavez (Équateur, Bolivie, Venezuela) sont-ils moins respectueux des Droits de l’Homme que les autres pays américains ?
4. La réponse de Diego Garcia-Sayan
Le président de la Cour Inter-américaine des Droits de l’Homme explique que ces pays ne comptabilisent pas plus de cas de violation des Droits de l’Homme que les autres précisant que d’une manière générale, « il n’y a pas en ce moment de pays qui aient statistiquement plus de cas que d’autres ».
Il insiste aussi sur le fait que de toute façon la Cour ne donne « pas d’évaluation sur le respect des Droits de l’Homme par les gouvernements, quel que soit leur tendance politique ». Une belle leçon de langue bois afin de ne pas prendre position.
http://www.streetpress.com/sujet/587-les-pays-influences-par-chavez-sont-ils-moins-respectueux-des-droits-de-l-homme
Romandie News
ATS
200 personnes aident Chavez à répondre aux messages sur Twitter
Hugo Chavez fait un carton sur le site de microblogging Twitter. Le président vénézuélien a dû embaucher 200 personnes pour l'aider à répondre aux 50'000 messages qu'il dit avoir reçus en seulement neuf jours.
Le nouveau site du chef de la révolution bolivarienne, @chavezcandanga, compte près de 250'000 "suiveurs". Nombre d'entre eux sont probablement curieux de voir comment le président, habitué aux discours-fleuves à la Castro, peut s'adapter au format des messages sur Twitter, limités à 140 signes.
"C'est encore plus de travail pour moi, je n'arrête pas de répondre", a-t-il dit lors d'une longue allocution télévisée. "J'ai donc pris une décision face à cette avalanche de messages", a-t-il ajouté, précisant qu'il avait chargé 200 personnes de l'aider.
Il existe actuellement plus de 200'000 comptes Twitter au Venezuela. Le site du chef de l'Etat est le deuxième le plus suivi, derrière celui de la chaîne de télévision d'opposition Globovision.
Chavez a affirmé que la moitié des messages qu'il recevait venaient de ses partisans, qui lui envoient leurs encouragements. Le reste est constitué de demandes d'aide ou de plaintes contre l'administration.
Le dirigeant a dit avoir calculé que seulement 18,4% des messages lui étaient hostiles. "J'y réponds parfois par des plaisanteries. Ça me fait rire", a-t-il lancé.
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20100508211409870172019048164_brf054.xml
Europe 1
Venezuela: Prison pour un ex-proche de Chavez
L'ancien ministre vénézuélien de la Défense Raul Isaias Baduel, ancien proche du président Hugo Chavez, a été condamné à sept ans et 11 mois de prison pour détournement de fonds et abus de pouvoir lorsqu'il était au gouvernement, ont annoncé ses proches. "Messieurs, je suis désolé de vous informer que le régime a porté un nouveau coup à la justice. Mon père a été condamné à 7 ans et 11 mois de prison", a déclaré vendredi soir Raul Emilio Baduel, fils de l'ancien ministre, sur le site de microblogs Twitter.
http://www.europe1.fr/International/Venezuela-Prison-pour-un-ex-proche-de-Chavez-190131/
Boursorama
AP Venezuela : plus de 30% d'inflation lors des 12 derniers
L'inflation au Venezuela a atteint 5,2% en avril, ce qui fait que l'indice des prix a augmenté de 30,4% au cours des 12 derniers mois, d'après les informations publiées vendredi par la banque centrale du Venezuela (BCV) et l'institut national des statistiques (INE).
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=0829a324dd291c28ae44874fef92acb9
Le Monde
AFP
Venezuela - Un fonds spécial pour répondre aux urgences Twitter de Chavez
Le président du Venezuela Hugo Chavez, omniprésent dans les médias locaux, a annoncé la création d'un fonds spécial financé par l'Etat pour répondre aux demandes "urgentes" faites sur son compte Twitter, où il est suivi par près de 250.000 adeptes du site de microblogs.
Le bureau de la présidence va affecter 200 personnes à ce service chargé de trier les messages envoyés sur le compte @chavezcandanga, le pseudonyme du président vénézuélien, "candanga" étant un mot utilisé au Venezuela pour désigner une personne espiègle et explosive.
"J'ai créé ma propre mission Chavezcandanga pour répondre directement et nous allons même créer un fonds pour financer cette mission", a-t-il déclaré samedi soir, évoquant notamment des demandes en matière de santé ou de logement.
Depuis l'ouverture de son compte le 28 avril, le chef de file de la gauche radicale latino-américaine a reçu des centaines de message de personnes lui demandant de résoudre leurs problèmes les plus divers.
Habitué à s'adresser directement au peuple vénézuélien presque chaque jour, M. Chavez a constamment innové en matière de médias depuis son arrivée au pouvoir en 1999 mais il avait délaissé l'internet jusqu'à maintenant, dans un pays où 30% des 27 millions d'habitants sont connectés à la toile.
Il a souvent été dénoncé comme cherchant à restreindre la liberté des médias critiques de son action.
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/05/09/venezuela-un-fonds-special-pour-repondre-aux-urgences-twitter-de-chavez_3236_58_42401949.html
L’essentiel
(Luxembourg)
Hugo Chavez croule sous les twitt'
Après la télévision, la radio et la presse, le président vénézuélien s'est emparé de Twitter, le site Internet de microblogs, où il est devenu en un temps record le Vénézuélien le plus suivi avec 224 500 adeptes.
Le président vénézuélien a dû embaucher 200 personnes pour l'aider à gérer son site Twitter.
Après la télévision, la radio et la presse, le président vénézuélien Hugo Chavez, bête médiatique, s'est emparé de Twitter, le site Internet de microblogs, où il est devenu en un temps record le Vénézuélien le plus suivi avec 224 500 adeptes. «Epa, comment ça va? Je suis apparu comme je l'avais annoncé: à minuit. Je vais au Brésil. Et très content de travailler pour le Venezuela. Nous vaincrons!!». Voici le tout premier tweet jamais rédigé par le chef de file de la gauche radicale latino-américaine, le 28 avril.
Connu pour ses discours fleuve, M. Chavez doit faire bref sur Twitter, où les messages sont limités à 140 caractères. Il doit répondre à des milliers de personnes qui le suivent et lui envoient une logorrhée de messages pour l'encourager dans sa «révolution» socialiste, l'insulter ou attirer son attention sur des cas particuliers. «Président, j'ai frappé à plusieurs portes et je ne reçois aucune réponse. Je crois en vous. J'ai besoin de vous exposer mon cas», écrit l'un, tandis que un autre explique: «je suis ingénieur en mécanique, j'ai besoin de travailler pour ma famille».
«Ma sœur veut être dictateur comme toi»
Ces derniers jours, M. Chavez a aussi répondu à un message insolite d'une Mexicaine. «Chavez, ma sœur veut être dictateur comme toi et faire du Mexique un Venezuela. Tu pourrais lui souhaiter un joyeux anniversaire?», demandait la jeune femme. Voici la réponse de @chavezcandanga, le pseudonyme du président vénézuélien sur Twitter: «Joyeux anniversaire à ta sœur révolutionnaire (...) moi, en vérité, je suis un antidictateur». Le pseudonyme de M. Chavez est une combinaison de son nom de famille et de «candanga», un mot utilisé au Venezuela pour désigner une personne espiègle et explosive.
Habitué à s'adresser directement au peuple vénézuélien presque chaque jour, M. Chavez a constamment innové en matière de médias depuis son arrivée au pouvoir en 1999. Il a créé une émission radio-télévisée hebdomadaire, «Alo Presidente», où il peut parler jusqu'à huit heures d'affilée, ou un programme radio, «De repente con Chavez» («Tout à coup avec Chavez»), qui permet au président d'interrompre par surprise la programmation pour informer de décisions, voire «jouer un air de guitare».
30% des Vénézuéliens connectés à la Toile
Mais il avait délaissé l'Internet jusqu'à maintenant, dans un pays où 30% des 27 millions d'habitants sont connectés à la toile. L'engouement pour le compte Twitter du président a été tel qu'il comptait 224 500 adeptes vendredi, ce qui le plaçait au premier rang des Vénézuéliens suivis sur le site, selon Twitter-venezuela.com qui publie un classement. M. Chavez a même dépassé en nombre de fans la chaîne de télévision Globovision, très critique envers le gouvernement. Même le porte-parole du département américain, Philip Crowley, s'est laissé piquer par la curiosité. «Comment résister?», a-t-il plaisanté. M. Chavez, adepte du «socialisme du XXIe siècle», est la bête noire des États-Unis en Amérique latine.
Mais comment le président déjà hyperactif répond-il à tout le monde? «J'ai demandé de l'aide à une équipe, car il y a trop de messages, je réponds à certains. Je reçois des plaintes et je demande des enquêtes, une ou deux petites insultes, mais je m'en moque», a expliqué M. Chavez. Soyez-en sûrs cependant: le président dit lire tous les messages.
http://www.lessentiel.lu/multimedia/webpage/story/22649062
Paris Match
Venezuela: Chavez, star sur Twitter
Hugo Chavez rencontre un énorme succès sur le site de microblogging Twitter et a dû embaucher 200 personnes pour l'aider à répondre aux 50.000 messages qu'il dit avoir reçus en seulement neuf jours. Le nouveau site du président vénézuélien, @chavezcandanga, compte près de 250.000 "suiveurs", nombre d'entre eux probablement curieux de voir comment le président, habitué aux discours-fleuves à la Castro, peut s'adapter au format des messages sur Twitter, limités à 140 signes.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Depeches/Venezuela-Chavez-star-sur-Twitter-184816/
Actulatino
Venezuela : Les tensions avec la Colombie restent vivaces
Le président du Venezuela, le socialiste Hugo Chavez, a réitéré ses griefs à l’encontre des autorités colombiennes et plus précisément de son président, Alvaro Uribe, en déclarant que de nombreux problèmes d’insécurité sur le territoire national étaient imputables au pays voisin.
Le chef de l’État vénézuélien a dénoncé le fait que des organismes de sécurité avaient été infiltrés par des « acteurs illégaux » dans le cadre d’une machination orchestrée par les États-Unis afin de déstabiliser son gouvernement au moyen de son allié latino-américain (soit la Colombie).
« Les États-Unis, à travers la Colombie et d’autres acteurs illégitimes comme les paramilitaires ou d’autres formes de violence infiltrent le Venezuela afin d’assassiner et de séquestrer des individus, ce dans le but de discréditer le président », a déclaré Hugo Chavez.
Le président soutient également que des extractions illégales de métaux précieux (or et coltan) ont lieu à divers endroits situés au bord du fleuve Caura et que ces minéraux ainsi récoltés alimentent un trafic de l’autre côté de la frontière.
Le président a aussi profité de cette allocution pour remercier les autorités cubaines pour leur soutien, une aide qui a permis, selon le président, d’apprendre beaucoup en matière de sécurité intérieure, tout spécialement en ce qui concerne « les infiltrés » dans les forces de l’ordre nationales.
« Cuba nous a beaucoup aidé en matière de sécurité, sur la façon d’analyser, d’évaluer et d’améliorer le service sécuritaire car nous avons eu des failles qui ont permis à des infiltrés de s’ immiscer dans la politique intérieure ».
Le président a fait ces déclarations une journée après que l’ancien leader du groupe paramilitaire colombien Autodefensas ait avoué que certains éléments de l’armée vénézuélienne lui avaient proposé l’année 2002 de participer à une action visant à le renverser du pouvoir.
La semaine dernière, les autorités du Venezuela ont rendu public l’arrestation, au mois de janvier dernier, d’un homme qui avait appelé les paramilitaires colombiens à renverser le président au pouvoir.
Selon cet ancien dirigeant paramilitaire Salvatore Mancuso, ni lui ni les autres membres de son groupe n’avaient accepté cette proposition qui leur avait paru être d’emblée « une folie ».
Concernant les suspicions d’espionnage, le président a évoqué le cas récent d’un citoyen colombien (Luis Cossío) marchand de glaces dans le village de Barinitas situé à 520 km à l’ouest de Caracas, une profession, qui selon le gouvernement, lui servait de couverture pour exercer ses activités d’espion.
Chavez a déclaré : « Ici, j’ai en ma possession les résultats de cette enquête, pour tout ceux qui souhaitent s’informer… L’un des facteurs qui accentue notre conviction concernant sa culpabilité est que le président colombien n’a pas cherché à nier qu’il s’agissait d’un espion lorsqu’il a été arrêté, au contraire il est resté détaché. »
Le président vénézuélien a également déclaré que la lutte contre l’insécurité dans son pays répondait à toutes les normes et respectait les Droits Humains car au Venezuela « Nous ne torturons pas les gens, nous ne les faisons pas disparaître et nous ne trouvons pas de faux coupables. »
Les tensions entre les deux pays s’accentuent de jour en jour et les élections présidentielles qui auront lieu prochainement (le 30 mai) en Colombie semblent renforcer l’animosité venezuelo-colombienne.
Il n’y a pas un seul jour où le président Chavez ne mentionne pas Juan Manuel Santos, candidat de droite aux élections présidentielles de Colombie et vice-versa. La campagne électorale colombienne s’est déplacée bien au-delà des frontières et semble alimenter les frictions entre les deux pays. Le président vénézuélien tout comme son homologue équatorien multiplient les attaques verbales contre Santos dont ils redoutent l’arrivée au pouvoir en tant que futur allié possible des Etats-Unis et en tant que trublion à l’expansion socialiste en Amérique du Sud.
« Bien que les Colombiens n’apprécient pas Chavez, il n’en reste pas moins que la population est lasse de ces attaques avec ses pays voisins, il se peut donc que le candidat de droite commette une erreur en s’opposant frontalement au président du Venezuela » a déclaré l’analyste de l’IHS Insights, Christian Voeklel.
« Ce qui est certain, c’est que, jusqu’aux résultats des élections et la mise en place du prochain gouvernement en Colombie, les tensions vont se poursuivre dans la région » a-t-il affirmé.
http://www.actulatino.com/2010/05/07/venezuela-les-tensions-avec-la-colombie-restent-vivaces/
Mediapart
Les politiques sociales en Amérique latine : laboratoire mondial
À paraitre dans Pachamama, Revue d’écopolitique internationale, n°2
(…)Dans une seconde étape, des forces plus ouvertement « de gauche » succèdent à la première génération de gouvernements post-dictature : c’est le fameux « tournant » latino-amaricain du début du XXI è siècle. Il combine à des degrés divers (qui font parler à tort de « deux gauches » en Amérique Latine) le maintien du libéralisme et la revitalisation du modèle Cépalien : promotion des exportations anciennes (pétrole, métaux, café) et nouvelles (fruits, agro-carburants) pour financer l’équipement du pays. Mais ni Lula ni Chavez ne sont prêts à des réformes agraires aussi larges, ni à imposer une taxation des classes moyennes et des riches pour le financement de services publics aussi lourds que les populistes des années trente-soixante. La mondialisation est passée par là, et surtout l’Asie est passée devant l’Amérique du sud. Il faut serrer la ceinture des pauvres pour exporter. Il y a donc une forte continuité des politiques sociales entre les deux étapes (démocratique et « de gauche ») de la sortie latino-américaine des dictatures.
On assiste à une renaissance des politiques publiques sociales, mais elles épousent toujours la forme d’ « appels à projets » pour subventionner des organismes de la société civile. Au Chili particulièrement, la démocratie profite tranquillement du travail des ONG en place, dont le bénévolat inépuisable lui offre une politique sociale à très bon marché. Mais à l’autre extrémité du spectre de la gauche latino-américaine, le Venezuela de Chavez, dont les coffres débordent de pétrodollars, préfère lui aussi multiplier les « missions » de santé et d’éducation (en important à bas prix, contre barils de pétrole, des instituteurs et des médecins cubains) plutôt que de recréer un véritable système public d’éducation et de santé, avec cartes sanitaire et scolaire et fonctionnaires à vie... telle que l’infiniment plus pauvre France de la Troisième république rad-soc avait fait le choix de s’en offrir !
(…)
http://www.mediapart.fr/club/blog/ivan-villa/070510/les-politiques-sociales-en-amerique-latine-laboratoire-mondial
http://lipietz.net/spip.php?article2544
Ragards Latinos
(blog Le Figaro)
La politique latinoaméricaine de l’UE encalminée
(…)
Ce n’est pas le Venezuela d’Hugo Chavez, mais le Brésil de Lula qui a menacé d’un boycottage de la réunion si Pepe Lobo y participait. « Au moins dix présidents latinoaméricains » n’iront pas à Madrid, avait déclaré Marco Aurelio Garcia, l’un des principaux conseillers du président brésilien. Il faut rappeler que le président destitué, Manuel Zelaya, avait passé plusieurs mois cloitré à l’ambassade du Brésil de Tegucigalpa, cerné par les forces armées honduriennes.
Finalement, tout est rentré dans l’ordre en fin de semaine dernière quand la présidence hondurienne a annoncé que Pepe Lobo ne participerait pas au « grand » Sommet, Union européenne, Amérique latine et Caraïbe mais seulement à celui qui concerne l’Amérique centrale. Notons que Daniel Ortega, président nicaraguayen et fidèle allié d’Hugo Chavez, participera à ce dernier. Il avait reçu son homologue hondurien à Managua en avril dernier. (…)
http://blog.lefigaro.fr/amerique-latine/2010/05/la-politique-latinoamericaine-de-lue-est-en-panne.html
11.05.2010
Boursorama
Aviva Investors sur la dette émergente
La dette émergente la moins bien notée et la plus volatile a été très recherchée par les investisseurs, écrit Aviva Investors dans une note. Les marchés les plus risqués comme ceux du Pakistan, de l'Ukraine, de la Lituanie et du Venezuela, ont enregistré des performances plus élevées que les marchés émergents mieux établis comme le Brésil et le Mexique, observe le gestionnaire. Il remarque que le déclassement de la Grèce a toutefois entraîné des positionnements plus prudents et une approche tactique à l'égard du secteur.
« Le durcissement des politiques monétaires des pays émergents, censé juguler les pressions inflationnistes, aura un impact positif sur les devises locales, d'autant plus que les taux d'intérêt resteront bas pendant très longtemps dans les pays développés, sur fond de croissance économique atone », prédit Aviva.
http://www.boursorama.com/opcvm/detail-actualite-opcvm.phtml?num=2eb2e49470d63c32f74ead85efc577d7
Courrier International
Corriere della Sera Le documentaire qui fait trembler Cannes
Les documentaires politiques, au moins dans leur forme récente, telle que mise au point par le "prophète" Michael Moore, risquent parfois de se transformer en une arme à double tranchant. Parce que l’impétuosité et la passion de l’auteur peuvent dépasser la force et l’originalité du regard. Ce qui en résulte finit par trop ressembler à un meeting électoral. Naturellement, tous les auteurs ne tombent pas dans ce piège. Y sont déjà souvent tombés Joris Ivens, Moore et Oliver Stone (dans les travaux qu’il a fait sur Castro et sur Chávez). (…)
http://www.courrierinternational.com/article/2010/05/10/le-documentaire-qui-fait-trembler-cannes
Actu Latino
Bolivie : Evo Morales nationalise le secteur électrique au détriment des investisseurs privés
(…)
Le président de Venezuela, Hugo Chávez, a affirmé au journal brésilien Folha de Sao Paulo que le processus de nationalisation d’entreprises engagé par son gouvernement n’excédait pas les 30% et a précisé qu’il se concentrait sur des « secteurs stratégiques ».
http://www.actulatino.com/2010/05/10/bolivie-evo-morales-nationalise-le-secteur-electrique-au-detriment-des-investisseurs-prives/
12.05.2010
Courrier International
La prison pour le général Baduel
Depuis un an en détention, l'ancien ministre de la Défense, Raúl Isaías Baduel, est enfin fixé sur son sort. Le tribunal militaire l’a condamné, le 7 mai, à 7 ans et 11 mois de prison pour enrichissement illicite, manquements à l’honneur militaire et abus de pouvoir. Il est aussi frappé d'inégibilité, rapporte El País. Baduel avait depuis cinq mois renoncé à sa défense et refusait d’assister aux audiences pour ne pas faire le jeu de la justice de Chávez. L’ancien ministre, longtemps compagnon et ami d’Hugo Chávez avait été arrêté, le 2 avril 2009, lors d'une opération militaire très médiatisée.
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/05/11/la-prison-pour-le-general-baduel
Affaires- stratégiques
Amérique latine et Union européenne, 18 mai, un sixième sommet à contre-pied ?
L’Europe reçoit les 18 et 19 mai 2010 à Madrid l’Amérique latine. Ce sommet comme beaucoup de rencontres internationales ces derniers temps a confronté l’Europe et l’Espagne à beaucoup de cactus. Pendant longtemps Bruxelles a réparti les pays de sa périphérie en fonction des compétences coopératives attribuées à certains de ses membres. L’Afrique relevait d’un savoir-faire hexagonal. La Méditerranée était une affaire de « sudistes », à charge pour Espagnols, Français, et Italiens de trouver un compromis. L’Amérique latine dans ce « Yalta » non écrit, était depuis son adhésion aux Communautés une affaire espagnole.
Dés 1985, date de signature du traité d’élargissement, Madrid avait introduit un article signalant l’importance pour l’Europe de l’Amérique latine. Les festivités du cinquième centenaire de la découverte des deux mondes avaient consolidé au tournant des années 1992 la main espagnole. Les sommets bilatéraux, dits ibéro-américains mis en place en 1991, avaient préparé l’invention de sommets Union européenne-Amérique latine. Les Latino-Américains soucieux de diversifier leurs partenariats avaient saisi l’opportunité espagnole comme une porte d’entrée vers l’Europe.
Incontestablement l’Espagne a joué là une carte stratégique. En quelques années elle est devenue le deuxième investisseur en stock d’Amérique latine. Téléphonie, banque, énergie, travaux publics ses entreprises ont trouvé là un terrain d’expansion qui leur a permis d’amortir le choc de la crise actuelle. La banque Santander aujourd’hui l’une des premières d’Europe doit ce bon résultat à sa présence en Amérique latine. Quant aux Latino-Américains dans une phase initiale ils ont trouvé dans la transition espagnole, démocratique comme économique, une sorte de modèle. Mais au tournant des années 1990 l’Amérique latine a découvert l’Asie. Et l’Europe, élargie à l’Est peu après l’implosion du bloc soviétique a perdu son nord diplomatique. Le calendrier euro-latino-américain a pourtant respecté la lettre des compromis négociés. Un deuxième, puis un troisième, un quatrième et un cinquième sommets ont réuni les pays des deux continents. Le sixième vient à son heure, le 18 mai 2010. Mais la mécanique des complicités ou plus modestement des complémentarités brasse de plus en plus de mots ayant perdu beaucoup de leur contenu initial.
Il est vrai que l’Amérique latine a changé. Et que l’Europe de 2010 n’est plus celle de 1986. Trois évènements récents reflètent l’évolution des rapports mutuels. Le premier concerne la coopération scientifique. « L’ESO », organisation européenne d’investigation astronomique, cherchait un lieu pour installer son télescope géant (ou « E-ELT »). L’Espagne qui préside l’Union européenne proposait un site dans l’île canarienne de La Palma. Le Chili offrait une autre option sur le Cerro Armazones. Cette dernière l’a finalement emporté. Le Brésil dont la participation était sollicitée par l’ESO a conditionné son adhésion au projet à une localisation sud-américaine. Quelques jours plus tard Espagne et Brésil ont à nouveau divergé sur le périmètre du sommet Europe-Amérique latine des 18 et 19 mai. La présidence espagnole de l’Union et Bruxelles entendaient, à l’européenne, organiser un sommet œcuménique. Tout le monde, dans cet esprit, aurait du pouvoir figurer sur la photo, le vénézuélien Hugo Chavez comme le Colombien Alvaro Uribe, le Bolivien Evo Morales comme le mexicain Felipe Calderón. Mais le 4 mai 2010 réunis en sommet les pays de l’Unasur (union des nations d’Amérique du sud) avaient signalé sur proposition brésilienne qu’ils ne participeraient pas à ce sommet si le chef d’Etat hondurien, Porfirio Lobo, élu après un coup d’Etat ayant écarté le président en exercice, était invité. Quelques heures plus tard Porfirio Lobo annonçait qu’il n’assisterait pas à ce sommet. La même semaine cinq pays latino-américains, l’Argentine, la Colombie, Cuba, le Mexique, et le Pérou, de façon inédite, à Genève devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU, ont interpellé l’Espagne sur les séquelles des crimes du régime franquiste.
L’Amérique latine hier était demandeuse de coopération. Elle entend désormais être considérée comme un partenaire. Les Etats-Unis qui ont toujours su combiner morale et rapports de force l’ont bien compris. Thomas Shannon, ambassadeur des Etats-Unis à Brasilia, ancien responsable de la zone dans l’administration Bush, a déclaré le 5 mai dernier que son pays « ne souhaite pas avoir des relations avec les pays soumis (..), mais avec des pays forts, capables d’exprimer leurs intérêts ». Sur l’Iran (pays que doit visiter bientôt le président Lula), « nous avons le même objectif même si nous différons sur la méthode. En maintenant nos conversations, de façon directe et ouverte, le Brésil et les Etats-Unis peuvent mieux comprendre la réalité ».
http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article3331
la République des Lettres
Olivier Assayas : Carlos.
Né en 1949 à Caracas (Vénézuela), Illich Ramirez Sanchez, dit Carlos, est la star incontestée du terrorisme international des années 70 et 80. De l'activisme pro-palestinien à l'Armée rouge japonaise, il est l'auteur présumé d'une cinquantaine d'attentats, dont la prise d'otages à Vienne de onze ministres de l'OPEP et le meurtre à Paris de deux policiers de la DST. Il s'est imposé à la fois comme une figure de proue de l'Extrême-gauche et comme mercenaire, travaillant pour des clients comme la Lybie, la Palestine, la Syrie ou encore la Roumanie de Nicolae Ceaucescu. Manipulé aussi bien par les services secrets des pays arabes que par les pays occidentaux, il a construit sa propre organisation, devenant l'un des terroristes les plus recherchés de la planète. Il sera capturé en 1994 à Khartoum (Soudan) par la DST, et ramené à Paris où il est aujourd'hui emprisonné à perpétuité.
C'est ce parcours que raconte le cinéaste Olivier Assayas dans un film fleuve (3 fois 1 heure 30) réalisé pour Canal + avec un budget conséquent de 15 millions d'euros (21 semaines de tournage, 1.300 figurants,...). Co-scénarisé par l'écrivain Dan Franck, après un travail d'enquête du journaliste Stephen Smith, ce triptyque produit par Daniel Leconte est présenté cette semaine dans une version courte au Festival de Cannes avant d'être diffusé sur Canal + puis sur Arte.
Olivier Assayas, Carlos, avec l'acteur vénézuelien Edgar Ramirez dans le rôle de Carlos.
http://www.republique-des-lettres.fr/11111-olivier-assayas.php
13.05.2010
Le Monde
AFP Au Venezuela, le graffiti au service de la révolution bolivarienne
Contrairement aux graffeurs qui opèrent dans l'obscurité, Wildemar Liendo travaille en pleine lumière. Cet employé du ministère vénézuélien de la Culture trace à l'aérosol sur un mur de Caracas le visage géant d'Hugo Chavez, et en admire les couleurs. Une simple promenade dans la capitale du Venezuela permet de découvrir des centaines de fresques murales célébrant la révolution socialiste bolivarienne et son mentor, le président. Mais contrairement à d'autres cieux, ici, les graffitis sont parfois directement sollicités par le gouvernement. "Beaucoup de ministères les commandent parce qu'on est en train de vivre le bicentenaire" de l'indépendance du Venezuela vis-à-vis de l'Espagne, explique Liendo. Vingt graffitis géants ont déjà été commandés, selon cet illustrateur de 23 ans. Sa fresque, Chavez le bras gauche levé, est un hommage à "la victoire", et à "la révolution en mouvement". Son élaboration coûtera 5.000 bolivares (870 euros) à l'Etat. Les racines indigènes du Venezuela, le socialisme du XXIe siècle, mais aussi le guérillero Che Guevara, le héros de l'indépendance vénézuélienne Simon Bolivar, le président socialiste bolivien Evo Morales, le leader de la révolution cubaine Fidel Castro, sont autant de personnages dessinés sur les murs de Caracas, où la figure récurrente est tout de même le visage de Chavez. En revanche, rares sont les messages de l'opposition vénézuélienne. "Ce gouvernement encourage réellement le graffiti, tandis que l'opposition fait quelque chose de plus commercial", estime Ronald Diaz, du groupe d'artistes urbains Sud-Ouest-Uni, en allusion à de récents concours de graffitis organisés par des communes d'opposition. Le quartier populaire du "23 janvier" à Caracas, ancien refuge de guérilleros vénézuéliens et fief historique de Chavez, est sûrement le coin de Caracas où la concentration de fresques révolutionnaires par mètre carré est la plus forte. Sur un mur, le Christ armé d'un fusil AK-47 regarde la Vierge Marie qui porte un enfant Jésus avec une arme à feu. "Le Christ et sa mère défendent la révolution", expliquent des lettres géantes. "En tant qu'artiste, je la vois comme quelqu'un qui défend la révolution (...) Et je suis convaincu que le Christ était quelqu'un qui voulait transformer les choses, un type révolutionnaire", dit l'auteur du dessin, Nelson Santana. "Cette Vierge va à la guerre", commente une passante. Les cibles des critiques de Chavez ont aussi leur place dans la galerie. Ici, une image de David, la figure biblique, soutenant la tête de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton. Là, vert et avec des cornes, Juan Manuel Santos, le dauphin autoproclamé du président colombien Alvaro Uribe (droite). L'auteur, Carlos Zerpa, fait partie d'une groupe de "guérilleros de la communication", des artistes et professionnels de la communication qui se disent "anticapitalistes et anti-impérialistes". Leur but: contrecarrer les "mensonges" des grands médias traditionnels. Mais aussi remettre en question la société de consommation, affirme Yaneth Rivas, une de ses membres. Sur un mur, deux policiers de deux communes gouvernées par des partis politiques opposés se mettent en joue. Ils montrent une autre image de la réalité du Venezuela révolutionnaire: les tensions récurrentes entre les partisans du gouvernement et l'opposition.
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/05/13/au-venezuela-le-graffiti-au-service-de-la-revolution-bolivarienne_3246_88_42440252.html
Nouvel Obs
AP Des Colombiens poursuivis pour espionnage au Venezuela
CARACAS (AP) — Cinq Colombiens poursuivis pour espionnage au Venezuela ont été confiés mercredi à une cour martiale, accusés d'avoir saboté les installations électriques du pays.
Le jugement aura lieu à Maracay, d'après l'agence officielle de presse bolivarienne, ABN.
Trois autres Colombiens, dont deux femmes, ont été relâchés, sans que l'on sache clairement si les accusations les concernant ont été abandonnées.
D'après le président Hugo Chavez, les suspects étaient porteurs de papiers militaires colombiens, et ils ont photographié des centrales électriques, au moment où le Venezuela subit une pénurie d'énergie.
Le gouvernement d'Alvaro Uribe a nié toute implication dans cette affaire, tout en demandant que ses concitoyens soient traités dans le respect des droits humains. Dix-neuf autres Colombiens ont été arrêtés depuis pour abattage d'arbres interdit sur un domaine public et détention d'arme illégale. Le ministre de la Défense colombien Gabriel Silva y voit de l'acharnement contre ses ressortissants. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100513.FAP1352/des-colombiens-poursuivis-pour-espionnage-au-venezuela.html
Romandie News
AFP Venezuela: Repsol commencera à produire du brut en 2013 dans l'Orénoque
CARACAS - La compagnie pétrolière espagnole Repsol va commencer à produire du brut en 2013 dans le Bassin de l'Orénoque au Venezuela, une région très riche en pétrole lourd et extra-lourd, où 30 à 40 milliards de dollars d'investissements étrangers sont attendus dans les années à venir.
"L'objectif est qu'en 2013 on commence avec la production anticipée, étant donné que les infrastructures pour améliorer (la qualité du pétrole) ne seront pas encore terminées", a dit Brufau à des journalistes à Caracas, avant que la compagnie ne signe un accord pour l'exploitation du bloc Carabobo 1.
La production anticipée de pétrole suppose que le brut soit extrait sans être traité, avec des équipements temporaires, en attendant les infrastructures définitives.
Dans le cas du pétrole lourd, il est indispensable de procéder à des traitements coûteux pour pouvoir le raffiner.
Le président de Chevron pour l'Afrique et l'Amérique latine, Ali Moshiri, avait lui aussi fait le déplacement pour signer le document autorisant la compagnie américaine à exploiter, avec des compagnies japonaises et vénézuélienne, le bloc Carabobo 3.
Les consortiums dirigés par Repsol et Chevron, vainqueurs d'un appel d'offres en février, travailleront en association avec la compagnie publique vénézuélienne, PDVSA, qui participe à hauteur de 60% de tous les projets, en vertu de la nationalisation décrétée en 2007 par le gouvernement socialiste.
L'investissement dans chacun de ces deux champs pétroliers s'élèvera "entre 15 et 20 milliards de dollars" (12 à 16 milliards d'euros), selon le ministre de l'Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez.
Pour pouvoir travailler dans l'Orénoque, Repsol et Chevron ont en outre dû payer des tickets d'entrée d'environ un milliard de dollars.
La production de chaque bloc est estimée entre 400.000 et 480.000 barils par jour (bp/j).
"En 2017, je crois que la production battra son plein avec les améliorateurs (de pétrole) en fonctionnement", a ajouté Brufau.
Ramirez estime pour sa part que 4,6 millions de bp/j sortiront en 2020 du bassin de l'Orénoque et il pense que la production totale de brut du Venezuela passera de 3 millions de bp/j aujourd'hui à 6,8 millions de bp/j en 2021.
Le Venezuela possède les deuxièmes plus importantes réserves de pétrole au monde, estimées à 211.173 millions de barils, et souhaite les faire monter à 314.000 millions de barils.
Repsol envisage par ailleurs de produire "300 millions de pieds cubes (8,5 millions de mètres cubes)" en 2014, avant de "grimper jusqu'à 900 millions" de pieds cubes de gaz dans le gisement gazier Cardon 4, situé à 30 km des côtes du nord-ouest du Venezuela, a indiqué Brufau.
Les réserves de ce puits, qui est l'un des deux exploité dans cette zone très prometteuse par Repsol avec PDVSA et l'italien ENI, "pourraient atteindre 10" milliards de pieds cubes (283 millions de m3), selon Brufau.
Le Venezuela aspire à devenir une puissance gazière, en portant ses réserves prouvées à 10.640 milliards de mètres cubes d'ici fin 2014, ce qui le situerait au quatrième rang mondial.
http://www.romandie.com/infos/news2/100512202140.i0zfo7br.asp
Le Monde
AFP Neuf chefs d'Etat et de gouvernement attendus à Téhéran pour un sommet
Neuf chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à Téhéran à l'occasion lundi d'un sommet des pays du G15 qui devrait être dominé par la médiation du Brésil et de la Turquie dans le dossier nucléaire iranien, a indiqué jeudi la presse. Le président brésilien Luiz Ignacio Lula da Silva devrait avoir des entretiens sur ce dossier avec les dirigeants iraniens ainsi qu'avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan invité à Téhéran bien que la Turquie ne soit pas membre du G15, selon le ministère des Affaires étrangères. Le G15, créé en 1989, regroupe 18 pays du Mouvement des non-alignés, dont le Brésil, le Venezuela, l'Algérie, le Sénégal, le Zimbabwe et le Sri Lanka qui seront représentés par leur président, selon le quotidien gouvernemental Iran. Le dernier sommet du G15 a eu lieu en 2006 à Cuba. Parmi les autres membres, l'Indonésie enverra son vice-président et l'Egypte, l'Inde, le Kenya et le Nigeria leur ministre des Affaires étrangères. L'Iran a également invité le président de la Syrie et l'émir du Qatar, qui n'appartiennent pas au G15. En marge du sommet, dirigeants iraniens, brésilien et turc devraient évoquer la question nucléaire iranienne alors que les grandes puissances discutent de nouvelles sanctions internationales contre Téhéran, soupçonné malgré ses dénégations de chercher à se doter de l'arme atomique. La Turquie et le Brésil, membres du Conseil de sécurité de l'ONU, sont opposés à des sanctions et ont entrepris une médiation pour trouver une issue diplomatique à la crise née de la politique d'enrichissement d'uranium de Téhéran. L'Iran a rejeté une offre de l'AIEA de faire transformer en Russie et en France son uranium faiblement enrichi en combustible dont il a besoin pour son réacteur de recherche nucléaire. Téhéran a proposé en retour un échange simultané de combustible en petites quantités et en territoire iranien, ce que les grandes puissances ont refusé. "Nous attendons que nos amis turc et brésilien nous rendent compte des négociations qu'ils ont eues" avec les grandes puissances, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki cité par l'agence Mehr. "Nous pensons qu'un échange est possible. Nous attendons seulement que l'autre partie montre sa volonté", a-t-il ajouté. Ankara a toutefois jeté un doute jeudi sur la venue de M. Erdogan, indiquant qu'elle était subordonnée au résultat de prochains contacts de la diplomatie turque avec les Occidentaux et Téhéran.
http://www.lemonde.fr/depeches/2010/05/13/neuf-chefs-d-etat-et-de-gouvernement-attendus-a-teheran-pour-un-sommet-du_3244_108_42441495.html
L'Humanité La volonté de mutualiser les luttes transcontinentales des peuples
Par Fabien Cohen, Secrétaire général de France Amérique Latine (FAL), et Alfonso Moro, Membre du Bureau national de FAL.
Quels enjeux au Sommet Alternatif des Peuples européens et latino-américains-caribéens ?
Du 14 au 18 mai, se tiendra à Madrid le sommet alternatif des peuples européens et latino-américains-caribéens, en contrepoint de celui des chefs d’État et de gouvernement de ces deux continents. Ce sommet aura lieu au moment où l’Europe est secouée par une crise financière, économique, environnementale et sociale d’une rare violence provoquant davantage de chômage et de précarité, plus de pauvreté et d’exclusion sociale.
Un sommet alternatif organisé par le réseau bicontinental, Enlazando Alternativas, qui, de Guadalajara en 2004 à Madrid en 2010, va permettre un échange entre plus de 400 organisations du mouvement social, associatif et syndical, et partis politiques, pendant quatre jours. Un événement pendant lequel se tiendra aussi la troisième cession du tribunal permanent des peuples (TPP) autour d’une trentaine de cas de multinationales européennes accusées, ici et là-bas, de tirer profit des ressources naturelles et des intelligences au détriment des droits des peuples et de leur environnement.
Ce sommet sera un moment privilégié pour faire le point de la conjoncture dans les deux régions, sur la crise capitaliste mondialisée qui trouve un retentissement aujourd’hui en Grèce ou en Espagne comme hier au Mexique et en Argentine, avec les effets que l’on connaît. Un sommet qui veut mettre en avant les avancées de Cochabamba face à l’échec de Copenhague. Deux logiques qui s’affrontent, tant sur le plan écologique que social, où les alternatives sont à rechercher dans une nouvelle approche des valeurs humaines comme économiques. Ce sommet, depuis sa première initiative lors du Forum social européen de Paris, en 2003, est un moment clé pour mettre en évidence combien l’Europe joue un rôle important dans l’économie latino-américaine, et combien est de plus en plus grande la différence entre le discours et la réalité promue par l’Union européenne. À l’ombre de l’Oncle Sam, l’Union européenne a cherché à montrer un capitalisme à visage démocratique, tentant dans ses propositions de traités de libre commerce de travestir l’impact destructeur de ses multinationales, avec l’appui d’organismes comme le FMI ou la Banque mondiale. L’analyse de ces traités au Mexique ou au Chili (demain en Amérique centrale ou en Colombie) a montré que, loin de profiter aux peuples des deux continents, ils n’ont fait qu’aggraver la pauvreté et la dépendance aux multinationales, brisant les économies locales, multipliant les zones franches, l’emploi précaire et sous-payé, fragilisant la paix par une militarisation accrue. Ce sont quelques-uns de ces cas qui seront mis en accusation lors du TPP, visant à poser publiquement la création d’un tribunal international des crimes économiques et écologiques.
Cette politique éloigne chaque jour un peu plus les gens de leur terre, exploite leur territoire, viole les droits humains, accentue l’urbanisation forcée, augmente le nombre des déplacés dans leur propre pays, dans le même continent, favorise une migration intercontinentale suscitant des directives européennes de la honte, faisant de l’Europe une nouvelle forteresse, militarisée, xénophobe, inhumaine qui n’est pas notre Europe. Ce à quoi nous avons à faire, c’est à l’Europe du capital et de la guerre, une Europe dont les dirigeants ont fait fi des opinions de leurs peuples pour mettre en œuvre le traité de Lisbonne, pour moins de services publics, plus de privatisation et pour revenir sur tous les acquis sociaux de ces cinquante dernières années, délocaliser les entreprises et maltraiter le droit du travail.
L’Europe, dont on oublie qu’elle est le premier investisseur en Amérique latine et Caraïbe (ALC), se trouve aujourd’hui concurrencée par la Chine qui, par exemple, est devenue en 2009 pour la première fois le plus gros marché à l’exportation du Brésil. La Chine, qui est aussi présente économiquement et politiquement dans de nombreux pays d’ALC, comme le Mexique, le Venezuela, l’Équateur, l’Argentine, Cuba. Un contexte que les états-Unis n’ignorent pas, dans leur volonté de garder leur leadership politique.
L’Union européenne travaille depuis des années à la création d’une « zone euro-latino-américaine de partenariat globale interrégional », comme auparavant ont essayé, sans y réussir, les États-Unis à travers l’accord de libre commerce des Amériques (Alca). Avec les « accords de partenariat économique », l’UE cherche à construire dans la région un nouveau système de subordination régional, subrégional et bilatéral, dans lequel le discours sur les « droits de l’homme » joue un rôle de diversion. Les peuples de l’ALC ont décidé de se donner des gouvernements voulant s’affranchir de la tutelle du Nord. En recherchant avec l’Alba, la Banque du Sud, l’Unasur de nouvelles alternatives économiques, voire politiques, l’ALC pourrait même donner des idées peu convenables en Europe.
Les questions qui seront traitées à Madrid sont à la base d’une nouvelle solidarité internationale bilatérale, d’une volonté d’en découdre avec le capitalisme européen et latino-américain, d’en démonter les mécanismes et de mutualiser nos luttes transcontinentales. C’est pourquoi de nombreuses organisations (*) en France se sont rassemblées pour promouvoir cette rencontre de Madrid, en organisant les 9-10 avril dernier, un pré-sommet à Paris. Un mouvement qui ne demande qu’à grandir encore d’ici à l’ouverture de cet Enlazando Alernativas 4, et dont le compte rendu se fera le 16 juin prochain à Paris.
(*) France Amérique latine, Alerte Honduras, Alop, Artisans du monde, Attac, CADTM, Calpa, Climate Justice Now, Collectif argentin pour la mémoire, Collectif Guatemala, Collectif Paraguay, Collectifs des Péruviens en France, Comité Pérou, Colores, CPCP, Crid, El Otro Coreo, Espace Marx, FSU, la Cimade, les Alternatifs, les Verts, Étudiants et Développement, Mémoires des luttes, Mouvement de la paix, Mrap, NPA, PCF, PG, Radio Latinos, Teje, Terre des hommes, Union syndicale-solidaire, Unipoma…
http://www.humanite.fr/2010-05-12_Idees-Tribune-libre-Histoire_La-volonte-de-mutualiser-les-luttes
14.05.2010
Europe 1
Venezuela: Oswaldo Alvarez Paz libéré
Un mois et demi après avoir été arrêté pour avoir accusé le gouvernement du président Hugo Chavez d'être lié à des groupes subversifs en Amérique latine, l'opposant vénézuélien Oswaldo Alvarez Paz a été libéré jeudi. Oswaldo Alvarez Paz, un ancien candidat à la présidentielle qui fut gouverneur de l'État de Zulia au début des années 1990, était accusé de complot, de diffusion de fausses informations et d'incitation à la haine. Il devra se présenter tous les 15 jours devant un tribunal. Il encourt toujours une peine de prison.
http://www.europe1.fr/International/Venezuela-Oswaldo-Alvarez-Paz-libere-193658/
Le Figaro
Naufrage d’une plateforme gazière au Venezuela
Une plateforme gazière offshore a sombré dans la nuit de mercredi à jeudi au large des côtes vénézuéliennes. Les 95 employés ont été évacués avec succès. Le gouvernement écarte tout risque de fuite de gaz.
C’est sur son compte Twitter que le président vénézuélien Hugo Chavez a officiellement annoncé la nouvelle ce jeudi matin : «Je vous informe avec regret que la plateforme gazière Aban Pearl a sombré il y a quelques instants. La bonne nouvelle est que les 95 travailleurs à bord ont été sauvés...»
Cette plateforme gazière, construite par le groupe indien Aban Offshore, a totalement coulé en quelques heures au large de la côte est du Venezuela. Un naufrage qui survient trois semaines après l’explosion de la plateforme pétrolière du groupe britannique BP dans le golfe du Mexique. Toutefois, l’accident vénézuélien ne présenterait aucun risque pour l’environnement, a affirmé le ministre de l’Energie et du Pétrole Rafael Ramirez par téléphone à la chaîne publique Venezolana de Television (VTV).
«Le puits a été stabilisé et il n’y a strictement aucun risque de fuite de gaz», a assuré Rafael Ramirez. Selon lui, une panne dans le système a été détectée vers 23h20 mercredi soir et la plateforme semi-submersible s’est inclinée de 10 degrés, permettant à l’eau de s’infiltrer. L’alerte a été donnée immédiatement, et les employés évacués. Deux heures plus tard, l’inclinaison était de 45 degrés, a détaillé le ministre, sans préciser la nature et la cause de la défaillance du système.
Une commission d’enquête sera créée, afin d’éclaircir les raisons de l’incident et d’en définir les responsabilités. L’entreprise publique Petroleos de Venezuela est l’opérateur de cette plateforme depuis 2009. Dans un communiqué, le groupe a immédiatement rappelé que ses activités d’exploration et de production de gaz et de pétrole étaient «conformes aux procédures et standards internationaux». Assumant toutefois sa part de responsabilité, Petroleos de Venezuela a entamé sa propre enquête.
http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=144580232
Le Monde
AFP
Une plate-forme gazière coule au large du Venezuela, sans faire de victime
Je vous informe avec regret que la plate-forme gazière Aban Pearl a sombré il y a quelques instants. La bonne nouvelle est que les 95 travailleurs à bord ont été sauvés." C'est ce qu'a annoncé Hugo Chavez, le président vénézuélien, jeudi 13 mai dans l'après-midi, sur son compte Twitter, @chavezcandanga."A l'heure actuelle deux patrouilles de notre armée se rendent dans la zone. Nous continuerons à aller de l'avant et nous vaincrons. Vive le Venezuela", a-t-il ajouté dans un autre message.
L'accident survenu sur cette plate-forme, construite par le groupe indien Aban Offshore, ne présente aucun risque pour l'environnement, a assuré le ministre de l'énergie et du pétrole, Rafael Ramirez, sur la chaîne publique VTV. "Nous comprenons qu'il s'agit d'une situation à haut risque. Il s'agit d'une installation grande et complexe, mais nous travaillons avec des entreprises spécialisées dans les opérations en mer, qui nous ont assuré qu'une fuite de gaz n'était techniquement pas possible", a-t-il affirmé.
Selon lui, une panne dans le système a été détectée peu avant minuit et la plate-forme semi-submersible a alors commencé à s'incliner fortement. Trois heures après, elle avait complètement sombré sans faire de victime. L'entreprise publique Petroleos de Venezuela est l'opérateur de cette plate-forme depuis 2009, où elle mène des activités d'exploration et de production de gaz et de pétrole. Le pays sud-américain, détenteur des deuxièmes réserves mondiales de pétrole, estimées à 211 173 millions de barils, aspire aussi à devenir une puissance gazière en portant ses réserves prouvées à 10 640 milliards de mètres cubes d'ici fin 2014, ce qui le situerait au quatrième rang mondial.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/05/13/une-plate-forme-gaziere-coule-au-large-du-venezuela-sans-faire-de-victime_1351196_3222.html
Le Parisien
Une plateforme gazière coule au large du Venezuela
"Si Santos devenait président, il pourrait entraîner une guerre dans cette partie du monde", a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez au cours de son émission télévisée hebdomadaire "Alo Presidente", dimanche.
Une plateforme gazière a sombré en mer dans la nuit de mercredi à jeudi au large des côtes orientales du Venezuela, a annoncé le président Hugo Chavez, sur son compte Twitter. Il a précisé que les 95 employés étaient sains et saufs. «Ils ont été évacués et à l'heure actuelle deux patrouilles de notre armée se rendent sur les lieux.
Nous continuerons à aller de l'avant et nous vaincrons. Vive le Venezuela», a-t-il ajouté dans un autre message.
Cet accident survient trois semaines après l'explosion d'une plateforme du géant pétrolier britannique BP qui a coûté la vie à onze personnes et provoqué une immense marée noire, toujours pas endiguée, dans le golfe du Mexique.
Le naufrage, au large du Venezuela, de la plateforme gazière construite par le groupe indien Aban Offshore ne présenterait cependant aucun risque pour l'environnement, a assuré le ministre de l'Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez, sur la chaîne de télévision publique VTV.
«Nous comprenons qu'il s'agit d'une situation à haut risque. Il s'agit d'une installation importante et complexe, mais nous travaillons avec des entreprises spécialisées dans les opérations en mer, qui nous ont assuré qu'une fuite de gaz n'était pas possible techniquement», a-t-il affirmé.
Selon lui, une panne dans le système a été détectée peu avant minuit et la plateforme semi-submersible a alors commencé à gîter fortement.
Trois heures après, elle avait complètement sombré sans faire de victimes.
L'entreprise publique Petroleos de Venezuela avait commencé à utiliser cette plateforme en 2009 dans le cadre de projets d'exploration et de production de gaz et de pétrole.
Le pays sud-américain, détenteur des deuxièmes réserves mondiales de pétrole, estimées à 211,17 milliards de barils, aspire aussi à devenir une puissance gazière en portant ses réserves prouvées à près de onze mille milliards de mètres cubes d'ici à la fin 2014, ce qui le situerait au quatrième rang mondial.
http://www.leparisien.fr/international/une-plateforme-gaziere-coule-au-large-du-venezuela-13-05-2010-920749.php
Nouvel Obs
AP
Une plate-forme de gaz naturel sombre au large du Venezuela, 95 employés secourus
CARACAS, Venezuela (AP) — Une plate-forme offshore d'extraction de gaz naturel a sombré au large du Venezuela, a rapporté jeudi le gouvernement vénézuélien, précisant que les 95 employés avaient été secourus et que l'environnement n'était pas menacé.
"A mon grand regret, je vous informe que la plate-forme de gaz Aban Pearl a sombré il y a quelques instants. La bonne nouvelle est que les 95 employés sont sains et saufs", a annoncé le président Hugo Chavez sur Twitter tôt jeudi matin.
Le ministre du Pétrole Rafael Ramirez a déclaré que l'ensemble des employés de la plate-forme Aban Pearl au large de l'Etat vénézuélien de Sucre (est) avaient été évacués par la marine, et que le naufrage ne posait pas de menace pour l'environnement. La plate-forme d'extraction de gaz naturel a disparu dans la mer des Caraïbes à 2h heure locale (6h GMT).
M. Ramirez a expliqué qu'il y avait eu un problème avec les systèmes de flottaison de la plate-forme semi-submersible qui a entraîné une importante fuite d'eau à un endroit. Selon les autorités vénézuéliennes, la plate-forme ne présente aucune menace sur l'environnement, le tube reliant la plate-forme au champ de gaz ayant été déconnecté, et les valves de sécurité fermées.
La plate-forme d'exploration, située sur le champ de gaz naturel Dragon 6, était exploitée par la compagnie d'Etat Petroleos de Venezuela au large de la péninsule de Paria près de Trinidad et Tobago, à l'est du Venezuela.
Le Venezuela, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), explore des champs de gaz naturel offshore qui sont parmi les réserves de gaz naturel les plus importantes au monde. AP
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100513.FAP1379/une-plate-forme-de-gaz-naturel-sombre-au-large-du-venezuela-95-employes-secourus.html
AFP
Une plateforme gazière coule sans faire de victimes au large du Venezuela
Hugo Chavez prononce un discours au cours d'une cérémonie organisée pour la signature de contrats pétroliers, le 12 mai 2010
CARACAS — Une plateforme gazière en mer a sombré dans la nuit de mercredi à jeudi au large des côtes orientales du Venezuela sans faire de victime parmi ses 95 employés, ont annoncé les autorités, qui écartent tout risque de fuite et de pollution.
Le président vénézuélien Hugo Chavez a utilisé le réseau de microblogging Twitter pour signaler cet accident, survenu trois semaines après l'explosion dans le golfe du Mexique d'une plateforme pétrolière qui a tué onze personnes et provoqué l'une des pires marées noires de l'histoire des Etats-Unis.
"Je vous informe avec regret que la plateforme gazière Aban Pearl a sombré il y a quelques instants. La bonne nouvelle est que les 95 travailleurs à bord ont été sauvés", a annoncé jeudi matin sur son compte Twitter @chavezcandanga.
Alors que la marée noire provoquée par l'explosion de la plateforme du géant britannique BP n'est toujours pas endiguée dans le golfe du Mexique, l'accident survenu jeudi ne présenterait aucun risque pour l'environnement, a assuré le ministre de l'Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez.
"Le gaz ne peut en aucun cas remonter à la surface. Il n'y a aucune possibilité de fuite d'hydrocarbures", a-t-il affirmé sur la chaîne de télévision publique VTV.
Pour faire "contrepoids", les techniciens utilisent en effet un fluide spécial qui exerce une force largement supérieure à celle du gaz et empêche qu'il ne monte, a-t-il précisé. En outre, une valve métallique de sécurité a immédiatement scellé le puits.
"En plus, nous ne parlons pas de pétrole, mais de gaz naturel, qui a des caractéristiques distinctes de celle d'un hydrocarbure liquide", a ajouté le ministre.
Il a également annoncé l'ouverture d'une enquête pour déterminer "l'origine" de l'accident, qui s'est produit "trop rapidement", car il ne s'est produit que trois heures entre la panne survenue dans le système de lest, entraînant une forte entrée d'eau, et le naufrage de la plateforme.
La structure mesurait 72 m sur 72 m et pouvait opérer à plus de 160 m de profondeur. Elle appartenait à "la compagnie indienne Petromarine", et donc les "responsabilités sont partagées", a ajouté M. Ramirez.
Selon lui, l'entreprise publique Petroleos de Venezuela (PDVSA) était "responsable du forage du puits" et les propriétaires de la plateforme de "l'intégrité physique" de la structure.
Fin 2008, PDVSA avait signé un contrat avec Petromarine Energy Services, filiale de la compagnie indienne Aban OffShore dont le siège se trouve à Singapour, pour la livraison de cette plateforme.
Elle avait subi toutes les inspections habituelles avant d'être autorisée à commencer à ses opérations, a ajouté le ministre.
Selon lui, une nouvelle plateforme sera en place d'ici deux mois pour ne pas ralentir la croissance du secteur gazier.
PDVSA avait commencé à utiliser cette plateforme en 2009 dans le cadre de projets d'exploration et de production de gaz et de pétrole dans une zone près de Trinidad et Tobago, qui renfermerait 416 milliards de mètres cubes de gaz.
La semaine dernière, le gouvernement avait célébré la mise en route du nouveau puits Dragon 6, qui devait être foré grâce à la plateforme Aban Pearl.
Le Venezuela détient des réserves prouvée de plus de 5.600 milliards de mètres cubes de gaz, soit l'équivalent de plus de 33 milliards de barils de pétrole, et il espère les porter à plus de 11.000 milliards de mètres cubes d'ici à la fin 2014, ce qui le situerait au quatrième rang mondial.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hvcHkgbxRnAXW1aG-_jKXZ3o8y0Q
Le Telegramme
Venezuela. Naufrage d'une plateforme gazière : 95 travailleurs sauvés
Hugo Chavez a annoncé ce jeudi matin qu'un plateforme gazière avait sombré au large des côtes du Venezuela. Il n'y aurait aucune victime et aucun risque écologique, selon les autorités. Cette information a étédiffusée par le président vénézuélien sur le réseau Twitter.
Hugo Chavez est à la pointe de la technologie. Le président vénézuélien a annoncé ce jeudi matin qu'une plateforme gazière avait sombré au large de son pays. En 140 signes maximum, une annonce de catastrophe version web 2.0, ça donne : "Je vous informe avec regret que la plateforme gazière Aban Pearl a sombré il y a quelques instants. La bonne nouvelle est que les 95 travailleurs à bord ont été sauvés". Pas un mot de plus. Mais l'essentiel y est. Cet accident n'a pas fait de vicitme et n'aurait pas non plus de conséquence écologique.
"Une fuite de gaz n'est pas possible techniquement"
Le ministre de l'Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez, l'a affirmé sur la chaîne de télévision publique VTV. "Nous comprenons qu'il s'agit d'une situation à haut risque. Il s'agit d'une installation importante et complexe, mais nous travaillons avec des entreprises spécialisées dans les opérations en mer, qui nous ont assuré qu'une fuite de gaz n'était pas possible techniquement", a-t-il expliqué.
Elle sombre en trois heures
Quelles sont les raisons du naufrage de l'installation. Le ministre a expliqué qu'une panne dans le système avait été détectée peu avant minuit, que la plateforme semi-submersible a alors commencé à gîter fortement. Trois heures après, elle avait complètement sombré.
Chavez : "Nous vaincrons, vive le Vénézuela"
Le personnel a "été évacué et à l'heure actuelle deux patrouilles de notre armée se rendent sur les lieux", a précisé cet après-midi, Hugo Chavez, toujours via Twitter. Et de préciser : "Nous continuerons à aller de l'avant et nous vaincrons. Vive le Venezuela".
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/venezuela-naufrage-d-une-plateforme-gaziere-95-travailleurs-sauves-13-05-2010-913172.php
Le quotidien du peuple en ligne
Venezuela : une plateforme gazière s'effondre, les ouvriers sains et saufs
La plateforme de gaz naturel d' Aban Pearl au Venezuela a sombré dans la mer caribéenne aux premières heures de la journée de jeudi, a annoncé le président Hugo Chavez sur Twitter.
Les 95 ouvriers présents sur la plateforme ont été évacués sains et saufs, a indiqué le président.
La plateforme, située près de la côte nord-est du pays, servait à percer certains des 16 puits de gaz du projet de gaz naturel offshore Marscal Sucre, qui a été installé l'année dernière.
Le ministre du Pétrole, Rafael Ramirez, a déclaré à la télévision nationale qu'il n'y a pas de risque de fuite de gaz naturel dans l'environnement.
http://french.peopledaily.com.cn/International/6984690.html
France 2
Naufrage d'une plate-forme gazière, pas de victime
Une plate-forme gazière offshore vénézuélienne a sombré dans la mer des Caraïbes jeudi matin, a annoncé le gouvernement
Tout le personnel a été évacué sain et sauf et aucune fuite n'a été constatée.
"Heureusement, tous nos ouvriers sont saufs et heureusement, le puits ne présente aucun risque pour notre environnement", a déclaré le ministre du Pétrole Rafael Ramirez sur la télévision publique.
Le président vénézuélien Hugo Chavez avait été le premier à annoncer le naufrage sur le site de micro-blogging Twitter, précisant que les 95 employés avaient été évacués de la plate-forme Aban Pearl, située au large du nord-est du pays, près de l'archipel caribéen de Trinité et Tobago.
L'installation a chaviré dans la nuit puis sombré complètement jeudi vers 02h00, a dit le ministre du Pétrole. Selon la télévision, la mer est particulièrement agitée dans cette région.
"Les valves de sécurité se sont activées, ainsi qu'un mécanisme de sécurité supplémentaire, ce qui nous permet d'affirmer que nous avons stabilisé le puits et qu'il n'y a aucun risque de fuite de gaz d'aucune sorte", a insisté Ramirez.
Il est trop tôt pour déterminer la cause du naufrage, a-t-il ajouté.
La plate-forme semi-submersible Aban Pearl, installée l'année dernière, effectue les forages de plusieurs des 16 puits de gaz du projet public Mariscal Sucre.
http://info.france2.fr/monde/naufrage-d-une-plate-forme-gaziere-pas-de-victime-63048037.html
Romandie News
ATS
Naufrage d'une plateforme gazière venezuélienne dans les Caraïbes
Une plateforme venezuélienne de gaz naturel a sombré dans la mer des Caraïbes, a annoncé le président Hugo Chavez dans un message sur le réseau Twitter. Les 95 employés ont pu être évacués sains et saufs. Il n'y a pas de risque pour l'environnement.
Deux navires de la marine venezuélienne devaient se rendre sur place, a précisé Hugo Chavez. Le ministre du Pétrole a quant à lui affirmé sur la télévision locale que cet accident ne présentait aucun risque pour l'environnement.
La plate-forme semi-submersible Aban Pearl, installée l'année dernière, effectue les forages de plusieurs des 16 puits de gaz du projet public Mariscal Sucre.
http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20100513145416320172019048164_brf032.xml
Ouest France
Une plateforme gazière coule au large du Vénézuéla
Une plateforme gazière en mer a sombré dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé le président venezuélien Hugo Chavez sur le réseau Twitter, ajoutant que les 95 employés ont été évacués.
«La plateforme d'exploitation du gaz Aban Pearl a sombré il y a quelques instants. La bonne nouvelle est que les 95 travailleurs à bord ont été sauvés», a déclaré Chavez.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Une-plateforme-gaziere-coule-au-large-du-Venezuela_6346-1372551-fils-tous-74_filDMA.Htm
Euroinvestors
Reuters
Naufrage d'une plate-forme gazière offshore vénézuélienne
CARACAS, 13 mai (Reuters) - Une plate-forme gazière offshore vénézuélienne a sombré dans la mer des Caraïbes jeudi matin, a annoncé le président Hugo Chavez dans un message sur le site de micro-blogging Twitter.
Chavez a précisé que les 95 employés travaillant sur la plate-forme ont pu être évacués sains et saufs et que deux navires de la marine vénézuélienne doivent se rendre sur place.
"Ils (les employés) ont été évacués et en ce moment deux patrouilles de la Marine se dirigent vers la zone", a déclaré Chavez dans un message diffusé à 03h11 (07h41 GMT).
Le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez, a précisé sur la télévision locale que cet accident ne présentait aucun risque pour l'environnement.
La plate-forme semi-submersible Aban Pearl, installée l'année dernière, effectue les forages de plusieurs des 16 puits de gaz du projet public Mariscal Sucre.
http://www.euroinvestor.fr/news/story.aspx?id=11062150
R
Venezuela : naufrage d’une plateforme gazière
Hugo Chavez a annoncé le naufrage de la plateforme via Twitter
Venezuela – Une nouvelle plateforme a sombré dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, le long de la côte est du Venezuela.
Pas d’inquiétude : aucune victime n’est à déplorer et de plus, il s’agit d’une plateforme gazière qui, selon le ministre de l'Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez, ne comporterait aucun risque environnemental.
La nouvelle a été annoncée par Hugo Chavez, le président du Venezuela, via le site de microblogging Twitter, à peine trois semaines après le naufrage de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon qui a provoqué une importante marée noire dans le golfe du Mexique.
Le naufrage de la plateforme Aban Pearl, contrairement à celui de la plate-forme de BP, ne présente pas de risque de fuite ou de pollution. Selon Rafael Ramirez : "Le gaz ne peut en aucun cas remonter à la surface. Il n'y a aucune possibilité de fuite d'hydrocarbures".
Le puits est d’ores et déjà scellé par une valve métallique de sécurité et un fluide spécial est utilisé pour empêcher le gaz de remonter à la surface.
http://www.maxisciences.com/naufrage/venezuela-naufrage-d-une-plateforme-gaziere_art7343.html
Les Echos
Marée noire : BP reporte à la semaine prochaine la pose d'un second couvercle
(…)
Par ailleurs, une plate-forme gazière a coulé hier au large du Venezuela, sans faire de victimes. Les autorités écartent tout risque de pollution.
http://www.lesechos.fr/info/energie/020538897388-maree-noire-bp-reporte-a-la-semaine-prochaine-la-pose-d-un-second-couvercle.htm
Actu Latino
Amérique Latine : L’UNASUR parvient à défendre ses positions
Les médias boliviens ont évoqué le 5 mai le discours prononcé par Evo Morales, lors du sommet de l’UNASUR (Union des Nations sud-américaines) ouvert en Argentine le 03 mai, dans lequel il réclame une meilleure intégration des nations sud-américaines.
Selon le journal Cambio le chef de l’État de la nation andine a signalé que, malgré les divergences politiques et idéologiques qui peuvent animer les membres de l’UNASUR, la région se devait être un modèle en tant que nouvelle organisation qui lutte pour la démocratie et la libération des peuples.
Le président Evo Morales a déclaré lors de sa participation à Campana, province de Buenos Aires, située à 75 km au nord-ouest de la capitale, que l’important dorénavant en tant que sud-américain est d’établir une confiance réciproque entre tous les présidents et les gouvernements puisque de nombreuses populations attendent l’unité ainsi qu’un travail commun pour le bien de toute la région.
D’autres sources de médias ont révélé la réunion du président de la Bolivie avec son homologue paraguayen, Fernando Lugo, sur la possibilité de construire un gazoduc pour l’achat de gaz naturel.
Selon l’agence bolivienne d’informations, la construction de cette voie sera également profitable au voisin uruguayen. Les deux présidents ont également abordé les préparatifs du 12 juin, date à laquelle sera célébrée l’armistice de la guerre du Chaco (1932-1935).
La presse bolivienne est également revenue sur la désignation de l’ex-président d’Argentine, Nestor Kirchner comme secrétaire général à l’UNASUR, sur la condamnation du gouvernement illégal de Porfino Lobo au Honduras tout comme sur la loi anti- immigrant adopté aux États-Unis (en Arizona).
L’ex-chef d’État argentin était candidat depuis deux ans, mais l’Uruguay, en conflit avec l’Argentine au sujet d’une usine de pâte à papier construite sur le fleuve frontalier, bloquait sa candidature.
Le nouveau président uruguayen, José Mujica, a décidé de lever le veto de son pays. « Nous avons décidé de rejoindre le consensus des présidents d’Amérique latine pour qu’on puisse franchir ce pas », a-t-il dit.
La question du Honduras a soulevé de nombreux remous, et plus particulièrement l’actuelle situation politique qui a fait suite au coup d’état du 28 juin passé. La mise en place du gouvernement de facto a causé de nombreux morts et de nombreuses violations aux Droits Humains. De fait, la majorité des gouvernements latino-américains l’ont réfuté de même qu’ils n’ont pas reconnu la nouvelle présence au pouvoir, le gouvernement de Porfirio Lobo, élu en novembre lors d’un scrutin illégal qui n’a pas répondu aux exigences de la communauté internationale.
Les gouvernements latino-américains doivent se réunir prochainement en Espagne, le 18 mai à Madrid (VI Sommet de l’Amérique Latine et des Caraïbes- Union Européenne), à l’invitation du premier ministre José Luis Rodrígez Zapatero, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, entre-autres, se refuse d’y assister si Porfirio Lobo est présent.
Le coup d’état au Honduras ‘constitue une menace pour toute l’Amérique Latine, parce qu’il favorise la réarticulation de la droite conservatrice et le retour du militarisme sur le continent, en renforçant des politiques d’invasion, des guerres, l’ingérence et la criminilisastion [...]‘.
Face à le pression de nombreux chefs d’Etat comme le Brésil, le Venezuela, l’Equateur ou la Bolivie, le président Hondurien a renoncé à participer à la réunion du 18 mai pour ne pas nuire au Gouvernement espagnol, organisateur de l’événement, toutefois il a précisé qu’il assisterait à la réunion du lendemain qui rassemble les Chefs d’état d’Amérique Centrale (la réunion SICA ou Système d’Intégration de l’Amérique Centrale).
L’ambassadeur d’Espagne à Caracas, Dámaso de Lario, a confié le 12 mai que tous les présidents membres de L’UNASUR (Unión de Naciones Suramericanas) devraient participer au Sommet qui aura lieu à Madrid.
« En principe tous les présidents de l’UNASUR seront présents. Le président Hugo Chávez, dont la présence n’était pas confirmé jusqu’alors. L’équatorien , Rafael Correa, le bolivien, Evo Morales ».
http://www.actulatino.com/2010/05/13/amerique-latine-l-unasur-parvient-a-defendre-ses-positions/
17.05.2010
Libération
Hugo Chávez nationalise
Le président vénézuélien a ordonné samedi la nationalisation d’une usine sidérurgique argentine et de l’entreprise de bauxite NorPro, dans laquelle Saint-Gobain détient une participation. «Que NorPro soit étatisé et passe aux mains de PDVSA», la compagnie pétrolière nationale, a dit Hugo Chávez. Cette décision s’inscrit dans une campagne de nationalisation de secteurs stratégiques (électricité, ciment, sidérurgie, alimentation, pétrole, banques), menée depuis 2007. Il a aussi décidé d’exproprier la société argentine Matesi, du groupe Tenaris, faute d’accord avec les propriétaires. «Il n’y a pas eu moyen de trouver un arrangement avec eux. Ils disent qu’ils vont nous poursuivre en justice je ne sais où, devant le tribunal céleste, qu’ils le fassent s’ils le veulent, mais nous allons [les] exproprier», assure Chávez.
http://www.liberation.fr/economie/0101635876-hugo-ch-vez-nationalise
22.05.2010
Nouvel Obs
AP Venezuela: Hugo Chavez allège les mesures de rationnement de l'électricité
CARACAS, Venezuela (AP) — Le président vénézuélien Hugo Chavez a ordonné vendredi soir aux autorités d'alléger les mesures de rationnement de l'énergie qui ont lourdement pesé sur les ménages et les entreprises au cours des derniers mois.
Hugo Chavez a estimé que le réseau électrique n'était plus menacé et qu'en conséquence, le rationnement de l'électricité pendant les week-ends, les vacances et les heures de pointe serait suspendu.
Le président vénézuélien a annoncé vendredi soir dans un discours télévisé que les autorités devraient finalement lever l'état d'urgence déclaré en février dernier.
Les récentes pluies abondantes ont mis fin à la sécheresse qui menaçait la centrale hydroélectrique de Guri, qui génère la majeure partie de l'électricité du pays.
Le président Chavez a accusé ses opposants politiques d'essayer de saboter le réseau énergétique. Ces derniers avaient estimé que son gouvernement n'avait pas suffisamment investi dans les infrastructures électriques.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100522.FAP2048/venezuela-hugo-chavez-allege-les-mesures-de-rationnement-de-l-electricite.html
France Soir
Paris - L’apéro géant aura bien lieu
(…)
Organisation depuis l’étranger
Du côté de la Préfecture de Police, c’est le grand flou. « Des réunions sont en cours jusqu’à dimanche matin, pour décider quel va être le dispositif de sécurité mis en place, et le volume de forces de l’ordre déployé. Mais il est très difficile pour le moment d’envisager un quelconque plan, car il n’y a pas d’interlocuteur réel, comme c’est le cas lors de manifs, et pas de prévisions concernant le nombre de gens. Une chose est sûre, le Champ-de-Mars est un lieu public, et on ne pourra pas empêcher les gens de s’y rendre », nous confie un membre de la Préfecture.
Sur Facebook, rendez-vous est d’ores et déjà pris pour un autre apéro géant parisien le 29 mai prochain, via le site internet : www.29mai.new.fr. Sur la page Web, les organisateurs précisent qu’ils ont pris leurs précautions pour éviter toute déconvenue comme Julien : « L’organisation de cet événement se fait de l’étranger, via un partenaire du Venezuela. »
http://www.francesoir.fr/conso-police-vie-quotidienne-vos-droits/paris-l-apero-geant-aura-bien-lieu
Géostratégie Grèce, Euro, Europe… crise et chuchotements. L’hypothèse du pire
(…)
En effet, l’adoption d’un plan européen – sur les instances pressantes de la Maison-Blanche – pour le renflouement de la dette publique européenne ne constitue non seulement pas une panacée, un remède durable à la crise budgétaire structurelle qui affecte désormais « tous » les États occidentaux et par contre coup, les États-Unis, mais va dans le sens désiré par le mentor américain d’une intégration rapide de l’Union européenne, préalable obligé à la constitution d’un bloc occidental soudé, rendu d’autant plus nécessaire que l’échéancier international se resserre. Lire ici que le déclenchement des hostilités contre l’Iran (ou le Venezuela) se rapproche à grands pas…
http://www.geostrategie.com/2647/grece-euro-europe-crise-et-chuchotements-l%E2%80%99hypothese-du-pire
24.05.2010
Europe 1
Chavez allège le rationnement électrique
Hugo Chavez a annoncé la levée de certaines mesures de rationnement électrique, décrétées pour lutter contre une crise énergétique sans précédent, car il n'y a plus de "risque d'effondrement" du système de production. "Il n'y a plus de risque d'effondrement électrique, grâce à Dieu, à la révolution, aux travailleurs et au peuple", a déclaré le chef de l'État vénézuelien lors d'une cérémonie publique retransmise samedi soir par la chaîne officielle VTV. "Le rationnement électrique en vigueur est suspendu les samedi et dimanche, les jours fériés et en dehors des heures de pointe", a ajouté le président socialiste du Venezuela, lors de l'inauguration de nouvelles centrales électriques. Ces coupures de courant programmées faisaient partie d'un plan d'économie prévoyant également des amendes pour les entreprises et les particuliers qui ne réduisent pas leur consommation.
http://www.europe1.fr/International/Chavez-allege-le-rationnement-electrique-199793/
Courrier International
El Pais La vision latino-américaine d'Oliver Stone
Le récent sommet Union européenne - Amérique latine- Caraïbes organisé à Madrid a offert une nouvelle occasion au réalisateur Oliver Stone de présenter son dernier documentaire Au Sud de la frontière. Il a été projeté en marge de cette réunion internationale lors d'une séance à laquelle ont notamment participé le président bolivien Evo Morales et son homologue paraguayen Fernando Lugo. Ce documentaire a pour objectif "de faire découvrir qui est le véritable Hugo Chávez", explique le quotidien espagnol El País. "Le président vénezuélien est l'acteur principal, tandis que Stone peut compter sur des seconds rôles prestigieux - les présidents Rafael Correa, Evo Morales, Cristina Fernández, Néstor Kirchner, Raúl Castro, Lula da Silva et Fernando Lugo - pour parler des changements politiques en Amérique latine et du traitement que leur réservent les médias américains." Oliver Stone va désormais présenter ce documentaire dans différents pays latino-américain. Il est notamment attendu début juin en Argentine.
La bande annonce du film :
[VIDEO : http://www.youtube.com/watch?v=Hwhau48LUAA&feature=player_embedded]
http://www.courrierinternational.com/breve/2010/05/20/la-vision-latino-americaine-d-oliver-stone
Nouvel Obs
Nicolas Sarkozy et ses otages preferés
(…)
Une libération amère
Dans un entretien accordé au journaliste Benoît Duquesne, Christophe Beck, ex-otage décédé en février dernier affirmait "qu'il faut avoir les médias derrière soi pour faire bouger le corps politique. C'est clair et net. Je pense que c'est bénéfique pour eux et pour leur retour". Lui-même, fut un otage oublié. Alors petit éleveur au Venezuela, il a été enlevé en 2005 par des combattants de l'ELN (Armée de libération nationale), une organisation moins connue que les Farcs. A l'époque la situation de Christophe Beck n'interpelle visiblement pas le cabinet de Philippe Douste-Blazy, alors ministre des Affaires étrangères. La famille a dû se débrouiller seule et réunir 2 300 000 euros, la somme demandée par les ravisseurs. Après sa libération, Christophe Beck a reçu une petite indemnité de l'Etat et a fini ses jours dans un mobil home. Triste retour au pays. Du côté des diplomates, on a justifié cet abandon par une discrétion indispensable à la réussite des négociations. L'ancien otage a lui accusé le gouvernement de ne pas avoir apporté tout le soutien nécessaire pour des raisons plus illégitimes : "Ma femme n'a pas eu le droit de créer de comité de soutien. Ils [le Quai d'Orsay] menaçaient de ne pas s'occuper de l'affaire. Il y avait l'affaire Betancourt qui concentrait l'attention des médias. Il ne fallait pas qu'il y ait deux affaires en Colombie", a-t-il confié.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100524.OBS4424/nicolas-sarkozy-et-ses-otages-preferes.html
Sud Ouest
Fête de l'Humanité sous le soleil sud-américain
Une forte chaleur était au rendez-vous. Au menu hier, l'Amérique latine.
(…)
La journée est consacrée à « l'évolution des pays d'Amérique latine », en attendant l'intervention de Pierre Laurent, le numéro 2 du Parti communiste français.
Sous chapiteau, une jeune fille suit un documentaire dédié au président vénézuélien Chavez : « On apprend. N'oublions pas les autres pays. »...
25.05.2010
L’Express
Reuters
Pressée par les USA, BP prépare une autre tentative de colmatage
La tentative de colmatage que prévoit BP cette semaine sur son puits de pétrole à l'origine d'une marée noire dans le golfe du Mexique a entre 60 et 70% de chances de réussite, déclare un responsable de la compagnie. (…)
Ken Salazar, secrétaire à l'Intérieur, et Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure, devaient survoler lundi les zones affectées par les nappes de pétrole. Salazar a déclaré dimanche que Washington s'irritait de ce que BP laisse passer "délai sur délai" dans ses efforts pour remédier au problème plus d'un mois après l'explosion de sa plate-forme.
Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui prend régulièrement les Etats-Unis pour cible, a annoncé dimanche l'envoi d'experts pétroliers à Cuba pour aider son allié à se prémunir contre l'éventuelle arrivée de la nappe sur ses côtes.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/pressee-par-les-usa-bp-prepare-une-autre-tentative-de-colmatage_894508.html
Latin Reporters
Colombie-présidentielle: le favori Mockus, un vert pas rouge d'esprit
BOGOTA, mardi 25 mai 2010 (LatinReporters.com) - Philosophe, mathématicien, professeur d'université, ex-maire de Bogota et fils d'immigrés lituaniens, Antanas Mockus, 58 ans, a révolutionné la campagne pour l'élection présidentielle du 30 mai en Colombie, se hissant contre toute attente avec son Parti Vert en tête des sondages.
Un favori vert? Oui, et de plus pas rouge d'esprit, contrairement à nombre de verts européens, ce qui facilite son ambition de succéder au conservateur et très populaire Alvaro Uribe, président sortant non-rééligible au terme de deux mandats consécutifs. Parmi les neuf candidats à la présidence, seul le dauphin d'Uribe, son ex-ministre de la Défense Juan Manuel Santos, pourrait encore barrer la route à Antanas Mockus.
Publié le 22 mai, l'ultime sondage autorisé avant le premier tour en prédit un second, aucun candidat n'obtenant d'emblée la majorité absolue Crédité de 32% des voix au scrutin du 30 mai, le candidat des verts y serait devancé par les 34% de Santos. Les mieux classés des autres candidats à la présidence plafonneraient à 6%. Mais au second tour, le 20 juin, Mockus l'emporterait sur un score estimé provisoirement à 45% des suffrages, contre 40% à Santos. A noter, sous réserve des résultats réels, l'inconsistance de Gustavo Petro, candidat de la gauche rassemblée au sein du Pôle démocratique alternatif (PDA), et l'effondrement de l'ex-ministre et ex-ambassadrice Noemi Sanin, candidate du Parti Conservateur.
Célèbre depuis qu'en qualité de recteur de l'Université nationale de Colombie il baissa son pantalon et exhiba son postérieur devant des étudiants contestataires, Mockus, qui se maria dans un cirque perché sur un éléphant, n'avait jamais affiché un écologisme militant. Mais son ambition présidentielle le porta, en alliance avec deux autres ex-maires de Bogota, Enrique Peñalosa et Luis Garzon, appréciés comme lui pour bonne gestion de la capitale, à débarquer en septembre 2009, puis à s'imposer au sein du Parti Vert en mal de locomotive électorale. La manoeuvre épargnait à Mockus la tentative de créer un nouveau parti, incertaine en fonction d'exigences légales récemment durcies.
Le Parti Vert colombien navigue au centre
Marginal dans la plupart des pays d'Amérique latine, le vert écolo s'identifie ou s'allie souvent en Europe à des mouvances de gauche relevant, au choix, de l'anticapitalisme, du socialisme, du communisme, de l'altermondialisme et/ou de l'américanophobie. Mais en Colombie, le Parti Vert navigue au centre, voire au centre droit.
Antanas Mockus croit au libre marché. Il respectera le Traité de libre-échange signé par la Colombie avec les Etats-Unis (mais pas encore ratifié par Washington) et celui conclu le 19 mai dernier avec l'Union européenne. Le candidat vert salue même comme une contribution à la sécurité du pays l'accord militaire qui octroie aux forces américaines depuis le 30 octobre 2009 l'usage d'au moins sept bases militaires colombiennes. Cet accord est au coeur de la crise diplomatique et commerciale entre la Colombie et le Venezuela d'Hugo Chavez.
Quant à la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), pas question, selon Mockus, de négocier avec elle tant qu'elle n'aura pas déposé les armes et fait allégeance à la Constitution colombienne. L'ancien maire de Bogota a été et est peut-être toujours l'une des cibles et des victimes potentielles de la coopération entre guérilleros des FARC et séparatistes basques de l'ETA dénoncée formellement par la justice espagnole, laquelle a éclaboussé le Venezuela.
Mais alors, hormis l'originalité du personnage, en quoi Antanas Mockus se distingue-t-il du président sortant Alvaro Uribe et de son dauphin Juan Manuel Santos? La différence peut se résumer par une vieille maxime chère au candidat vert, "La fin ne justifie pas les moyens", renforcée par sa promesse clef de "légalité démocratique". Il s'agirait en somme de moraliser sans renier son fondement la célèbre "sécurité démocratique" d'Alvaro Uribe, en extraire mieux que lui toute trace de corruption, de complicité avec des paramilitaires et d'horreur du type "faux positifs". (Cette expression désigne des marginaux exécutés par des militaires qui les présentaient ensuite comme des guérilleros abattus afin d'obtenir de l'avancement ou divers avantages).
"Je suis aux antipodes de Chavez"
Loin de prendre en tout le contre-pied d'un Alvaro Uribe sacralisé par ses succès contre la guérilla et la délinquance, Antanas Mockus suit une partie substantielle du chemin débroussaillé par le président sortant. Mais il l'humanise, il le fleurit du tournesol du Parti Vert. "Il faut construire sur le déjà construit, qui est considérable, pour mettre au centre du pays la légalité, l'éducation, le changement culturel, les moteurs de la transformation sociale" dit Antanas Mockus.
Il demeure à mille lieues du radicalisme révolutionnaire vénézuélien ou bolivien. La seule nationalisation prônée dans le programme des verts est celle des propriétés des narcotrafiquants. En économie, "je suis aux antipodes de [Hugo] Chavez" confiait le 23 mai Antanas Mockus à l'influent quotidien colombien El Tiempo. "Vous vous considérez de droite?" interrogeait l'intervieweur. Et Mockus de répondre: "Sur nos armoiries [de la Colombie] est écrit 'Liberté et ordre'. Je suis plus pour l'ordre que pour la liberté, car sans ordre il n'y a pas de liberté".
Mettre l'ordre existant dans un nouvel emballage fleuri semble jusqu'à présent réussir au candidat vert. Sa percée doit aussi beaucoup à sa capacité de s'allier à ceux qui lui disputaient au sein de son propre parti la candidature à la présidence de la République. Quoique paradoxal en politique, un autre atout de Mockus est l'originalité de son personnage de philosophe volontiers farfelu et capable d'établir une étonnante relation de proximité en larmoyant d'émotion en public et même en révélant à tous les Colombiens, en ouverture de campagne électorale, sa maladie de Parkinson naissante.
Le ralliement au Parti Vert d'un autre gestionnaire à succès, l'ex-maire indépendant de Medellin Sergio Fajardo, qui brigue la vice-présidence sur le même ticket qu'Antanas Mockus, complète l'image d'une candidature présidentielle d'allure à la fois artisanale, rafraîchissante, humaniste, compétente et honnête. Quasi un bain de jouvence électoral dans un pays secoué par près d'un demi-siècle de terrorisme insurrectionnel et de contre-terrorisme militaire et paramilitaire, les adversaires rivalisant de barbarie.
Sans besoin de théoriser sur la gauche et la droite, l'électorat jeune et urbain a succombé à la séduction. Le site Facebook d'Antanas Mockus comptait 683.013 adhérents au soir du 24 mai. Au même moment, le site Twitter du président vénézuélien Hugo Chavez n'en totalisait "que" 429.717.
http://www.latinreporters.com/colombiepol25052010k.html
Des Infos
Washington Post
Les fruits de la faiblesse
Il est parfaitement évident que la dernière manœuvre de l’Iran sur l’uranium, négociée par le Brésil et la Turquie, est une ruse. L’Iran conserve plus qu’il ne faut d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe. Et elle continue d’enrichir à un rythme accéléré à un plus haut degré de pureté (20 %). Voilà pourquoi le ministre des affaires étrangères français a immédiatement déclaré que l’expédition temporaire annoncée et tant vantée d’uranium iranien à la Turquie ne fera rien pour stopper le programme nucléaire de l’Iran.
Elle rendra cependant des sanctions significatives plus difficiles. La résolution de l’Amérique proposée au Conseil de Sécurité est déjà risiblement faible – omettant de placer sur une liste noire la banque centrale de l’Iran, d’exercer des sanctions contre l’industrie pétrolière et gazière de l’Iran, de réaliser des inspections non prévues en haute mer. Pourtant la Turquie et le Brésil – tous deux membres actuels du Conseil de Sécurité - sont si opposés aux sanctions qu’elles ne discuteront même pas la résolution. Et la Chine aura désormais une nouvelle excuse pour l’affaiblir encore.
Mais la signification la plus profonde du numéro de l’exportation d’uranium, c’est l’insolence avec laquelle Brésil et Turquie ont donné leur couverture aux ambitions nucléaires des mollahs et sapé délibérément les efforts des USA pour faire plier le programme de l’Iran.
La véritable nouvelle est cette photo déjà célèbre : le président du Brésil, notre plus grand allié en Amérique latine, et le Premier ministre de Turquie, depuis plus d’un demi-siècle l’ancre musulmane de l’OTAN, levant les bras ensemble avec Mahmoud Ahmadinejad, le dirigeant anti-américain le plus virulent dans le monde.
Cette photo – une gifle provocante et triomphante à Uncle Sam – est un verdict accablant à l’égard de la politique étrangère d’Obama. Elle démontre comment les puissances émergentes, alliés traditionnels de l’Amérique, ayant examiné ce gouvernement en action, ont décidé qu’il ne coûte rien de s’aligner sur les ennemis de l’Amérique et qu’il n’y a aucun profit à s’aligner avec le président des USA abonné aux apologies et à l’apaisement.
Ils ont observé les tentatives humiliantes du Président Obama pour se concilier l’Iran, alors que chaque ouverture rejetée était suivie de nouvelles offres abjectes de négociations. L’acquiescement américain a atteint un tel point que le président a pris du retard, hésitant et mou à exprimer un soutien ne serait-ce que rhétorique aux manifestants pour la démocratie qui étaient brutalement réprimés et dont l’appel au changement de régime offrait l’opportunité de l’avancement stratégique de USA le plus significatif dans la région depuis 30 ans.
Ils ont observé l’Amérique acquiescer au nouvel exercice de domination de la Russie sur l’Europe orientale, sur l’Ukraine (pressée le mois dernier par la Russie de prolonger de 25 ans son bail sur la base navale de la Mer Noire à Sébastopol) et sur la Géorgie (l’annexion de facto par la Russie de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Nord n’est plus un problème avec la politique de « remise à zéro » d’Obama).
Ils ont observé notre politique de compromission avec la Syrie, agent de l’Iran au Levant - renvoyant notre ambassadeur en Syrie alors même qu’elle resserre son emprise sur le Liban, fournit des Scuds au Hezbollah et intensifie son rôle comme pivot de l’alliance Iran-Hezbollah-Hamas. Quel est le prix de cette moquerie ostentatoire à l’encontre des Etats Unis et de ses intérêts ? Toujours plus « d’engagement » encore plus enthousiaste des USA.
Ils ont observé la gifle gratuite du gouvernement à la Grande Bretagne sur les Iles Falkland, son traitement méprisant d’Israël, son coulage de la Tchéquie et de la Pologne, et son indifférence au Liban et à la Géorgie. Et en Amérique Latine, ils ont non seulement vu la passivité des USA alors que le Venezuela d’Hugo Chavez organise sa coalition « bolivarienne » anti-américaine en approfondissant ses liens militaires et commerciaux avec l’Iran et la Russie. Ils ont observé le soutien actif des USA au Honduras en faveur d’un dictateur en puissance pro-Chavez cherchant un pouvoir non constitutionnel au mépris des institutions démocratiques de ce pays.
Ce n’est pas seulement l’Amérique sur le déclin. C’est la retraite de l’Amérique – acceptant, ratifiant et proclamant son déclin, et invitant les puissances émergentes à remplir le vide.
Cette retraite ne se fait pas par inadvertance. Cette retraite se fait dès la conception et de fait, par principe. C’est le parfait épanouissement du récit du Tiers Monde adopté par Obama sur les méfaits, le manque de respect et la domination de l’Amérique à partir de quoi il est venu nous racheter avec le monde. De là sa déclaration fondamentale à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre dernier suivant laquelle « pas une seule nation ne peut ou ne doit essayer de dominer une autre nation » (devinez quelle a été la nation dominante au cours des deux dernières décennies ?) Et sa révocation de tout « ordre du monde qui élève une nation ou un groupe de gens au-dessus d’un autre (l’OTAN ? L’Occident ?).
Selon les principes et les stratégies politiques d’Obama, Turquie et Brésil agissent rationnellement. Pourquoi ne pas offrir une couverture à Ahmadinejad et à ses ambitions nucléaires ? Alors que les Etats Unis font retraite face à l’Iran, à la Chine, à la Russie et au Venezuela, pourquoi ne pas protéger vos paris ? Il n’y a rien à craindre d’Obama, et tout à gagner en vous faisant bien voir avec les adversaires émergents de l’Amérique. Après tout, eux croient vraiment dans l’aide aux amis de l’un et à la punition des ennemis de l’autre.
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=18682
France Soir
Canada - Un parrain de Cosa Nostra kidnappé
(…)
C’est en 1954 que le jeune Paolo âgé de 15 ans quitte le village de Cattolica Eraclea, en Sicile, fief du clan Rizzuto. Très vite, il se rapproche du parrain « Nick » en épousant sa fille Maria, et commence sa « carrière » au côté de Vito, le fils de Nick. Au début des années 1980, les siciliens du clan Rizzuto décident de prendre le pouvoir détenu par une famille calabraise en assassinant son chef. Soupçonné de ce meurtre, Paolo part se mettre au vert au Venezuela…
http://www.francesoir.fr/faits-divers-police/canada-un-parrain-de-cosa-nostra-kidnappe
Actu Latino
VI Sommet Union Européenne-Amérique Latine : Les accords commerciaux au centre des négociations
(…)
Lors de ce sommet, on peut noter certains absents d’importance, parmi les membres de l’union européenne, tout d’abord la chancelière allemande Angela Markel ainsi que les premiers ministres anglais et italien, David Cameron et Silvio Berlusconi; du coté latino-américain remarquons que le président du Venezuela, Hugo Chavez n’avait pas fait le déplacement à Madrid de même que le dirigeant cubain Raul Castro.
Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero a affirmé « La capacité de la croissance économique est dans l’ouverture des frontières et la libéralisation des frontières », déclaration faite en réponse à la méfiance de certains pays européens, France en premier, de voir leurs marchés inondés de produits agricoles brésiliens et argentins.
La présidente argentine Cristina Kirchner s’est réjouie de la reprise de « difficiles » négociations entre UE et Mercosur, y voyant un « grand défi parce que c’est la question du protectionnisme qui est en jeu ».
http://www.actulatino.com/2010/05/24/vi-sommet-union-europeenne-amerique-latine-les-accords-commerciaux-au-centre-des-negociations/
NPA Thaïlande : un bain de sang et après ?
(…)
Au niveau international, le silence a dominé. La Thaïlande n’est pas la Chine, l’Iran ou le Venezuela. Massacrer des paysans et des ouvriers dans les rues de Bangkok ne soulève pas autant d’indignation que de tuer des manifestants sur la place Tiananmen. Obama n’a pas eu un mot sur la crise politique et encore moins pour les civils tués mais le gouvernement US a condamné les Chemises rouges accusées d’avoir «endommagé des propriétés privées». Il est vrai que les élites thaïlandaises peuvent compter sur le soutien des gouvernements américains quel qu’ils soient.
http://www.npa2009.org/content/thailande-un-bain-de-sang-et-apres
26.05.2010
Nouvel Obs.
AP
Après Twitter, Chavez crée sa page internet
Le président vénézuélien Hugo Chávez a annoncé mardi la création de sa propre page internet http://www.chavez.org.ve/.
En avril, le leader vénézuélien avait ouvert un compte sur Twitter, qui possède aujourd'hui plus de 435.000 inscrits.
Le site internet compte une sélection de ses discours, des photos, des vidéos...
Selon un organisme de télécommunications, près d'un tiers des Vénézuéliens ont accès à internet.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100526.FAP2408/apres-twitter-chavez-cree-sa-page-internet.html
AFP
Venezuela: Hugo Chavez, star sur Twitter, crée son blog
Le président du Venezuela Hugo Chavez, devenu en l'espace d'un mois une vedette sur Twitter, a créé son blog mardi pour diffuser ses idées et recevoir des messages ou des projets de ses admirateurs.
"Nous avons décider de créer le blog officiel de votre serviteur", a déclaré Hugo Chavez lundi soir lors d'une réunion du Parti socialiste vénézuélien retransmise sur la chaîne officielle VTV.
La page www.chavez.org.ve est opérationnelle depuis mardi 08H00 (12H30 GMT).
On peut y trouver des informations sur le chef de file de la gauche radicale sud-américaine, ses éditoriaux dominicaux, des transcriptions de ses discours-fleuves, des enregistrements de son programme hebdomadaire "Alo Presidente" ou encore des réflexions de son père spirituel, le dirigeant communiste cubain, Fidel Castro.
Il existe aussi un lien vers le compte twitter de Chavez, où près de 440.000 personnes suivent l'omniprésent président, un record au Venezuela, ainsi qu'un "mur du peuple", où ceux qui le "suivent sur Twitter" peuvent envoyer "en toute sécurité" photos et vidéos.
Le chef de l'Etat a en effet dénoncé les blagues ou escroqueries dont on été victimes des personnes qui lui avaient laissé leurs coordonnées personnelles sur Twitter pour qu'ils répondent à leurs demandes.
Depuis l'ouverture de son compte @chavezcandanga, le 28 avril, le dirigeant socialiste a reçu des milliers de message de personnes lui demandant de résoudre leurs problèmes les plus divers.
Le pseudonyme du président vénézuélien est composé de son nom et du mot "candanga", utilisé au Venezuela pour désigner une personne espiègle et explosive.
Habitué à s'adresser directement au peuple vénézuélien presque chaque jour, M. Chavez a constamment innové en matière de communication depuis son arrivée au pouvoir en 1999. Mais ses détracteurs l'accusent de chercher à restreindre la liberté des médias critiques de son action.
Sur Internet :
• Blog de Hugo Chavez: http://www.chavez.org.ve/
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hvNyW66CrkGZTxsYyp0N6MeZZtiA
Zigonet
Après Twitter, Hugo Chavez se confie sur un blog
Venezuela – Alors qu’Hugo Chavez vient tout juste de s’inscrire sur Twitter, il a décidé cette semaine de créer son propre blog, et cela dans le but de communiquer sur ses idées bien sûr, mais également de pouvoir connaître les aspirations de son peuple.
Il y a à peine un mois, le président vénézuélien s’inscrivait sur Twitter (voir article : Hugo Chavez sur le site de microblogging). Aujourd’hui, il compte plus de 440.000 fans, suivant son actualité. Face au succès du chef de l’État sur la toile, ce dernier a décidé de créer un blog officiel à son image. Ainsi, depuis mardi 25 mai, chacun peut accéder au site chavez.org.ve. Sur celui-ci, l’AFP nous informe que l’on peut non seulement trouver des informations concernant le président, mais également ses discours, son programme ou encore ses réflexions concernant Fidel Castro, qu’il admire.
De plus, le blog est également relié au compte Twitter d’Hugo Chavez et la possibilité est laissée à l’internaute qui suit le président sur Twitter, de laisser un message ou de poster des photos et des vidéos. Et l’Agence France Presse de rappeler que c’est une habitude du président vénézuélien de s’adresser le plus souvent possible à son peuple.
http://www.zigonet.com/hugo-chavez/apres-twitter-hugo-chavez-se-confie-sur-un-blog_art12204.html
Daily-Bourse
AFP
Venezuela: arrestation des chefs d'une des principales maisons de change
Les autorités vénézuéliennes ont arrêté les directeurs de l'une des principales maisons de change du pays, Econoinvest, dans le cadre de leur offensive pour faire le ménage sur le marché parallèle de vente de dollars, jusqu'ici toléré mais accusé d'alimenter l'inflation.
"Des fonctionnaires du Corps d'investigations scientifiques, pénales et criminalistiques (CICPC), ont perquisitionné lundi Econoinvest", sur mandat du ministère public, rapporte mardi le CICPC dans un communiqué.
Le directeur de l'entreprise, le sous-directeur, l'administrateur et le directeur des vents ont été arrêtés lors de l'opération.
Depuis le début de cette offensive, les autorités ont perquisitionné 20 maisons de changes et arrêté 15 personnes, selon le CICPC.
Au Venezuela, depuis 2003, le gouvernement socialiste fixe le taux de change et contrôle la distribution de dollars. Or avec la chute du prix du pétrole, la principale ressource du pays, l'exécutif a vu fondre ses réserves.
Du coup, ceux qui n'obtiennent pas de dollars officiels se tournent vers un marché parallèle, non officiel mais légal, pour obtenir la monnaie américaine en échange de bons en bolivars, dont la valeur fluctue en fonction de l'offre et la demande.
Grâce à ces devises, les entreprises peuvent importer des produits dont le Venezuela est très dépendant.
Ce système alimente l'inflation, déjà galopante, et impopulaire à quatre mois d'élections législatives cruciales. En avril, les prix ont augmenté de 5,2% contre 1,8% au même mois de 2009, selon la Banque centrale.
Devant l'envolée des cours sur ce marché parallèle, le Parlement a adopté jeudi une loi qui fait passer le dollar "parallèle" sous contrôle de la Banque centrale, mettant hors jeu les maisons de change taxées de spéculatrices par le gouvernement.
http://www.daily-bourse.fr/venezuela-arrestation-des-chefs-d-une-des-principa-Feed-AFP100525194016.kzevx57p.php
Easy Bourse
Rhodia ferme son usine de câbles de Valencia, au Venezuela
- PARIS (Dow Jones)--Rhodia SA (RHA.FR) annonce mercredi la fermeture de son usine de câbles d'acétate de cellulose située à Valencia, au Venezuela, dans le cadre de son programme de réduction des coûts.
La fermeture de l'usine, qui emploie environ 120 personnes, sera effective à la fin de l'année 2010, précise le groupe de chimie dans un communiqué.
http://www.easybourse.com/bourse/industrie/news/838672/rhodia-ferme-son-usine-de-cables-de-valencia-au-venezuela.html
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=152a7b491f8d70318d3ed0d98198e8aa
http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Bourse-de-Paris-LES-VALEURS-A-SUIVRE-AUJOURD-HUI--13383274/
http://bourse.challenges.fr/news.hts?menu=news_actualites&urlAction=news.hts%3Fmenu%3Dnews_actualites&idnews=FPS100526_20385105&numligne=0&date=100526
Les echos
Les Pasdarans, une armée dotée d'une composante terroriste
Les gardiens de la révolution islamique disposent de forces armées, d'unités de contre-insurrection et de soutien au terrorisme.
(…)
Pour déstabiliser les ennemis du régime sur les cinq continents, les Pasdarans ont aussi créé la Force Quds -5.000 hommes -, qui arme et finance des groupes terroristes ou séparatistes ; le Hezbollah au Liban, le Hamas dans les territoires palestiniens, des réseaux chiites en Irak, l'unité Korps Africa au Soudan et en Egypte. La Force Quds s'entraînerait à la contre-insurrection avec des troupes fidèles au président Chavez, au Venezuela. Et Washington soupçonne les Gardiens d'approvisionner la Syrie avec des navires, tels que le « MV Hansa », capturé par l'armée américaine en octobre, ou le « Francop », chargé de 300 tonnes d'armes et arraisonné peu après en Méditerranée par la marine israélienne…
http://www.lesechos.fr/info/inter/020561130340-les-pasdarans-une-armee-dotee-d-une-composante-terroriste.htm
Come 4 News
Parti Antisionisme Français: la France est aux ordre de Tel-Aviv !
Il faut constater qu'à l'allure ou se multiplient les adhésions de masse aux éructations pathologiques d'un Ahmadinejad ou d'un Hugo Chavez, à voir la violence de certains prêches dans des mosquées intégristes, et surtout leur influence sur la jeunesse...
(…)
Que ce soit en Afrique (la médiation du Président du Sénégal et ses critiques adressées à la France, dans le traitement de l'affaire Clotilde Reiss), en Asie (intensification des relations entre l'Iran et la Chine) ou en Amérique latine avec le soutien de Cuba , du Venezuela , de la Bolivie et du Brésil entre autres , l'Iran a su vaincre les tentatives d'isolement…
http://www.come4news.com/parti-antisionisme-francais-la-france-est-aux-ordre-de-tel-aviv-242389
Nouvel Obs.
AP
Argentine : festivités du bicentenaire de la révolution de mai qui mena à l'indépendance
La présidente argentine Cristina Kirchner a reçu mardi à Buenos Aires de nombreux chefs d'Etat sud-américains dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la révolution du 25 mai 1810 qui mena le pays à l'indépendance.
La présidente argentine a inauguré l'exposition de peintures "galerie des patriotes latinoaméricains du bicentenaire", en présence de nombreux chefs d'Etat sud-américains: José Mujica (Uruguay), Sebastián Piñera (Chili), Hugo Chávez (Venezuela), Rafael Correa (Equateur), Luiz Inácio Lula da Silva (Brésil), Fernando Lugo (Paraguay) et Evo Morales (Bolivie).
Le président déchu du Honduras Manuel Zelaya a été également convié aux célébrations.
Le 25 mai 1810 correspond au début de la révolte contre la couronne d'Espagne, l'indépendance "officielle" sera déclarée le 9 juillet 1816 à Tucuman (nord-ouest).
Les Argentins ont participé massivement et avec enthousiasme aux différents actes commémoratifs de la révolution de mai qui se célèbrent aux quatre coins du pays (concerts, danses, défilés...).
Ces célébrations se déroulent alors que la tension est vive entre la présidente Cristina Kirchner et son principal rival politique, le maire de Buenos Aires, Mauricio Macri, accusé d'espionnage, qui pourrait se présenter aux élections présidentielles de 2011.
Lors du dîner de gala de mardi soir, les anciens présidents argentins - à l'exception de Nestor Kirchner- n'ont pas été invités, tout comme le vice-président Julio Cobos.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100526.FAP2409/argentine-festivites-du-bicentenaire-de-la-revolution-de-mai-qui-mena-a-l-independance.html
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h8VH4VOwhyXBM7MNlKfRxbn_ugxg
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=46753
27.05.2010
DesInfos
Dérives antisémites du régime socialiste marxiste du président du Venezuela Hugo Chavez.
" Imaginez que vous soyez juif, vivant dans un pays où vous ne vous sentez pas en sécurité en pratiquant votre religion. Imaginez votre lieu de travail souillé de messages anti-sémites, votre synagogue attaquée et profanée, l’école de vos enfants objet d’une descente de police sur des accusations fabriquées de conspiration. Imaginez que les médias appellent à l’expulsion de votre peuple, des articles affirmant que votre religion est la source de tous les maux du monde. Imaginez, sans doute le pire de tout cela, que toutes ces actions et messages soient promus par votre propre gouvernement... " Allemagne 1936 ? Non, Venezuela 2010...
"C’est fait. Ils ont tous fais leurs bagages. Pas plus de deux valises par personne. Pas de mobilier. Fini l’argenterie des grands-parents décédés il y à 15 ans. Ils n’ont pas non plus vidés complètement leurs comptes en banque. Cela aurait été trop suspect aux yeux du régime de Chavez.
Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=DBUd06GJKa8&feature=player_embedded
Aujourd’hui, mon ami que j’appellerais Ricardo pour l’article (vous l’aurez compris, il ne s’agit pas là de son vrai nom), à remplis la voiture de son père avec les quelques biens qu’ils possèdent à Caracas. Ils ont dit aux voisins qu’ils partaient en vacance. Ils ont donnés leurs objets précieux à quelques amis. Un petit cercle de proche qui connaissent la vérité. Mais qui ne diront rien. Ricardo, je le connais depuis un an. Il vivait en Israël mais la situation des juifs du Venezuela l’inquiète trop. A force de parler avec ses parents, il a réussi à leur faire changer d’avis.
Ils ne vont pas aller loin. Ils vont même rester en Amérique du Sud. Israël, ce n’est pas pour maintenant. Pour l’heure, la terre promise est forcément une terre ou l’on parle espagnol.
Ricardo, je lui ai parlé il y à deux heures. Ses parents fignolaient quelques petits trucs avant de partir. Il profitait de ses quelques moments de calme pour vérifier la route et voir si aucun barrage de police n’est prévu dans un secteur particulier".
autre extrait d’un article :
" Le régime qui s’enorgueillit de sa chaude amitié avec l’Iran d’Ahmadinejad et Cuba de Castro s’est également lancé dans une propagande antisémite et anti-israélienne régulière. Il y a un peu plus dun an, dans un discours prononcé la veille de Noël, Chavez, avait déclaré :
« le monde a de la richesse pour tous, mais certaines minorités, tels les descendants du peuple même qui a crucifié le Christ, se sont emparés de toute la richesse du monde ».
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=18718
Les Echos
AFP
Venezuela : chute de 5,8% du PIB au premier trimestre
Le Produit intérieur brut (PIB) du Venezuela a chuté de 5,8% au premier trimestre 2010, soit le quatrième trimestre consécutif de contraction de l'économie dans le pays-sud américain riche en pétrole, qui vit sa première récession depuis 2003, a annoncé la Banque centrale.
La Banque met en cause la "restriction temporaire pour l'accès aux devises pour les importations", la baisse de la consommation et de l'investissement, ainsi que le "plan d'économie" d'électricité décrété pour lutter contre une forte sécheresse, dans un communiqué publié mardi soir.
Le gouvernement socialiste du Venezuela fixe le taux de change depuis 2003 et contrôle la distribution des dollars aux particuliers et aux entreprises.
Avec la chute du prix du pétrole, principale ressource du pays, le gouvernement a vu fondre ses réserves de dollars en fin d'année dernière et a restreint la quantité de devises sur le marché, compliquant l'acquisition des produits importés en dollars, dont le Venezuela est très dépendant.
En outre, la crise énergétique a poussé le gouvernement à décréter des coupures de courant programmées et à demander aux entreprises et particuliers de réduire leur consommation, quitte à diminuer la production.
Le gouvernement attribue cette crise à une sécheresse historique, alors que trois-quarts de l'électricité est d'origine hydro-électrique, mais l'opposition et des experts dénoncent un manque d'investissement et de maintenance.
Le PIB a chuté de 3,3% en 2009, mais le gouvernement de Hugo Chavez table sur une légère croissance de 0,5% cette année.
En outre, la réduction de l'allocation de dollars a poussé les importateurs à recourir massivement à un marché parallèle où la devise américaine est vendue beaucoup plus cher qu'au cours officiel, ce qui a dopé l'inflation. Elle a atteint 25,1% l'an dernier, un record en Amérique latine.
Cette année, la hausse des prix est déjà de 11,3%.
Pour lutter contre la "spéculation" sur ce second marché de devises, le Parlement a adopté jeudi une loi faisant passer le dollar "parallèle" sous contrôle de la Banque centrale. C'est elle qui doit désormais autoriser les opérations de change et fixer des valeurs plafonds.
http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00255344-venezuela-chute-de-5-8-du-pib-au-premier-trimestre.htm
France Info
Chavez mise sur la toile
Le président Vénézuélien a ouvert un compte Twitter il y a un mois. Doppé par ses 440 000 fans, Hugo Chavez dispose depuis hier d’un blog. Lui qui s’adresse quotidiennement au peuple vénézuélien a trouvé le lieu idéal pour synthétiser toute sa pensée. Les internautes ont ainsi accès à ses discours fleuves, ses photos, ses vidéos, et sont quand même invités à faire des propositions. Les esprits chagrins ne manquent pas de souligner que deux tiers des Vénézuéliens n’ont pas accès au web. Et qu’Hugo Chavez dispose de bien plus de liberté sur son blog que la plupart des médias critiquant ses actions...
http://www.france-info.com/chroniques-le-bruit-du-net-2010-05-26-huit-ans-de-vie-en-100-secondes-446729-81-113.html
Usine Nouvelle
Une usine de Rhodia fermée au Venezuela
Le climat politique du Vénézuela complique la vie des entreprises.
A la fin de l’année, Rhodia Acetow ne produira plus de câbles d’acétate de cellulose dans l’une de ses deux usines au Venezuela. Cette décision n’a rien à voir avec la politique d’expropriations d’entreprises étrangères menée par Hugo Chavez, mais plutôt avec la réduction de coûts.
Avis de décès anticipé: c’est l’un des 65 sites de production du groupe Rhodia, et il fermera ses portes d’ici la fin de l’année.
Située à Valencia au Venezuela, l’usine produit des câbles d'acétate de cellulose, destinés aux industries spécialisées dans les filtres à cigarettes. Elle emploie 120 personnes. Un quotidien publié à Caracas, El Universal, attribue cette décision à «l’impossibilité d’atténuer la perte de compétitivité de la production ces dernières années.» Et d’ajouter: «Ce n’est pas faute d’avoir entrepris des efforts pour améliorer la qualité, réduire les coûts.» La «mise à mort» du site de Valencia, annoncée le mercredi 26 mai 2010, n’a rien à voir, donc, avec la vague d’expropriations d’entreprises déclenchée par Hugo Chavez, le Président vénézuélien.
Au siège du groupe Rhodia à Paris, une responsable de la communication interrogée par usinenouvelle.com confirme cette réalité: «Les coûts fixes de cette usine étaient effectivement devenus beaucoup trop élevés, notamment à cause de l’inflation. Et puis, nous étions confrontés à une surcapacité momentanée de l’offre (de câbles d’acétate).»
TRANSFERT DE LAPRODUCTION AU BRESIL, NOTAMMENT
L’usine sur le point de s’éteindre au Venezuela relève de la responsabilité de Rhodia Acetow, l’une des six branches du groupe Rhodia. Cette branche est le 3ème producteur mondial de câble d’acétate de cellulose, marché dont elle détient 18 % à l’échelle mondiale. Rhodia Acetow s’appuie, en fait, sur plusieurs sites de production, tant en Europe, en Russie, qu’aux Etats-Unis et au Brésil. C’est précisément au Brésil, dans le complexe de Rhodia à Paulinha (banlieue de São Paulo) que sera transférée toute une partie des activités du défunt site de production vénézuélien.
En revanche, il n’est pas question pour Rhodia de fermer la seconde usine qu’il possède dans une autre région du Venezuela, à Barquisimeto, comme le relève El Universal, des informations validées par la direction de la communication de Rhodia. «Cette usine, dont les activités ont démarré en 1979, produit de la silice par précipitation entrant dans la production de chaussures, d’équipements pour l’automobile, de produits agrochimiques et même de colorants pour les pâtes dentifrices.»
A LA FIN DE L’ANNEE, NOUVELLE USINE EN CHINE
Au moment où l’usine de Valencia cessera de tourner, un nouveau site verra le jour à l’autre bout du monde: à la fin de l’année, Rhodia entamera la fabrication de silice, pour l’industrie du pneu, en plein eldorado chinois…
http://www.usinenouvelle.com/article/une-usine-de-rhodia-fermee-au-venezuela.N132399
Le Figaro
Rhodia ferme un site au Venezuela
Le groupe français de chimie Rhodia a annoncé ce mercredi l’arrêt de sa production de câbles d'acétate de cellulose sur le site de Valencia au Venezuela. La fermeture de cette usine, qui emploie environ 120 personnes, sera pleinement effective à la fin de l’année 2010.
«Cet arrêt s’inscrit dans le cadre du programme d’optimisation des coûts de Rhodia Acetow visant à améliorer la compétitivité de ses opérations au niveau mondial», explique le groupe dans un communiqué.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/05/26/97002-20100526FILWWW00572-rhodia-ferme-un-site-au-venezuela.php
Le Point
AFP Rhodia ferme une usine au Venezuela, environ 120 emplois supprimés
Le groupe français de chimie Rhodia a annoncé jeudi la fermeture, d'ici fin 2010, de son site de Valencia, au Venezuela, qui emploie 120 personnes, dans le cadre d'un plan d'optimisation de ses coûts.
http://www.lepoint.fr/bourse/2010-05-26/rhodia-ferme-une-usine-au-venezuela-environ-120-emplois-supprims/2037/0/459255
Courrier International
Mockus ? Un espoir pour les pays voisins
Si le leader des Verts était élu, explique le quotidien équatorien Hoy, la Colombie tournerait le dos à la politique agressive d’Uribe à l’égard de l’Equateur et du Venezuela.
(…)
En revanche, si Juan Manuel Santos l’emportait, les divergences régionales nées sous Uribe s’aggraveraient. Les aspects les plus négatifs et les plus contestables de la politique dite de “sécurité démocratique” – on pense notamment au profond désaccord entre l’Equateur et la Colombie après le bombardement d’Angostura [Santos, en tant que ministre de la Défense, a autorisé le bombardement d’une base des FARC sur le territoire équatorien, provoquant une crise diplomatique entre les deux pays] – s’en trouveraient renforcés. Si, au contraire, le Parti vert l’emportait, Hugo Chávez (le président du Venezuela et Rafael Correa (celui de l’Equateur) ne seraient plus aussi mal disposés envers la Colombie, cet éternel mauvais voisin. ..
http://www.courrierinternational.com/article/2010/05/27/mockus-un-espoir-pour-les-pays-voisins
France Info
La "Françafrique" bouge encore... un peu
(…)
OFFENSIVE CHINOISE
La France est d’autant moins perçue comme un partenaire exclusif que la chute du communisme et l’émergence de nouvelles puissances sur la scène internationale ont bouleversé le paysage géopolitique. La Chine mène depuis une décennie une vaste offensive diplomatique et commerciale, dans le but de contrôler ses approvisionnements en énergies. S’appuyant sur une importante diaspora, elle se dote des moyens de séduire. Dans une moindre mesure, l’Inde, le Brésil et le Vénézuela sont aussi présents. Quant aux Etats-Unis, il y a longtemps que leurs agents ne passent plus par Paris pour prendre langue avec l’Afrique. La “guerre contre le terrorisme” et l’élection de Barack Obama ne font que renforcer la tendance…
http://www.france-info.com/dossiers-afrique-50-ans-d-independance-2010-05-25-la-francafrique-bouge-encore-un-peu-444467-107-464.html
Nouvel Obs
Feliz cumple Argentina
(…)
Surprise : huit chefs d'Etat latino-américains ont traversé à pied la place de Mai qui sépare la Casa Rosada du Cabildo, le bâtiment colonial où se sont déroulés le 25 mai 1810 les événements qui ont mené à l'Indépendance du pays (six ans après !) et sur lequel a été projeté un spectacle de son et lumière.
Parmi les invités : le Brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva, le Vénézuélien Hugo Chavez, l'Uruguayen José Mujica, le Bolivien Evo Morales, le Chilien Sebastian Pinera, l'Equatorien Rafael Correa, le Paraguayen Fernando Lugo, ainsi que le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya…
http://latinosstories.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/05/26/feliz-cumple-argentina.html
Nouvel Obs
Oliver Stone rencontrera le président bolivien
LA PAZ (AP) - Le cinéaste américain Oliver Stone rencontrera le président Evo Morales avant la présentation du film "Au sud de la frontière" le 1er juin prochain à Cochabamba, a annoncé mercredi la présidence de la république bolivienne.
Le film est un documentaire sur le président vénézuélien Hugo Chavez, qui contient des interviews de différents présidents sud-américains. Evo Morales, qui est un allié d'Hugo Chavez, avait déjà assisté à la présentation du film en Espagne, lors du sommet Union européenne/ pays sud-américains à Madrid la semaine passée.
Oliver Stone est le réalisateur de "Né un 4 juillet", "JFK", "Tueurs nés" ou encore "L'enfer du dimanche".
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100527.FAP2481/oliver-stone-rencontrera-le-president-bolivien.html
Valeurs Actuelles
Drogue, la guerre secrète
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Ces hommes triés sur le volet, “yeux et oreilles” de l’Office central des stups du commissaire François Thierry, on en trouve à Caracas, à Bogotá, au Brésil et aussi en Algérie, au Maroc et en Espagne. Ce n’est pas tout : la France, en liaison avec d’autres États, surveille de près, via sa Marine nationale, la mer des Caraïbes, là où la drogue se promène si l’on peut dire avant d’atteindre l’Europe ou l’Afrique. À cet effet, depuis peu, à Fort-de-France, deux frégates de la Marine, Germinal et Ventôse, surveillent la route traditionnelle de la cocaïne, celle qui part de la Colombie pour aller du côté de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Mali et au Sénégal. Encore qu’il arrive que la cocaïne soit acheminée à partir du Venezuela pour rejoindre le sud de l’Espagne. Sur ces routes maritimes, l’Ocrtis veille aussi. À l’affût. Avec des policiers prêts à intercepter des bateaux même s’ils ne se trouvent pas dans les eaux territoriales françaises. Un droit qui leur est offert par la convention de Vienne de 1988. Bien évidemment, les hommes de l’Office central des stups ne s’en privent pas…
http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/drogue-guerre-secr%C3%A8te20100527.html
Actualité News
Climat : L’ONU rappelle aux pays riches leurs promesses d’aide financière
(…)
Certaines nations en développement telles que le Venezuela, la Bolivie, le Soudan et Cuba sont opposées à l’Accord de Copenhague, considérant qu’il manque d’ambition. « Il pourrait y avoir des objections au fait que l’Accord de Copenhague fasse partie du texte de négociation » a-t-il indiqué…
http://www.actualites-news-environnement.com/23639-ONU-pays-riches.html
L’Humanité
Des chefs d’orchestre en compétition
(…)
Non décerné lors du précédent concours, le premier prix le fut cette année sans conteste au chef letton Andris Poga qui survola la compétition, Christoph Alstaedt (Allemagne) cumula le deuxième prix et celui de l’orchestre et du public, le troisième revenant à Daniel Cohen (Israël). Domingo Hindoyan (Venezuela) et Robert Trevino (USA) complétant le tour final.
http://www.humanite.fr/2010-05-26_Cultures_Des-chefs-d-orchestre-en-competition
28.05.2010
Marianne 2
Chavez est-il antisémite… ou victime de l'antichavisme?
Une enquête du Huffington Post a relancé la polémique sur les soupçons d'antisémitisme du leader vénézuelien Hugo Chavez. Le site accuse le président de chercher à produire un ennemi de l'intérieur à des fins purement politiques. En France, le Crif affiche plus de prudence.
Chavez antisémite, Chavez anti-juif. L’accusation court sur la Toile, dans les journaux américains, abondamment relayée par des sites libéraux français depuis plusieurs années.
Elle a été relancée ces dernières semaines après la publication d'une enquête du Huffington Post, -célèbre site d’information américain marqué à gauche -sobrement intitulée « Chavez déclare la guerre aux juifs ».
Messages antisémites sur les murs, synagogues et écoles attaquées, médias appelant à l’expulsion du peuple juif. « Le tout parrainé par votre propre gouvernement » écrit Nora Zimmett, qui couvre l’Amérique Latine pour le site américain.
« Si l'antisémitisme existe partout dans le monde, les Vénézuéliens juifs disent que leur cas est différent - parce que, au Venezuela, ils nous disent, que l'antisémitisme provient directement du gouvernement ».
Son reportage a également donné lieu à un documentaire. Sur Twitter, la journaliste assurait début mai de ses sources à Caracas que « le gouvernement avait donné pour instruction à la communauté juive de ne pas regarder ce documentaire ».
Un antisémitisme officiel ?
La presse américaine suit de très près les faits, gestes et déclarations du président vénézuelien en la matière. La première salve est venue en 2009 de la Boston Review, prestigieuse revue du département de sciences politiques du Massachussets Institute of Technology, elle aussi plutôt marquée à gauche.
Dans un article intitulé « Unis par la haine », deux chercheurs développent un long argumentaire tendant à démontrer comment la stigmatisation de la figure du juif visait à construire un ennemi interne et externe du chavisme à des fins purement politiques. « Ce qui est réellement en jeu dans la rhétorique antisémite du pouvoir est la caractérisation de toute opposition comme anti-nationale ». Pour les auteurs, l’antisémitisme de Chavez est « un symptôme de la faiblesse du régime », qui faute de tenir son administration, cherche à stigmatiser un ennemi commun.
Suivent une analyse du vocabulaire politique de Chavez où le juif est décrit comme manipulateur, un long paragraphe sur l’homophobie du régime, le doute sur l’appartenance nationale des juifs etc.
A l’époque, l’article est abondamment commenté et critiqué sur le site même de la revue. Accusés de déformer et surinterpréter certains faits, de ne pas contextualiser suffisamment leur propos dans l’histoire du pays, les auteurs répondent point par point à ces critiques quelques semaines plus tard.
Un scénario antisémite écrit à Washington ?
Sur un site proche des milieux altermondialistes, Justin Delacour, docteur en sciences politiques et Eric Wintergerter, journaliste free-lance à Washington reviennent sur l’attaque d’une synagogue à Caracas, exemple abondamment cité dans la Boston Review, et que nombre de médias américains ont attribué à la politique ouvertement antisémite du régime.
Les auteurs estiment que « cette couverture des médias illustre la tendance de la presse américaine à décrire la gauche de gouvernement latino-américaine comme un foyer de l'antisémitisme. Dans le cas du Venezuela, où le gouvernement n'a jamais fait de déclarations publiques antisémites, le scénario a été encouragé de trois façons principales: (1) attribuer les actes antisémites ou des déclarations faites par des citoyens au gouvernement, (2) confondre une critique légitime de la politique israélienne et antisémitisme, (3) s'appuyer sur des communiqués de presse d'organisations juives américaines comme l'ADL ou le Centre Simon Wiesenthal, souvent au détriment des organisations juives vénézueliennes qui se plaignent régulièrement d’être mal représentées ».
En 2006, les dirigeants de la communauté juive vénézuelienne avaient, par exemple, mis en cause les dirigeants du centre Simon Wiesenthal, les accusant d’interférer dans la politique vénézuelienne.
Chavez prêt à combattre les manifestations anti-juives dans son pays
Sans nier la persistance de phénomènes antisémites dans la région, Justin Delacour et Eric Wintergerter écrivent que nombre de médias américains ont utilisé les mêmes méthodes contre les sandinistes au Nicaragua. Campagne, à l’époque, appuyée par le gouvernement Reagan désireux de recueillir des fonds américains du Congrès afin de mener une campagne brutale contre les sandinistes.
Quoiqu'on pense du personnage, cible régulière des médias occidentaux, la profusion d'articles sur l'antisémitisme présumé de Chavez tranche avec l'absence de publicité faite aux gestes d'apaisement dont il a été l'initiateur. Ainsi, en août 2008, la lettre Israël-Infos rapportait que Chavez s'était entretenu avec des représentants du Congrès juif mondial (CJM), déclarant notamment se sentir «profondément engagé à lutter contre l’antisémitisme».
Le leader vénézuelien estimait que cette rencontre avait constitué «un moment très important» et qu’en dépit des «désaccords sur la question du Moyen-Orient», des «liens de paix et d’amitié» le rattachent à la communauté juive. Le Sécrétaire général du CJM, Michaël Shneider, a de son côté indiqué : «Nous avons fait part de nos inquiétudes au président Chavez concernant le retour du phénomène antisémite, et il a assuré nos responsables être prêt à en combattre les manifestations dans son pays».
Chavez, qui a tenu à préciser qu’il n’a «jamais été antijuif», a enfin appelé à l’instauration d’un «dialogue constructif entre les trois religions monothéistes». Information passée totalement inaperçue à l'époque.
En France, le Crif affiche une certaine prudence vis à vis des accusations d'antisémitisme officiel portées par la presse américaine, focalisant son attention sur la politique anti-israelienne de Chavez et son soutien affiché à la nation iranienne, positions susceptibles de favoriser des phénomènes d'antisémitisme.
http://www.marianne2.fr/Chavez-est-il-antisemite-ou-victime-de-l-antichavisme_a193315.html?com
L’Express
Caracas, la cité de la peur
Dimanche 16 mai, 9 heures, quartier du Cementerio, à vingt minutes du centre de Caracas. Juan Francisco Morales, un boulanger âgé de 41 ans, vient d'être tué avec un couteau de boucher.
Sous la révolution bolivarienne du président Hugo Chavez, la capitale du Venezuela s'est hissée au rang des villes les plus violentes du monde. Plongée au coeur des bidonvilles où la mort rôde, parmi les bandes de jeunes livrés à eux-mêmes.
Ses yeux sont grands ouverts. Deux prunelles bleues, médusées, éclairent son visage qui a déjà pris la couleur du ciment. Il est couché sur le flanc, en plein milieu de la route, la chair à vif. Le sang goutte, lentement, du pauvre drap qu'on a rabattu sur lui. Le chemin de Juan Francisco Morales s'est arrêté là, dimanche 16 mai, vers 8 heures du matin, sous le soleil noir de Caracas, la capitale du Venezuela, à vingt minutes de la place centrale Bolivar. Juan Francisco était boulanger, il avait 41 ans, trois fils et des nuits écour-tées par son métier.
Le légiste, maintenant, secoue mollement ses doigts pour les empreintes.
Encerclé par la foule, le fourgon de la morgue ouvre sa gueule sous l'œil hagard de l'épouse, toute petite, qui balbutie: "Il est parti à 7 heures pour aller au travail. Je ne sais pas ce qui s'est passé, il avait un problème avec un employé, mais je ne sais pas..." Elle écoute le témoin, à ses côtés, débiter à un policier: "J'ai vu un type avec un couteau de boucher se précipiter et le tran-cher de haut en bas."
Derrière, une vieille femme susurre: "Cette semaine, il y a déjà eu six morts ici, retrouvés dans des conteneurs à ordures." Ici, c'est le quartier du Cementerio, le "Cimetière", aussi appelé la "cité des couchés". On se croirait dans une nouvelle de Garcia Marquez. On est à Caracas, devenue, en quelques années, la ville la plus violente du continent, derrière l'abattoir à ciel ouvert de Ciudad Juarez, au Mexique.
Petare, sur les hauteurs de Caracas, le plus grand bidonville d'Amérique du Sud. La grande majorité des homicides ont lieu ici, dans les barrios.
Dans cette cité encaissée entre les montagnes, qui étend ses auto-routes en tous sens sous une vapeur cuivrée de pollution, la peur s'est insinuée, oppressante, inavouable. "Depuis 2005, le gouver-nement de Hugo Chavez interdit de publier les données sur la délinquance, explique Roberto Briceño-Leon, directeur de l'Observatoire vénézuélien de la violence, qui se fonde sur les don-nées de la police judiciaire (CICPC). A Caracas, le taux d'homicides est de 140 pour 100 000 habitants, contre 18 à Bogota, en Colombie. Le Venezuela est passé de 4550 homicides en 1998 à 14 589 en 2008 et 16 047 en 2009."
Cette terre de carte postale baignée d'eaux translucides et de trésors pétrolifères est en guerre. Une guerre sans cause ni visage, qui pèsera, avec l'hyperinflation et la crise économique, dans les légi-slatives de septembre, cruciales pour le populaire Chavez.
Maria Isoliett Iglesias, reporter au quotidien El Universal, madone de 31 ans à l'estomac solide, se délocalise chaque matin ou pres-que dans son deuxième bureau: la morgue de Bello Monte. "Sinon, on n'a pas d'information, précise-t-elle, devant le cube de béton blanc. La morgue est colapsada [débordée], le week-end. La police dit souvent: 'règlements de comptes entre bandes'. Mais les familles ne nous racontent pas toujours ça..."
Il y a quelque temps, à Palo Verde, sur les hauteurs de Caracas, un îlot de classes moyennes cerné de misère, les habitants n'en pouvaient telle-ment plus de renifler la mort qu'ils ont menacé d'empiler les cadavres sous les fenêtres du pro-cureur. "Le gouvernement parle de 'sensation d'insécurité', dit que les medias dramatisent, mais ce n'est pas vrai, soupire Pablo Eliseo Guzman, directeur de la police de Miranda. Il faut saisir à bras le corps le problème de l'insécurité."
Mercedes Eloisa Caraballo: "On me les a tués tous les deux, mes deux fils."
"On me les a tués tous les deux, mes deux fils. Un pour son portable, l'autre pour la moto." Quartier El Valle, à une demi-heure de la place Bolivar. Dans la minuscule arrière-boutique de son commerce d'objets religieux par-fumé d'encens, Mercedes Eloisa Caraballo, une femme à poigne, semble tanguer sur elle-même. Le regard noyé, pendu aux photos de Freddy Batista, mort l'année der-nière, à 23 ans, et de Deivy Batista, mort, deux ans plus tôt, à 24 ans. Celui-là venait de signer un contrat avec une grande ligue américaine de base-ball, à Hous-ton. Il avait une petite fille. " C'était l'homme de la maison: 'Maman, ne pleure pas, Maman, je vais te sortir d'ici', il me disait toujours", souffle Mercedes.
Il était 20h30, ce 26 juin 2007. Il venait de l'appeler depuis la grande avenue qui borde le magasin. Elle l'a vu, de loin, à terre, une balle dans la jambe, sept adolescents autour. Elle a couru à s'en faire exploser le cœur. Sept autres tirs ont achevé son fils. Pour un téléphone et une paire de tennis. Elle s'est effondrée à genoux, l'a serré contre sa poitrine, en hurlant sur la place désertée. "J'ai encore quatre enfants et j'ai peur tous les jours, tranche Mercedes. J'essaie de ne jamais montrer aux gens que je suis mal, mais il y a des jours, je me sens si seule... Et je connais beaucoup de mères qui ont perdu plusieurs fils. Mais elles ne veulent pas parler, par crainte des représailles".
C'est aussi pour ça, pour aider à porter plainte, qu'Evelyn Arteaga, une femme fluette, de caractère, touchée par la mort d'un neveu, a créé une ONG, en 2009: "Madres contra la violencia y la inseguridad". L'initiative ne plaît pas à tout le monde. En septembre 2009, Evelyn Arteaga s'est retrouvée propulsée sur Canal 8, invitée surprise de l'émission "La Hojilla" de Mario Silva, un présentateur chaviste. "J'ai entendu ma propre conversation, au téléphone avec une amie, à la télé! Il m'a traitée d'agitatrice..."
"Selon une enquête de novembre 2009, 59% des Vénézuéliens connaissent quelqu'un qui a été tué ces dernières années et 84% estiment que la violence a beaucoup augmenté", observe Oscar Schemel, directeur de l'institut de sondages Hinterlaces. La peur - réelle ou fantasmée - hante les 5 millions d'habitants de Caracas, derrière les vitres fumées de leur voiture. Aldemaro, Leopoldo, Roberto, chauffeurs de taxi, parlent encore du canon qu'on leur a pointé sur la tempe, il y a peu, pour quelques bolivars.
Sandra, une Française à qui il n'est rien arrivé en vingt ans, dans le tranquille Los Palos Grandes, veut quitter le pays, comme Eric, un Américain, et Ana, une Espagnole, depuis trente ans à Caracas. Dans les quartiers d'Altamira, de San Bernardino ou du très chic Country Club, les villas, luxueuses, se sont transformées en camps mili-taires, avec barbelés et lignes électrifiées. Passé 21 heures, à Caracas, on cherche le piéton.
Le pays du commandante Chavez, la réincarnation de Simon Bolivar le Libertador et le fils spirituel de Fidel Castro, vit dans la paranoïa. L'inventeur du "socialisme du xxie siècle" vomit la pauvreté, les "oligarcas", mais aussi quelques autres entités dont il rend compte au fil de ses marathons télévisés: cette "mierda de oposicion", les "piti yanqui" (ceux qui imitent les Américains), le "negrito" Obama, ce "narcotraficante" et "tueur" d'Uribe, le président colombien, bref tout ce qui, de près ou de loin, lui rappelle l'"imperio" du mal. "Il maintient vivant l'ennemi", souligne Schemel.
"Pour Chavez, la violence fait partie de la lutte des classes, observe Alfredo Keller, président de l'institut de sondages Keller et associés. Il la légitime en disant qu'on peut voler quand on a faim. Il a même dit, récemment: 'Si je perds les élections cette année, je demande à vous, mon peuple, de détruire la bourgeoisie de ce pays.'"
Briceño-Leon conclut: "En réalité, ici, ce sont les pauvres qui se tuent entre eux. " Le sang coule des barrios, ces bidonvilles accrochés aux collines qui cernent la ville. La majorité des homicides sont commis là, dans ces masses informes où l'habitant de Caracas ne met pas les pieds.
Pour les policiers, la nuit sera haletante. La patrouille court, pile net, redémarre dans les ruelles obscures du barrio José Felix Ribas, tout en haut de Petare, et l'un des plus durs. Une heure après le départ des flics, un homme tombera.
Vendredi, 22 heures, au cœur de Petare, le plus grand bidonville d'Amérique du Sud. Le groupe d'intervention de la police de la municipalité de Sucre entame sa patrouille. Les Jeep s'engagent en vrombissant dans l'artère principale, une longue jetée de ciment; le sous-inspecteur Francisco Gonzalez a le pistolet sur la cuisse. De part et d'autre de la pente, toujours plus raide, des maisons de brique et de tôle entassées par milliers, qui s'enchevêtrent en un dédale vertigineux d'impasses et de passages obscurs.
Tout là-haut, au barrio José Felix Ribas, l'un des plus durs, la voiture ne passe plus. Vu de loin, le ghetto offre son mi-roitement de lumières au ciel, infini, silencieux, poétique. De près, il vous électrocute les tripes.
Pied à terre. Minuit. Les flics enfoncent le casque, arment les Glock et mettent en joue les om-bres. Ici et là, des grappes de jeu-nes. Mains aux murs, allez, allez, palpation, papiers. Un mère hurle dans le noir: "Laissez-le, c'est un écolier!" Parfois, c'est vrai, et le gosse se laisse faire, levant son t-shirt, pour montrer qu'il ne porte pas de Remington sur son ventre imberbe. Et parfois, c'est un chef de bande, de 15 ans. "Certains ont des fusils d'assaut, des char-geurs capables de tirer 32 balles en 3 secondes et demie, et dans le dos", souffle, tendu, un policier, brillant de sueur. Avant de recommencer à cavaler. La patrouille court, pile net, redémarre.
Le fond de l'air est moite. D'une cour, en contrebas, hurle de la techno. La nuit, à Petare, est un trou noir pour quiconque n'y est pas né. Car on vit, le long de ces venel-les parsemées d'ordures. Des hommes bavardent sur le trottoir, des filles au sourire fané dansent sur un air colombien, joyeux, des amoureux s'effleurent, s'étreignent dans l'ombre. "C'est bien, ici!" éclate de rire une gamine de 16 ans, enceinte. "On a peur, corrige Oriana, une fonctionnaire de 23 ans, au barrio Union. Jusque dans la maison. C'est l'enfer. Tout là-haut, à José Felix Ribas, on ne va jamais."
Ce soir-là, même pas une heure après le départ des flics, un homme tombera à José Felix Ribas. Une punaise rouge de plus sur la carte du commissaire général de Sucre, Manuel Furelos, arrivé en 2008, où le week-end, à Petare, on recensait 17 morts en moyenne: "160 policiers municipaux sur le terrain, à Petare, c'est peu, soupire-t-il. Le tiers de ce qu'on devrait avoir... Mais, en 2009, on a eu 20% d'homicides en moins." Une victoire, dans la démesure du continent. "Et cette année, on veut former 200 jeunes, spéciale-ment entraînés, dans notre aca-démie de police". En 18 mois, deux policiers sont morts et trois ont été grièvement blessés.
Rendez-vous est pris avec "Mao" au "23 de Enero". Un mythe, le "23 Janvier", le barrio le plus politisé de tous, une place forte dont le seul nom fait vaciller le Vénézuélien moyen. La veille, ici, un jeune a reçu 25 balles dont 12 dans la face, calibre 40: "Le borraron el rostro" (On lui a gommé la gueule). Pour empêcher les proches de veiller le défunt cercueil ouvert, suivant la tradition.
Chavez, Lénine, Bolivar, et tous les grands du marxisme. Les murs exaltent la mythologie de la lutte.
Sur les HLM galeux qui tutoient le ciel, la lutte s'étale en fresques, superbes: Chavez se met à table avec Jésus, Marx, le Che, Bolivar et Fidel. "Es socialismo", dit un panneau, qui parle des missions sociales de Chavez pour les pauvres, le socle de sa politique. Profil d'intellectuel, la cinquantaine convaincue et souriante, Mao appartient aux Tupamaros, "un groupe armé qui lutte contre tous ceux qui combattent le processus révolutionnaire", dit-il d'une voix calme.
Mao défendra Chavez "jusqu'à la mort". La violence? Grossie par les médias. Le reste vient "du narcotrafic, des ravages de l'héroïne et des paramilitaires colombiens". De la société de consommation, aussi, qui rend fous les jeunes. "Notre monde devrait être d'égalité et de solidarité, il faut qu'ils le comprennent, c'est notre défi."
A côté, El Peky, 51 ans, opine: "Les jeunes sont plus violents qu'avant." Lui se dit "la moitié du diable". On lui prête 200 morts ("pour préserver des innocents", dit-il). Son premier, il l'a tué à 14 ans. Le type a agonisé "quatre heures vingt-six". Il lui avait volé sa voiture. "Ici, c'est une question de respect, de vie et de statut", murmure-t-il, le regard hanté. Il faut tuer, "sinon c'est toi qui meurs".
Dans l'anarchie, il y a des règles. Quand on est sur le toit du crime, après quelque 20 morts dans son sillage, on devient le "pran", le chef de la bande. "Son pouvoir dure en moyenne 3 ans", dit Mao. Dessous, il y a le "camajan", celui qui s'occupe de l'argent, de la drogue, une sorte de régisseur de l'ombre. La bande compte au moins 20 "soldats", les "chiens". On peut entrer dans la carrière à 10 ans. On en sort souvent avant 25. Par la grille du cimetière.
"Ces jeunes assassins savent qu'ils vont mourir. 'Jugar a estar vivo' ('Jouer à être en vie'), 'Vivre de gratis', ils disent", souligne le sociologue Alexander Campos, coauteur d'un livre intitulé Y salimos a matar gente (Et on est sortis tuer des gens): c'est ce qu'a répondu Hector, 15 ans, à un gamin qui lui demandait comment tuer, tout en flinguant un professeur de catéchisme qui passait par là.
El Peky, 51 ans, une figure "de la lutte et de la libération". Il se dit "la moitié du diable".
"Avant, le malandro [délinquant] ne rompait pas tous ses liens, ne volait pas dans son barrio, pour-suit Campos. Ses successeurs sont livrés à eux-mêmes, car les mères souvent seules travaillent, dans une société où elles ont un rôle central, de pilier, et les substituts d'avant, la grand-mère, la garde-rie... ne sont plus là. Aujourd'hui, nous avons une génération de jeunes sans mère, au Venezuela. Des jeunes qui ont largué toutes les amarres, communautaires, familiales, totalement centrés sur eux-mêmes, qui font de leur vie un risque et dont la seule raison d'être est de s'imposer sur l'autre, vu comme une limite".
Selon le sociologue, la pauvreté n'est pas l'explication de cette violence. "Les malandros opèrent tranquilles: 91% des homicides sont impunis, dans un Etat au dis-cours militariste qui se montre très efficace contre ses opposants, qui maintient des groupes armés qui lui sont favorables dans les barrios, mais dont les institutions sont faibles, permettant l'anomie, le désordre généralisé, accuse Schemel. Ici circulent 12 millions d'armes, pour 28 millions d'habitants!" Une loi vient d'être votée condamnant à onze ans de prison celui qui n'a pas enregistré son pistolet.
En attendant, dans l'ombre des barrios, la justice des hommes passe. Mercedes a appris que les sept assassins de son fils Deivy Batista ont été assassinés, à leur tour. Et Hector, le tueur du prof de religion, n'est plus. Gommé, à 16 ans, dans une fulgurance rageuse. La même que la sienne.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/caracas-la-cite-de-la-peur_895300.html
L’Espress
La nouvelle mode du kidnapping express à Caracas
Plongée dans la violence de la capitale vénézuélienne qui s'est hissée au rang des villes les plus dangereuses du monde.
Dernier délit à la mode: le "séquestre express" frappe toutes les classes sociales et dure quelques heures, voire un jour. Jusque-là, on connaissait les enlèvements classiques: "38 cas connus entre 1993 et 1998, 236 entre 1998 et 2007, explique Pablo Eliseo Guzman, directeur de la police de Miranda. Ces séquestres express, eux, ont commencé en 2000. Pendant longtemps, on n'en a pas parlé. Quand le chef de la division antiséquestre et extorsions a abordé publiquement cette question, il y a trois ans, il a été relevé de ses fonctions."
Mais le délit est devenu difficile à cacher. Le journaliste Eligio Rojas, du quotidien Ultimas Noticias, observe: "Depuis le début de l'année 2010, on parle officiellement de 190 rapts. Il y en a sans doute plus. Et des policiers corrompus sont impliqués dans 20% des cas express". Comme opérateurs ou complices, en donnant des informations confidentielles sur les victimes...
La bande des Invisibles, qui s'est engraissée sur le dos d'une soixantaine de séquestrés et a été arrêtée il y a peu, comptait ainsi plusieurs complicités dans la police scientifique et la banque, elle utilisait aussi Facebook ou d'autres sites Internet pour repérer ses proies.... "En tout cas, récemment, poursuit Rojas, Chavez s'est fâché et a parlé de ces séquestres express à la télévision en demandant à l'Assemblée de faire passer une loi pour punir la police dans des cas de participation".
On sait où vous habitez, tu ne te réveilleras pas demain
Il y a les cibles que l'on repère, donc. Et puis il y a celles que l'on choisit au hasard. Il y a un an, Bruno Plantagenet, un Français de 47 ans, gérant d'une petite entreprise de matériel de bureau, s'apprête à aller passer une soirée de bienfaisance dans le tranquille quartier Los Palos Grandes de Caracas. Il laisse son épouse devant le Club catalan, pour aller garer sa voiture. Il est 20h30, il y a du monde. Devant lui, une Toyota neuve se gare. Trois jeunes d'apparence normale en descendent et l'obligent, l'arme au poing, à monter dans leur voiture.
"Je n'avais jamais entendu le déclic d'une arme, j'étais terrorisé", dit Bruno Plantagenet.
Il aura droit, jusqu'à minuit, à des tours d'autoroute, le canon dans la bouche, pendant qu'on fait chanter son épouse: "On sait où vous habitez, tu ne te réveilleras pas demain... On veut 500 000 bolivars (50 000 euros)". Elle réunira tout ce qu'elle peut, 15 000 euros, en empruntant aux amis, les bijoux de la famille... On lui donne rendez-vous à l'extrémité de Caracas, dans une station-service. Elle doit laisser l'argent sur un bas-côté. A minuit, les braqueurs laissent finalement Bruno Plantagenet sur la place Venezuela. Avec un billet de 50 bolivars pour le taxi.
"J'ai pensé mourir, jusqu'au bout, murmure-t-il. Ils m'ont ausi pris la voiture, que je payais à crédit. J'ai mis un an à rembourser mes amis. Ils étaient, en tout, une dizaine à opérer, dans l'équipe. Quand je suis allé à la police, ils m'ont dit que j'étais fou d'avoir payé une telle somme, que j'aurais dû négocier! J'ai porté plainte, car je me suis rendu compte, en racontant mon histoire, que c'est arrivé à une dizaine de personnes autour de moi, mais on n'en parle pas."
Commerce rentable, en tout cas: "Pour une femme de ménage, dans le barrio, ce sera 500 euros. Quant au vice-président d'une grande banque de crédit, séquestré durant onze mois, il a dû payer une fortune...» Il a été enlevé alors qu'il circulait avec chauffeur et gardes du corps. Un travail de professionnel.
Depuis l'affaire, en tout cas, Bruno Plantegenet se pose clairement la question, comme bien d'autres: partir ou rester?
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/la-nouvelle-mode-du-kidnapping-express-a-caracas_895333.html
L’Express
Plongée au coeur de la violence à Caracas
La capitale du Venezuela est devenue en quelques années la ville la plus violente du continent derrière l'indétrônable Ciudad Juarez au Mexique.
Reportage photo. (Crédit photo : Juan Toro pour L'Express)
Petare, sur les hauteurs de Caracas, le plus grand bidonville d'Amérique du Sud. La grande majorité des homicides ont lieu ici, dans les barrios.
Dimanche 16 mai, 9 heures, quartier du Cementerio, à vingt minutes du centre de Caracas. Juan Francisco Morales, un boulanger âgé de 41 ans, vient d'être tué avec un couteau de boucher.
Le groupe d'intervention de la police municipale de Sucre commence sa patrouille de nuit dans les entrailles de Petare. Le sous-inspecteur Francisco Gonzalez a posé le pistolet sur sa cuisse, prêt à tirer.
Pour les policiers, la nuit sera haletante. La patrouille court, pile net, redémarre dans les ruelles obscures du barrio José Felix Ribas, tout en haut de Petare, et l'un des plus durs. Une heure après le départ des flics, un homme tombera.
Ici et là, dans le barrio, à deux heures du matin, des jeunes que l'on fouille, palpe, à qui on demande des papiers.
Juan Toro, le photographe qui a pris ces clichés, travaille sur l'univers de la violence dans les barrios au Venezuela. Vous pouvez aussi retrouver une partie de son travail sur le blog particulièrement fort en témoignages de la journaliste Maria Isoliett Iglesias, du quotidien El Universal.
Ici et là, dans le barrio, à deux heures du matin, des jeunes que l'on fouille, palpe, à qui on demande des papiers.
Ici et là, dans le barrio, à deux heures du matin, des jeunes que l'on fouille, palpe, à qui on demande des papiers.
Scène de fouille. Une femme sort d'une maison et hurle dans le noir: "Arrêtez, c'est un écolier!" Parfois c'est vrai et le gosse ne dit rien en soulevant son Tshirt, parfois c'est un chef de bande de 15 ans.
Ici et là, dans le barrio, à deux heures du matin, des jeunes que l'on fouille, palpe, à qui on demande des papiers.
Ici et là, dans le barrio, à deux heures du matin, des jeunes que l'on fouille, palpe, à qui on demande des papiers.
Les policiers exhibent les armes qu'ils viennent de trouver dans une voiture qu'ils ont arrêtée.
Un policier explique: "Certains ont des fusils d'assaut, des chargeurs capables de tirer 32 balles en 3 secondes et demie, et dans le dos".
Il est une heure du matin, barrio Union, on contrôle deux hommes dans une voiture neuve.
Non loin, une vue du barrio Union, avec les ordures au premier plan.
Quartier El Valle, à une demi-heure de la place Bolivar. Dans l'arrière-boutique de son commerce d'objets religieux parfumé d'encens, Mercedes Eloisa Caraballo montre les photos de ses deux fils, Freddy Batista, mort l'année dernière, à 23 ans, et Deivy Batista, mort, deux ans plus tôt, à 24 ans.
Barrio 23 de Enero. Un mythe, le "23 Janvier", le barrio le plus politisé de tous, une place forte du chavisme. En haut du HLM, un panneau géant exalte les "Missions bolivariennes de la Révolution", le socle social de la politique de Chavez pour les pauvres. "L'extraordinaire devient quotidien".
Ici, récemment, dans le cadre d'une guerre entre bandes, un jeune a reçu 12 balles dans la face, calibre 40 : "Le borraron el rostro" (On lui a gommé la gueule). Pour empêcher les proches de veiller le défunt cercueil ouvert, suivant la tradition.
El Peky, 51 ans, une figure "de la lutte et de la libération". Il se dit "la moitié du diable". On lui prête 200 morts ("pour préserver des innocents", dit-il). Il faut tuer, "sinon c'est toi qui meurs".
Barrio 23 de Enero. Logo du parti d'Hugo Chavez.
Jésus et la Vierge de Coromoto, la patronne du Venezuela, armés de fusils d'assaut. La Piedrita est le nom d'un collectif armé qui combat pour la révolution.
Chavez, Lénine, Bolivar, et tous les grands du marxisme. Les murs exaltent la mythologie de la lutte.
Une fresque exaltant ce jour du 27 février 1989, où le peuple s'est réveillé et a été réprimé.
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/amerique/plongee-au-coeur-de-la-violence-a-caracas_895180.html
France 24
Les relations entre Bogota et ses voisins suspendues au résultat de la présidentielle
Du nom du vainqueur de l'élection présidentielle dépend la normalisation des relations entre Bogota et ses voisins vénézuélien et équatorien, en froid avec la Colombie d'Alvaro Uribe.
Il est au moins un point sur lequel les deux favoris du scrutin présidentiel colombien, l’écolo excentrique Antanas Mockus et le libéral-conservateur Juan-Manuel Santos, sont d’accord : empêcher les pays voisins de s'ingérer dans l’élection qui doit se tenir le 30 mai. Lors d’un débat télévisé diffusé le 18 mai, les six principaux candidats à la magistrature suprême ont même adopté une déclaration commune demandant au président équatorien Rafael Correa et à son homologue vénézuélien Hugo Chavez de ne pas interférer dans la campagne.
Car l’une des questions du scrutin est la suivante : l’élection de l’outsider Antanas
Mockus peut-elle faire prendre un nouveau cap à la diplomatie colombienne ? L’hypothèse est peu probable, indique Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques de Paris (Iris). Selon ce spécialiste de l’Amérique latine, "on s’oriente vers une continuité diplomatique", quel que soit le candidat élu, sur les trois gros dossiers qui opposent Bogota à ses voisins.
Colombie-États-Unis : accord militaire contre libre-échange
Le premier est épineux : le renforcement de la coopération militaire avec Washington, décidé à l’été 2009, va permettre aux États-Unis d’utiliser au moins sept bases en territoire colombien. S’il s’agit officiellement de lutter contre le terrorisme et le narcotrafic, Hugo Chavez n’a pas caché sa colère qui considère l’accord comme une sérieuse entrave à la paix régionale. Le Venezuela a même gelé, pour la troisième fois en trois ans, ses relations diplomatiques avec la Colombie et rappelé son ambassadeur jusqu’à l’issue du scrutin présidentiel.
Mais d’après Jean-Jacques Kourliandsky, le résultat du 20 juin, date du second tour, n’y fera rien : "aucun candidat n’a dit qu’il reviendrait sur cet accord, et même le candidat du Pôle démocratique [rassemblement de gauche] s’est engagé du bout des lèvres à respecter l’engagement pris par Alvaro Uribe". D’autant plus, précise t-il, que "Bogota est en pleine négociation avec Washington d’un accord de libre-échange", contrepartie économique de ce partenariat militaire.
Colombie-Venezuela : le risque de l’escalade militaire
Mais les relations entre Bogota et Caracas pourraient se réchauffer en cas de victoire d’Antanas Mockus. Il faut dire qu’elles avaient rarement été aussi glaciales que sous les mandats d’Alvaro Uribe, plombées par plusieurs dossiers : la destruction en novembre 2009 par l’armée vénézuélienne de deux petits ponts situés à la frontière entre les deux pays, l’enlèvement puis l'assassinat au Venezuela de neuf ressortissants colombiens par un groupe indéterminé, le meurtre de deux soldats vénézuéliens à la frontière, sans compter les soupçons de soutien aux rebelles des FARC qui pèsent sur Hugo Chavez.
Alors que l’élection de Mockus occasionnerait une "détente prévisible", pronostique Jean-Jacques Kourliandsky, celle de Juan-Manuel Santos, ancien ministre de la Défense et partisan acharné de la politique sécuritaire d’Alvaro Uribe, pourrait aggraver la situation et "perpétuer le gel des relations entre les deux pays, notamment leurs relations commerciales". Caracas impose en effet un embargo commercial à Bogota, obligée d'importer des biens de Chine ou d'Argentine.
Colombie-Équateur : le mauvais souvenir de Santos
1er mars 2008 : en pleine nuit, l’armée colombienne bombarde un camp des FARC situé au nord de l’Équateur et envoie des commandos tuer une vingtaine de guérilleros, dont le numéro deux de l’organisation, Raúl Reyes. Les relations entre Quito et Bogota sont immédiatement gelées, le président équatorien Rafael Correa dénonce la violence colombienne et masse des troupes à la frontière… Depuis cet épisode, l’Équateur est devenu, après le Venezuela, l’autre grand ennemi de la Colombie dans la région, d’autant plus des documents démontrant des liens financiers entre des responsables politiques équatoriens et la guérilla colombienne ont été ensuite découvert.
Brouillés, les deux voisins se réconcilient peu à peu. Alvaro Uribe a présenté des excuses à son homologue équatorien, et la normalisation est en cours. L’élection d’Antanas Mockus accélérerait le réchauffement des relations colombiano-équatoriennes, ce qui est beaucoup moins sûr en cas de victoire de Juan-Manuel Santos. Alors ministre de la Défense, ce dernier avait personnellement ordonné l’attaque du camp des FARC en territoire équatorien. "Une victoire d’Antanas Mockus serait une excellente chose non seulement pour la Colombie mais aussi pour la stabilité politique de toute la région, notait récemment un éditorialiste du quotidien équatorien "Hoy". En revanche, si Santos l’emportait, les divergences régionales nées sous Uribe s’aggraveraient." Une manière de dire que si Santos fait office de repoussoir, Mockus apparaît comme un espoir pour les pays voisins.
"Quel que soit le candidat élu, conclut Jean-Jacques Kourliandsky, il devra s’appuyer sur le Brésil, qui s’entend aussi bien avec le Venezuela de Chavez qu’avec l’Équateur de Correa, et assure à la Colombie une représentation au sein de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), l’organisation économique et politique lancée par le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, en 2008.
http://www.france24.com/fr/20100527-diplomatie-voisins-colombie-election-chavez-correa-mockus-santos-equateur-venezuela
Nouvel Obs
AP
Oliver Stone filme le président Chavez
Le cinéaste américain Oliver Stone a affirmé vendredi admirer profondément Hugo Chavez, mais il a suggéré au président vénézuélien de moins parler à la télévision.
En tournée de promotion de son film "Au sud de la frontière" à Caracas, Stone a souligné qu'à ses yeux, Chavez est un meneur du mouvement pour la transformation sociale de l'Amérique latine. Le film contient six interviews avec des dirigeants classés à gauche du continent, dont le leader vénézuélien, son homologue bolivien Evo Morales, et Raul Castro à Cuba.
"En tant que réalisateur, je ne veux pas être tout-puissant", a expliqué Oliver Stone, invitant Chavez, à éviter de tomber dans le même travers.
Le président vénézuélien tient l'antenne pendant des heures tous les jours sur la chaîne nationale, lisant les nouvelles, chantant, ou tirant les leçons de l'histoire. "C'est un soldat et il parle du coeur", d'après le cinéaste.
Le documentaire de Oliver Stone sera présenté au Brésil, au Paraguay, en Equateur, en Argentine et en Bolivie.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100529.FAP2690/oliver-stone-filme-le-president-chavez.html
TF1 News
Oliver Stone, un fan de Chavez qui s'assume
Auteur d'un documentaire sur le chef de file de la gauche antilibérale latino-américaine, le réalisateur américain s'est rendu à Caracas où il a prononcé l'éloge de Hugo Chavez. Avec une réserve toutefois...
Le réalisateur américain Oliver Stone a dit vendredi "admirer" le président vénézuélien Hugo Chavez, lors de la présentation à Caracas de son documentaire Au Sud de la frontière sur le chef de file de la gauche antilibérale latino-américaine.
"Le documentaire est une introduction au mouvement de gauche en Amérique latine, dont Chavez est le personnage principal, mais c'est aussi une critique des médias américains et de leur façon de couvrir ce qui se passe dans la région", a déclaré Stone au cours d'une conférence de presse.
Chavez, "soldat du coeur" et "visionnaire"
Chavez est la bête noire des Etats-Unis en Amérique latine et il le leur rend bien en prononçant régulièrement des discours contre "l'impérialisme" américain. Le président vénézuélien, réélu depuis 1998, "est perçu comme un dictateur par la presse des Etats-Unis mais les Américains savent qu'il a été élu deux fois au cours de processus démocratiques. On ne fait que se moquer de lui comme le bouffon qui un jour a insulté Bush à l'Onu", a souligné Stone.
Le réalisateur américain a avoué "admirer" Chavez parce qu'il "est un soldat du coeur" et un "visionnaire" à la tête du mouvement "qui est en train de changer l'Amérique latine". Oliver Stone n'a qu'une seule critique à faire au président vénézuélien : celui-ci est trop présent dans les médias. "Il ne devrait pas être tout le temps à la télévision"...
http://lci.tf1.fr/people/2010-05/oliver-stone-un-fan-de-chavez-qui-s-assume-5865607.html
R
L'Argentine fête son bicentenaire dans la division
(…)
Presque tous les pays d'Amérique latine, comme le Venezuela en avril dernier, vont célébrer en 2010 et 2011 le début du soulèvement contre le pouvoir colonial espagnol. L'occasion pour les populations de ces pays de s'interroger sur leur histoire nationale et les relations qui se sont créées entre les pays nés du soulèvement contre le colon espagnol. Au dîner officiel offert par la présidente Kirchner étaient présents les présidents équatorien, Rafael Correa, paraguayen Fernando Lugo, bolivien, Evo Morales, chilien, Sebastian Pinera (seul représentant de la droite sud-américaine), brésilien, Luiz Ignacio Lula da Silva, vénézuélien, Hugo Chavez, et uruguayen, Pepe Mujica…
http://www.lefigaro.fr/international/2010/05/27/01003-20100527ARTFIG00722-l-argentine-fete-son-bicentenaire-dans-la-division.php
Le Figaro
Dudus, le mafieux jamaïquain qui en sait trop
( …)
D'après une rumeur, Christopher Coke, alias Dudus, aurait négocié une reddition discrète avec les États-Unis, qui ont obtenu son extradition du gouvernement jamaïquain. D'autres le disaient au contraire en route vers le Venezuela d'Hugo Chavez…
http://www.lefigaro.fr/international/2010/05/27/01003-20100527ARTFIG00702-dudus-le-mafieux-jamaiquain-qui-en-sait-trop.php
29.05.2010
Latin Reporters
Colombie: Mockus ou Santos président, FARC et Chavez perdants
BOGOTA, samedi 29 mai 2010 (LatinReporters.com) - Elu le 30 mai ou plus probablement le 20 juin au second tour, le prochain président de la Colombie sera, selon les sondages, soit Antanas Mockus, candidat du Parti Vert, soit Juan Manuel Santos, ex-ministre de la Défense et dauphin du président sortant, le conservateur Alvaro Uribe. Cela signifie que la guérilla marxiste des FARC et son allié vénézuélien Hugo Chavez seront parmi les grands perdants de cette élection présidentielle.
Les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) appellent les électeurs à l'abstention face à "l'horizon obscur dessiné par les candidats". Obscur, certes, pour un terrorisme insurrectionnel qui prétend toujours négocier la libération de ses otages contre celle de centaines de rebelles incarcérés et s'ériger ainsi en interlocuteur politique reconnu par Bogota et la communauté internationale.
Cette tactique de l'accord dit humanitaire avait déjà du plomb dans l'aile depuis le 2 juillet 2008, date à laquelle l'armée colombienne, patronnée alors par le ministre Santos, libérait les plus précieux des otages des FARC, Ingrid Betancourt, trois Américains et onze officiers et sous-officiers colombiens.
La narco-guérilla marxiste misait néanmoins sur l'arrivée au palais de Nariño d'un président plus flexible qu'Alvaro Uribe et que son dauphin Juan Manuel Santos. Mais tant ce dernier que le candidat des verts, l'ex-maire de Bogota Antanas Mockus, signifient qu'ils ne céderont pas.
"L'accord humanitaire n'a rien d'humanitaire. C'est un jeu des FARC avec la douleur des séquestrés et de leur famille" clame Santos. Selon lui, négocier avec la guérilla un échange de prisonniers encouragerait la prise d'otages.
Le refus du candidat du Parti Vert est tout aussi tranché. On se rappellera néanmoins que les Verts européens, qui applaudissent aujourd'hui Antanas Mockus, réclamaient à cris, comme le président et les médias français et de multiples comités en Europe, l'accord humanitaire lorsqu'Ingrid Betancourt était encore captive des guérilleros.
"Je ne veux pas entendre parler de dialogue avec les FARC tant qu'il y aura des otages" avertit Antanas Mockus. Il croit, comme Santos, que négocier avec la "bande terroriste" un prétendu accord humanitaire "l'encouragerait à continuer à séquestrer" et que "les otages seraient libérés plus rapidement si nous étions tous capables d'être fermes et radicaux".
Quant au président vénézuélien Hugo Chavez, il doit avoir compris que ni Santos ni Mockus ne feront de la Colombie voisine le grand allié idéologique sans lequel le socialisme dit bolivarien cultivé à Caracas s'estime géographiquement et historiquement incomplet. L'Equateur et la Bolivie sont déjà ses protectorats, mais il manque à Chavez le contrôle de la Colombie et du Pérou pour reconstituer l'empire formé brièvement au 19e siècle par le libertador Simon Bolivar, dont l'autocrate de Caracas aime brandir l'épée, au propre et au figuré.
Ni Antanas Mockus ni moins encore Juan Manuel Santos ne dénonceront l'accord du 30 octobre 2009 qui offre aux forces des Etats-Unis l'usage d'au moins sept bases militaires colombiennes pendant une période de dix ans renouvelable. Mockus estime que la sécurité de la Colombie est mieux assurée par cet accord que Chavez qualifie de menace pour le Venezuela, pour son pétrole et sa révolution, ainsi que pour les régimes de gauche d'Amérique latine. Le gel par le Venezuela, depuis près d'un an, de ses relations diplomatiques et commerciales avec la Colombie découle de cet accord militaire.
Mockus et Santos maintiendront aussi l'accord de libre échange signé en 2006 par la Colombie avec les Etats-Unis (mais pas encore ratifié par Washington). Il avait poussé Hugo Chavez à retirer le Venezuela de la Communauté andine des nations.
En janvier 2008, devant l'Assemblée nationale vénézuélienne, le président Chavez invitait l'Europe à ne plus considérer comme terroristes et même à reconnaître les guérillas colombiennes des FARC et de l'ELN (Armée de libération nationale). Ces "forces insurgées ont un projet politique, un projet bolivarien qui, ici [au Venezuela], est respecté" argumentait Chavez.
Le 1er mars dernier, la justice espagnole accusait le Venezuela d'appuyer une alliance terroriste nouée entre les FARC et les Basques de l'ETA pour tenter d'assassiner des politiciens colombiens lors de visites en Europe. Le président Uribe et Mockus figurent parmi les personnalités explicitement visées. Tout en souhaitant normaliser les relations avec Caracas, l'ancien maire de Bogota a prévenu que, s'il était élu président, il demanderait à Chavez d'expulser ceux des chefs des FARC et leurs hommes qui jouissent au Venezuela de bases de repli et d'entraînement.
Enfin, que le libre-échangiste et nullement antiaméricain Antanas Mockus se soit hissé, contre toute attente, au rang d'alternative humaniste grâce aux principaux réseaux sociaux de l'Internet, Facebook et Twitter, au point d'être désigné par les sondages comme vainqueur probable du second tour de la présidentielle colombienne, cela inflige au pouvoir en place une leçon d'humilité que Chavez tentera d'empêcher au Venezuela. Malgré l'engouement soudain du bouillant président pour Twitter, le web vénézuélien sera-t-il bientôt, à l'instar de l'audio-visuel, dompté à coups de décrets bolivariens comme l'envisageait récemment Hugo Chavez ?
http://www.latinreporters.com/colombiepol29052010m.html
La Voix du Nord
À Caracas, les murs aussi font la révolution
Au Venezuela, les tagueurs ont carte blanche. D'ailleurs les graffitis sont parfois directement sollicités par le gouvernement. « Beaucoup de ministères en commandent, parce qu'on est en train de vivre le bicentenaire » de l' indépendance, explique un artiste.
Les racines indigènes du Venezuela le socialisme du XXIe siècle mais aussi le guérillero Che Guevara le héros de l'indépendance vénézuélienne Simon Bolivar le président socialiste bolivien Evo Morales le leader de la révolution cubaine Fidel Castro... Tout y passe sur les murs de Caracas, où l'image récurrente est tout de même le portrait du président Hugo Chavez.
Le quartier populaire du 23-Janvier, ancien refuge de guérilleros vénézuéliens et fief historique de Chavez, est sûrement le coin de Caracas où la concentration de fresques révolutionnaires est la plus forte au mètre carré.
Sur un mur, le Christ armé d'un fusil AK-47 regarde la Vierge Marie qui porte Jésus ainsi qu'une arme à feu : « Cette Vierge va à la guerre », commente une passante. Car ici, il s'agit de contrecarrer le capitalisme yankee et la société de consommation tout autant que les tensions récurrentes entre les partisans du gouvernement et l'opposition.
http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2010/05/29/article_l-histoire.shtml
Le Figaro
Les Colombiens appelés à élire leur président
(…)
Débats télévisés
Plusieurs débats télévisés, dont le dernier s'est tenu jeudi, ont montré que la politique est de retour en Colombie. Les huit candidats ont eu des échanges de haute tenue sur leurs propositions politiques. Au sommaire, en vrac, les écoutes téléphoniques, les exécutions extrajudiciaires (falsos positivos), la répression de la délinquance des mineurs, les relations de Bogota avec les États-Unis (l'armée américaine a obtenu l'autorisation d'utiliser sept bases militaires colombiennes), le conflit avec le Venezuela (Caracas applique un boycottage des produits colombiens depuis septembre), les otages toujours détenus par les Farc, la lutte contre la corruption…
http://www.lefigaro.fr/international/2010/05/28/01003-20100528ARTFIG00660-les-colombiens-hesitent-a-choisir-l-heritier-d-uribe.php
AFP
Cuba: Les Havanais vénèrent toujours "La Miraculeuse", un siècle après sa mort
(…)
Des centaines de plaques de remerciements pour des faveurs obtenues entourent la tombe, gardée par une dévote. Les croyants viennent de partout pour rendre hommage à Amelia, d'aussi loin que le Canada, l'Espagne ou le Venezuela…
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gtanUnZAN-U-UFAuVE78loOxzP4Q
Nouvel Obs
AP
Le frère d'Alvaro Uribe soupçonné d'avoir dirigé un escadron de la mort
(…)
Selon le témoin, le major Juan Carlos Meneses, chef de la police à Yarumal, le ranch familial était le point de départ du groupe paramilitaire d'extrême-droite. Le ranch Uribe se trouvait sur sa zone d'action en 1994, et le policier affirme avoir été rétribué pour fermer les yeux sur ces agissements. Selon lui, le frère du président aurait tué une cinquantaine de personnes avant de fuir le pays, menacé de mort. Il s'était alors réfugié au Vénézuéla…
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100529.FAP2692/le-frere-d-alvaro-uribe-soupconne-d-avoir-dirige-un-escadron-de-la-mort.html
30-31.05.2010
Latin Reporters
Colombie-présidentielle: Santos écrase Mockus, mais second tour le 20 juin
Colombie-présidentielle: Santos écrase Mockus, mais second tour le 20 juin
BOGOTA, lundi 31 mai 2010 (LatinReporters.com) - Le conservateur Juan Manuel Santos sera probablement le prochain président de la Colombie. Dauphin du président sortant Alvaro Uribe, il a en effet remporté le 30 mai le premier tour de l'élection présidentielle avec 46,56% des suffrages, soit plus du double des 21,49% du plus proche de ses huit adversaires, Antanas Mockus, candidat du Parti Vert. Nul n'ayant obtenu la majorité absolue, Santos et Mockus disputeront un second tour, le 20 juin.
L'ampleur du triomphe de Juan Manuel Santos a surpris. Cet ex-ministre de la Défense s'impose dans 31 des 32 départements colombiens. Les sondages ne lui octroyaient pourtant qu'une avance de deux à trois points au premier tour et annonçaient même sa défaite au second devant Antanas Mockus, ex-maire de Bogota. Ce dernier était devenu la vedette médiatique de la campagne électorale et des réseaux sociaux de l'Internet. Mais sa bulle verte a éclaté.
Après dépouillement de 99,7% des bulletins de vote, les résultats du premier tour, non contestés par les observateurs internationaux, dessinent déjà la victoire finale de Juan Manuel Santos. Au second tour, il devrait bénéficier du report de l'essentiel des voix de German Vargas (10,13%) et de Noemi Sanin (6,14%). Ces deux candidats éliminés au premier tour représentent respectivement le parti Changement Radical et le Parti Conservateur, deux formations qui appuyèrent le gouvernement sortant.
62% des suffrages pour l'ensemble des droites
Avec Santos, Vargas et Sanin, la droite colombienne, qui avait déjà remporté les élections législatives du 14 mars dernier, a séduit dimanche plus de 62% des électeurs, un score global égal à celui du président Alvaro Uribe lors de sa réélection dès le premier tour en mai 2006.
Sur cette base et malgré la traditionnelle forte abstention, ramenée tout de même à 50,7% contre 55% en 2006, Santos ne paraissait ni ridicule ni présomptueux en invitant dès dimanche soir à Bogota toutes les forces politiques et tous les Colombiens à conclure "un grand accord national" pour mener le pays "sur le chemin du progrès" et mettre en échec le terrorisme, le chômage, la corruption et l'impunité. Presqu'un programme de gouvernement, comme si le second tour n'était plus qu'une simple formalité.
Selon Juan Manuel Santos, son triomphe est celui du président Uribe et de son "immense héritage", dont l'ex-ministre prétend assumer la continuité, notamment en matière de sécurité, avec un "gouvernement d'unité nationale".
Au Parti Vert, Antanas Mockus ne jette pas encore l'éponge. Il invite ses partisans à développer "une capacité innovatrice suffisante" pour remporter le 20 juin le second tour de la présidentielle. Mockus pourrait bénéficier de voix nouvelles par le report d'au moins une partie des électeurs de Gustavo Petro, candidat de la gauche réunie au sein du Pôle Démocratique Alternatif (PDA). Mais même l'appoint de l'entièreté du maigre 9,15% de ce PDA, en chute libre par rapport à son score de 22% en 2006, laisserait Mockus très minoritaire. L'apport supplémentaire, plus incertain, des 4,38% du candidat libéral Rafael Pardo n'y remédierait pas davantage.
Comment en est-on arrivé là ? On admettra d'emblée que Juan Manuel Santos semble avoir hérité d'une part substantielle de la grande popularité, supérieure encore à 70%, du président Uribe. Celui-ci ne pouvait plus se représenter au terme de deux mandats consécutifs. Il transmettra son écharpe présidentielle à son successeur le 7 août.
Par ailleurs, les chiffres du premier tour invitent à croire qu'un nombre appréciable de Colombiens se sont souvenus que Juan Manuel Santos est l'homme qui, sans encore l'éliminer, a enfin acculé la guérilla marxiste des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) au terme de près d'un demi-siècle d'insurrection.
Santos était ministre de la Défense lorsque l'armée colombienne étonna le monde entier en libérant le 2 juillet 2008, par un coup d'audace désormais étudié dans les académies militaires, les otages les plus précieux des FARC, Ingrid Betancourt, trois Américains et onze officiers et sous-officiers colombiens. Le 1er mars de la même année, c'était aussi sous la houlette de Santos qu'une attaque militaire colombienne contre un camp des FARC au nord de l'Equateur éliminait le numéro deux de cette guérilla, Raul Reyes, et 24 de ses guérilleros ou sympathisants. Le fondateur historique des FARC, Manuel Marulanda, mourait à la fin du même mois de mars 2008. Emporté par la maladie ou par un bombardement? On ne le saura peut-être jamais.
Aide d'un stratège exceptionnel
Juan Manuel Santos a aussi été servi par un stratège électoral exceptionnel : Hugo Chavez, président du Venezuela. Allié des FARC et largement haï en Colombie tant à ce titre que pour ses insultes, sa mobilisation militaire menaçante au long de la frontière commune et son gel des relations commerciales bilatérales, Hugo Chavez avait fait une entrée très remarquée dans la campagne électorale colombienne en déclarant que si Santos était élu, la guerre menacerait plus que jamais et le Venezuela se fermerait totalement aux exportations colombiennes.
Le président vénézuélien ne décolère plus depuis que le 30 octobre 2009, grâce encore au ministre de la Défense qu'était alors Juan Manuel Santos, Bogota et Washington signèrent un accord militaire offrant aux Etats-Unis l'usage d'au moins sept bases colombiennes. Hugo Chavez y voit une menace pour le Venezuela, pour son pétrole et sa révolution, ainsi que pour les régimes de gauche d'Amérique latine.
Le jour même du premier tour de la présidentielle colombienne, dans son programme dominical radio-télévisé "Aló Presidente", Hugo Chavez s'écriait "Que Dieu illumine le peuple de la Colombie pour qu'il cherche le chemin de la paix" et que ses gouvernants s'éloignent de la route "de la guerre". Une invitation à peine voilée à ne pas voter pour Santos.
Il est légitime de croire que tant d'attention et tant d'ingérences de la part d'un homme si peu apprécié en Colombie pourraient avoir engendré des réactions outrées qui ont fait le bonheur électoral de Juan Manuel Santos.
La sénatrice afro-colombienne Piedad Cordoba exprime un dépit sans doute partagé par son allié Hugo Chavez lorsqu'elle écrit sur son site Twitter que "l'establishment [colombien] a créé un candidat tel que Mockus pour légitimer les élections. Nous sommes nombreux à savoir que ce fut une fiction médiatique"...
http://www.latinreporters.com/colombiepol31052010p.html
Le Point
Juan Manuel Santos, favori malgré des "excès" dans sa lutte contre la guérilla
Il avait tout pour réussir : un CV brillant, des victoires face à la guérilla des Farc. Juan Manuel Santos, ex-ministre de la Défense arrivé en tête du premier tour de la présidentielle dimanche en Colombie, est le grand favori en dépit des "excès" de la lutte contre la guérilla. Dimanche soir, Juan Manuel Santos, qui a obtenu 46,6 % des voix contre 21,5 % pour le candidat du Parti vert Antanas Mockus, a remercié Dieu, les Colombiens, sa famille et les forces armées "grâce auxquelles les Colombiens ont pu voter dans tous les recoins du pays".
Issu d'une grande famille longtemps propriétaire d'un des plus influents journaux du pays, El Tiempo , Juan Manuel Santos, 58 ans, formé à l'économie à l'université de Harvard aux Etats-Unis, "est un candidat très attirant pour la communauté internationale", résume un diplomate étranger qui le connaît bien. "Il n'est pas très charismatique, mais c'est le plus préparé", ajoute-t-il. Ministre de la Défense entre 2006 et 2009, cet ex-journaliste avait minutieusement anticipé sa campagne. Dès sa sortie du ministère, en mai 2009, les rédactions ont reçu un document sur papier glacé, bilan de sa gestion où étaient énumérées ses réussites. "Dans le travail c'est quelqu'un de rigide, de perfectionniste", affirme l'un de ses amis de "trente ans", qui décrit ses colères, passant toutefois "en une petite minute".
Des succès controversés
A l'étranger, on se souvient de l'Opération Jaque, par le biais de laquelle l'armée a trompé la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), pour lui arracher ses quinze plus précieux otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, le 2 juillet 2008. Quelques mois plus tôt, il avait aussi donné l'ordre de bombarder un camp de la guérilla des Farc en Equateur, le 1er mars 2008, opération dans laquelle 26 personnes avaient été tuées dont le numéro deux Raul Reyes.
Des succès entachés de controverse. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avait ainsi fait part de son indignation suite à l'utilisation mensongère du sigle de l'organisation dans l'Opération Jaque. Le président équatorien Rafael Correa avait pour sa part décidé de rompre les relations diplomatiques avec la Colombie, pendant vingt longs mois qui avaient coûté cher aux commerçants des deux pays. Pour cette attaque, Juan Manuel Santos fait encore l'objet d'un mandat d'arrêt en Equateur, où il est accusé d'assassinat. Au Venezuela, il est aussi la bête noire du président Hugo Chavez, qui estime qu'il présente une "menace" pour la paix régionale.
Né dans une grande famille de la capitale liée à la politique et au journalisme, Juan Manuel Santos est aussi le neveu de l'ex-président Eduardo Santos (1938-1942). "On ne choisit pas sa famille mais plutôt ce que l'on décide de faire dans la vie. Je viens d'une famille aisée et je pourrais parfaitement être en ces moments à Miami en train de jouer au golf, mais j'ai décidé de parier sur mon pays", a-t-il déclaré.
Le candidat du Parti social d'union nationale (Partido de la U, droite) a aussi été critiqué par les organisations de défense des droits de l'homme pour les milliers d'exécutions extrajudiciaires attribuées à des soldats sous son règne. Il se défend en affirmant que c'est lui qui a ordonné, après que le scandale eut éclaté, une purge sans précédent de l'armée. Juan Manuel Santos, passé aussi par la prestigieuse London school of Economics, a été ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement du libéral (centre-gauche) Cesar Gaviria (1990-1994). Il a également été ministre du Trésor du conservateur Andrés Pastrana (1998-2002). Juan Manuel Santos est marié depuis 23 ans et père de trois enfants.
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-31/portrait-juan-manuel-santos-favori-malgre-des-exces-dans-sa-lutte-contre/924/0/461088
Le Point
Juan Manuel Santos largement en tête du 1er tour en Colombie
BOGOTA (Reuters) - L'ancien ministre de la Défense Juan Manuel Santos est arrivé largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Colombie, mais un second tour devra être organisé pour désigner le successeur d'Alvaro Uribe.
Dauphin désigné du chef d'Etat sortant, Santos recueillait 47% des suffrages après le dépouillement des bulletins dans 96% des bureaux de vote, loin devant l'ancien maire de Bogota Antanas Mockus, du parti Vert, crédité de 22% des voix.
L'ancien ministre de la Défense n'a pas réuni les 50% des suffrages nécessaires pour remporter cette présidentielle dès le premier tour, mais il apparaît en position de force avant le second tour prévu le 20 juin.
En l'absence du populaire Alvaro Uribe, favori s'il avait été candidat mais privé d'un probable troisième mandat par la constitution qui n'en autorise que deux d'affilée, les sondages donnaient les deux hommes au coude à coude au premier tour.
Mais les études ont semble-t-il sous-estimé le soutien dont a bénéficié Santos dans les campagnes, où les résultats de son action à la Défense sont les plus perceptibles et ont marqué la population.
Economiste formé aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, chef d'orchestre de la campagne d'Uribe contre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie, Santos était en début de campagne le grand favori de l'élection.
Mais il a vu Mockus, fils d'immigrés lituaniens de 58 ans, lui aussi ancien professeur d'université et candidat d'un parti écologiste ne comptant qu'une poignée de députés, s'envoler dans l'opinion en promettant un gouvernement "propre" et d'en finir avec la corruption.
Les deux hommes ont néanmoins affirmé qu'ils poursuivraient la politique de fermeté en matière de sécurité initiée par leur prédécesseur et perpétueraient sa politique économique libérale.
CAMPAGNE RÉORIENTÉE
Lassés par une série de scandales ayant marqué la fin de la présidence Uribe, les Colombiens semblent aujourd'hui davantage préoccupés par le chômage, l'éducation et la santé que la violence des rebelles, à en croire les sondages.
Le président sortant quittera néanmoins ses fonctions en août avec une cote de popularité élevée à l'issue de deux mandats au cours desquels il a affaibli les Farc et réussi à attirer les investisseurs étrangers.
Face à la progression fulgurante d'Antanas Mockus, Juan Manuel Santos a modifié sa campagne et a réorienté son discours sur l'emploi. Son rival a en outre plafonné dans les intentions de vote durant les derniers jours, conséquence d'une série de bévues lors des débats et de ses intervenions à la télévision.
Bien que Santos soit en position de force compte tenu de son avance, les alliances nouées en vue du second tour pourraient être décisives.
L'ancien ministre de la Défense devrait chercher le soutien des partis conservateur et Cambio Radical. Mockus devrait se tourner vers les formations centristes.
German Vargas Lleras, candidat du Cambio Radical, est arrivé troisième au premier tour avec environ 10% des suffrages, devant le candidat de gauche Gustavo Petro, proche de s'allier avec Mockus avant ce tour de scrutin, avec 9%.
Le prochain président colombien héritera d'un pays dont la sécurité s'est grandement amélioré et plus attractif pour les investisseurs, mais aussi d'un déficit important, d'un taux de chômage à deux chiffres et d'un différend commercial avec le Venezuela voisin.
http://www.lepoint.fr/actualites/2010-05-31/juan-manuel-santos-largement-en-tete-du-1er-tour-en-colombie/1037/0/461065
Le Quotidien du Peuple en Ligne
Hillary Clinton attendue en Amérique latine
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Rodham Clinton effectuera une visite au Pérou, en Equateur, en Colombie et à la Barbade, du 6 au 10 juin, a annoncé vendredi le département d'Etat américain.
Durant sa tournée en Amérique latine, la secrétaire d'Etat participera à l'Assemblée générale de l'Organisation des Etats américains du 6 au 8 juin au Pérou, a indiqué le porte-parole du département d'Etat Philip Crowley dans une déclaration.
Mme Clinton se rendra en Equateur le 8 juin, puis en Colombie, et elle rencontrera les dirigeants gouvernementaux des deux pays.
A la Barbade, le 9 juin, la chef de la diplomatie américaine rencontrera les dirigeants des pays de la zone Caraïbes pour discuter des questions d'intérêt commun, a précisé M. Crowley.
Pour restaurer la direction américaine dans l'hémisphère occidental, l'administration d'Obama a promis une nouvelle ère de partenariat avec tous les pays d'Amérique latinne, dont Cuba et le Vénézuela, a-t-il ajouté.
http://french.peopledaily.com.cn/International/7005001.html
Le Quotidien du Peuple en Ligne
Noemi Sanin cherche à devenir la première présidente de la Colombie
Noemi Sanin, ancienne ambassadrice de Colombie en Grande-Bretagne, est persuadée de devenir la première présidente dans l'histoire de la Colombie lors des élections présidentielles prévues dimanche.
Née en 1949, avocate, Mme Sanin a officié en tant que ministre des Communications et des Affaires étrangères, et ambassadrice de Colombie au Venezuela, en Espagne et en Grande-Bretagne. Elle a démissionné de son poste d'ambassadrice en Grande-Bretagne en juillet 2009 pour briguer le plus haut poste du pays…
http://french.peopledaily.com.cn/International/7005004.html
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